

Petites morsures entre amis
Un roman sur les vampires ET les fans de techno ?:DLa cohabitation entre les humains et nous pourrait bien être rompue si on apprend l'existence des raves, ces orgies où les vampires regroupent les hommes pour s'offrir une beuverie. Bien que la plupart des vampires réprouvent ce comportement, un journaliste trouve là une occasion en or d'impressionner sa famille. C'est pourquoi mon Maître me demande de l aide pour faciliter l'échange entre humains et vampires. Mais quelqu'un ne voit pas ça d un bon il. Quelqu'un qui nourrit une vieille rancune...
Les Américains sont donc aussi impressionnés par le succès de la bit-lit en France, et, selon le Locus Mag, le clivage entre fantasy/sf traditionnels et bit-lit se ressent de manière plus forte en France qu'aux US.Science fiction has very little presence in the mainstream market, and although the ranks of Bit-lit readers have swelled to massive proportions (a glance at the bestseller stands in any French bookstore demonstrates this), longstanding French science fiction and fantasy enthusiasts draw a firm line between themselves and the followers of this new trend.
Merci pour ces précisions !Lemineria a écrit :Il y avait un article dans le numéro de Mai du Locus Mag, à propos de la bit-lit en France comparée au reste de la production de sf/fantasy. Enfin, c'est plus précisément la bit-lit chez Bragelonne, décrite par Stephane Marsan, VS science-fiction.Les Américains sont donc aussi impressionnés par le succès de la bit-lit en France, et, selon le Locus Mag, le clivage entre fantasy/sf traditionnels et bit-lit se ressent de manière plus forte en France qu'aux US.Science fiction has very little presence in the mainstream market, and although the ranks of Bit-lit readers have swelled to massive proportions (a glance at the bestseller stands in any French bookstore demonstrates this), longstanding French science fiction and fantasy enthusiasts draw a firm line between themselves and the followers of this new trend.
La définition qu'en donne Milady là ne me semble pas du tout bidon : il a bien fallu nommer le phènomène. Et comme tout genre, les frontières sont poreuses.C'est vrai que j'ai du mal à imaginer que puisse émerger de ce genre des romans forts.Cela dit, si Elbakin montre de l'enthousiasme pour une oeuvre bitlit, je ne manquerais pas de me pencher dessus.Witch a écrit :Et ouais nous faut toujours qu'on mette une petite étiquette sur tout et qu'on trouve un nom bien précis (et daubesque en l'occurence) pour que chacun puisse lire ce qui est dans la case à laquelle il/elle veut bien s'identifier. Et d'y aller de ça, c'est de la fantasy ; ça, c'en est pas et bla bla bla. Pour moi la question n'est pas celle de la production en France mais bien de l'estampillage. Des romans et nouvelles d'auteurs français dans une ambiance fantasy urbaine il y en a. Avec ou sans dents acérées. Mais peut-être qu'aucun d'entre eux n'a envie d'être classé définitivement comme auteur de bit-lit, sans plus d'espoir de sortir du genre "honteux"Parce que je le dis et répète mais cette terminologie bidon, que nous sommes bien obligés de reprendre pour que tout le monde comprenne de quoi on parle, et bien elle est quand même emprunte d'une condescendance assez gerbatoire. J'exagère un peu mais voilàSi ça se trouve si Anne Rice arrivait maintenant, on la classerait en bit lit. Tiens du coup on adapterait toooous les tomes de sa série et ça franchement ... ce serait une méga erreur
En résumé, selon Stéphane Marsan, la Bit-lit a attiré plus de femmes et de jeunes lecteurs, créant ainsi une communauté toute nouvelle. Avant la Bit-lit, il n'existait pas de fandom fantasy, seulement des fans (contrairement à la science-fiction). Avec la Bit-lit, on observe l'émergence d'un phénomène s'apparentant au fandom : blogs, forums, sites dédiés, fanzines. Outre le fait que sa définition de fandom doit être bien bizarre, pour pouvoir dire qu'il n'existe pas de fandom fantasy (Harry Potter, c'est de la Bit-lit, peut-être ?), ce point de vue accentue encore la séparation entre la bit-lit et le reste de la production de fantasy.[Edit] Ça m'apprendra à taper trop lentement !Locus a écrit :Marsan also said that the new success of fantasy has encouraged a growth of French fandom in new directions. Fantasy, and now Bit-lit, are attracting more women, and younger readers, and are creating a community where none existed before. ‘‘In comparison [to science fiction], there never was any fantasy fandom. There were fans, there were roleplaying gamers, but they never called themselves fandom, and they never acted like it. […] What’s new is that I think something like a fandom is appearing for Bit-lit – with blogs, with forums, with websites, people doing fanzines online.’’
Sur le site web de Milady, les Dossiers Dresden sont (encore) référencés en fantasyLelf a écrit :Après il y a des amalgames un peu embêtants. Tout ce qui sort chez Milady est assimilé Bit-Lit quasiment. Dresden y compris par exemple. Alors que ça ne correspond pas du tout à la définition.
Non, désolée c'est une erreur. Et non la définition de Milady ne correspond pas "forcément" à la réalité des choses Briggs et Armstrong écrivent de l'urban fantasy et toutes les deux i-gno-raient le terme bit-lit avant de faire la tournée prévue par Milady pour elles en France. et elles font la différence entre urban fantasy et la paranormal romance, je crois l'avoir déjà dit et Gwendal le confirme. Après si en plus de mettre une étiquette péjorative en français on essaie de faire coller nos cases à nous très précisément sur les cases anglo-saxonnes, ça peut pas marcher. Et si on s'indigne quand une journaliste US parle de la fantasy comme littérature pour garçons à peine post pubères, je ne vois pas pourquoi on trouverait bien de parler d'urban fantasy en faisant un parallèle avec la chick-lit (terme déjà dépréciateur)Fabien Lyraud a écrit :La bit lit pour les anglosaxons c'est la paranormal romance. Ca désigne la même chose.
A ma dernière visite chez Forbidden Planet le rayon paranormal romance est à part du rayon fantasy et les romans d'urban sont plutôt inclus dans la fantasy en général. Et je ne crois pas non plus qu'il "fallait" nommer le phénomène si ce n'est pour une question marketing et parce qu'il est plus facile de cibler un public qui croit s'être identifié lui-même. Je connais des lectrices de bit-lit qui pensaient qu'elles ne pourraient pas lire de la fantasy. :rolleyes:Alors certes les frontières sont poreuses quand on est déjà un peu "ouvert" à tout cela. Mais peut-être pas pour tous.Les anglais utilisent souvent le terme "urban fantasy", mais en général, ils précisent quand même "paranormal romance" à côté
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