Posté : lun. 29 août 2016 18:43
J'espère qu'ils ont effectivement écarté les livres à lire en cours d'année scolaire. Ça n'aurait tout de même aucun sens sinon. 

J'ai peur malheureusement que l'échantillon ne soit qu'un reflet de la France urbaine, celle des grandes villes et des villes moyennes. Et que les petites villes et les zones rurales n'aient été oubliées. Et là ça change les choses évidemment. Parce que trouver du Bragelonne dans les librairies d'une petite ville au cœur du Limousin c'est quand même mission impossible à moins de commander. Alors que du Gallimard on en trouve facilement. Et en plus je pense qu'une partie des ventes médiocres de l'imaginaire viennent de là. L'absence de nos littératures préférées dans un certain nombre de territoire ( il paraîtrait même que dans certaines villes moyennes l'imaginaire n'est pas non plus à la fête chez les libraires).Je me suis toujours interrogé sur les échantillons utilisés...
Pas forcément, mais on va en trouver moins, et surtout les titres les plus vendeurs : il y a du Goodkind par palettes, mais très rarement du Jaworski (si c'est le cas, c'est que votre libraire a du goût et qu'il est engagé, félicitez-le!).Parce que trouver du Bragelonne dans les librairies d'une petite ville au cœur du Limousin c'est quand même mission impossible à moins de commander. Alors que du Gallimard on en trouve facilement.
Et encore faut-il qu'il y demeure des libraires et non point simplement un espace culturel chez leclerc... Amazon, non content d'être particulièrement toxique pour ses salariés, fut une catastrophe pour les librairies.Fabien Lyraud a écrit :( il paraîtrait même que dans certaines villes moyennes l'imaginaire n'est pas non plus à la fête chez les libraires).
Le pire c'est que l'on arrive à un certain nombre de paradoxe.A Brive jusqu'à l'installation du Cultura en 2001, les littératures de l'imaginaire n'était pas vraiment à la fête. Exclue de la librairie historique "les 3 épis", elles n'étaient sans doute trouvables qu'en maison de la presse (et encore uniquement les Fleuve Noir, les J'ai Lu, les Pocket). A son ouverture le Cultura a proposé un rayon SF/fantasy qui est le double de celui des autres magasins pour répondre à la situation. Ensuite en 2007 la librairie BD Bulle de Papier a ouvert un rayon littérature de l'imaginaire également.A Tulle les littératures de l'imaginaire ne se trouvent qu'à l'espace culturel Leclerc. La librairie indépendante de la ville étant une librairie de deuxième niveau plutôt élitiste privilégiant le blanche la plus exigeante.Donc tant que les littératures de l'imaginaire ne seront pas considérées comme des littératures comme les autres le problème existera.Et encore faut-il qu'il y demeure des libraires et non point simplement un espace culturel chez leclerc
La Bretagne c'est quand même la région de France où on lit le plus. Donc quelque part c'est particulier.K. a écrit :Cela dépend énormément des libraires. Ceux que j'ai fréquenté, à Lorient comme à Rennes, (ou ailleurs en Bretagne dans des villes moyennes) avaient tous un rayon SF/Fantasy garni.
C'est-à-dire ?mamath1234 a écrit :L'article est intéressant mais si avoir une vision de l'offre est intéressante (avec le nombre de parution, même si il serait intéressant d'avoir des indicateurs sur la présence en magasin), on mesurera quand même le dynamisme par les ventes et l'article ne parle pas des tendances de vente.
Je cite l'article de Nicolas Winter.Effectivement, les "réseaux sociaux" sont un outil efficace de promotion/communication. Cependant, j'ai l'impression qu'il optimise un succès déjà présente plus qu'ils ne donnent un éclairage à des œuvres qui n'atteignent pas la visibilité suffisante pour être rentable.Malheureusement, certaines dimensions du problème semblent encore et toujours problématiques. Si l’on a évité cette fois les palabres inutiles sur les thèses et autres questions scolaires de l’année précédente, il fut toujours peu de cas finalement des réseaux sociaux et des moyens à mettre en oeuvre pour en faire une véritable arme de guerre (ce qu’elle est indubitablement).
Au doigt mouillé, je serais assez d'accord avec ça. Et + de 70% des ventes en poche, wow.Benedick a écrit :Cependant, j'ai l'impression qu'il optimise un succès déjà présente plus qu'ils ne donnent un éclairage à des œuvres qui n'atteignent pas la visibilité suffisante pour être rentable.
C'est bien de mesurer l'offre en regardant les publications, mais au final pour avoir une vision de l'offre en littérature de l'imaginaire il faudrait avoir des statistiques sur la présence en librairie : - Quelle est la part des librairies qui ont un rayon ? - Quel est le linéaire moyen ? - Combien de références différentes sont proposées ?Après il serait intéressant d'avoir des statistiques sur les ventes, combien de références vendues et sur quelle tendance. Est-ce que le marché de l'imaginaire est stable, en hausse, en baisse ? D'ailleurs en parlant des ventes quand je vois 78% des ventes en poche et 10% des ventes en numérique, je suis assez ... étonné. Ca donnerait du 12% pour du grand format, ce qui me semble très très peu.L'article de l'année dernière qui est donné en référence montrait quand un chiffre relativement inquiétant, les ventes passaient de 5,4 M d'exemplaires à 4,2 M d'unités d'exemplaires entre 2016 et 2017. Si cette tendance s'est poursuivie en 2018 le genre n'a pas beaucoup d'avenirs.Littlefinger a écrit :C'est-à-dire ?mamath1234 a écrit :L'article est intéressant mais si avoir une vision de l'offre est intéressante (avec le nombre de parution, même si il serait intéressant d'avoir des indicateurs sur la présence en magasin), on mesurera quand même le dynamisme par les ventes et l'article ne parle pas des tendances de vente.