301
C'est comme d'annoncer pourquoi Dumbledore est resté célibataire, ça fait partie de la conception générale de l'univers pour un auteur omniscient, mais ça déborde du livre publié.

302
Hum, apparemment, les citations qui se trouvent dans le Sunday Times, en attendant l'interview complet, se résument à ça:
"I wrote the Ron-Hermione relationship as a form of wish fulfilment. That's how it was conceived, really. For reasons that have very little to do with literature and far more with the clinging to the plot as I first imagined it, Hermione ended up with Ron. ""I know, I'm sorry, I can hear the rage and fury it might cause some fans, but if I'm absolutely honest, distance has given me perspective on that. It was a choice I made for very personal reasons, not for reasons of credibility. Am I breaking people's hearts by saying this ? I hope not."
Si on prend les citations seules, il n'est fait nulle part mention de Harry, donc on s'emballe peut-être un peu vite, on a surtout l'impression qu'elle a mis Ron avec Hermione parce que c'était ce qu'elle avait imaginé, même si ce n'est pas le couple le plus crédible à y regarder avec un peu de distance (après tout, les couples qui passent leur temps à s'asticoter et se disputer avant de se tomber dans les bras, c'est quelque chose qui marche bien dans les fictions mais ce n'est pas forcément un idéal dans la réalité).Donc est-ce que le Sunday Times brode à partir de ce simple extrait pour faire vendre du papier ou est-ce que dans l'interview complet que nous n'avons pas encore, Rowling développe et parle effectivement de Harry, ça reste à voir.

304
J'ai du mal à voir ça comme un scoop ou une grande révélation inattendue, j'ai trouvé ces histoires de couples tellement anecdotiques, je me trompe peut être mais j'ai vraiment l'impression qu'on aurait pu changer ces couples un peu comme on veut, le fond de l'histoire n'aurait pas bougé d'un iota, et c'est ce que semble confirmer l'auteur dans cette interview.C'est l'une des raisons qui fait que j'aime beaucoup cette oeuvre et que je me suis même pas posé une seule fois la question de la crédibilité du couple Ron/Hermione, j'ai du mal à comprendre les peurs de l'auteur d'avoir "déçue" son public pour des raisons pareils tant ça n'est que secondaire.Ducoup oui je suis plutôt de l'avis général :P

305
Zakath Nath a écrit :Donc est-ce que le Sunday Times brode à partir de ce simple extrait pour faire vendre du papier ou est-ce que dans l'interview complet que nous n'avons pas encore, Rowling développe et parle effectivement de Harry, ça reste à voir.
On verra ça le 7. :)Mais tout le monde a l'air de le prendre comme ça, donc (certes, ce n'est pas une raison)...De toute façon, Ron n'a jamais servi à rien, non ? :P

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Ben le truc c'est que justement, Ron servait au moins de liant entre Harry et Hermione, puisque les rares fois où il n'est pas là (dans le tome 4 et le tome 7), les deux autres n'ont pas grand chose à se dire en dehors de trucs purement fonctionnels concernant la lutte contre Voldemort, et c'est même dit assez explicitement dans le tome 4. Ils s'aiment beaucoup, ça n'empêche pas, mais on ne peut pas dire que ce soit la franche alchimie.C'est pour ça que j'ai un peu du mal à imaginer Hermione avec Harry à la lecture des livres (et pas en imaginant les livres tels que Rowling aurait pu les écrire maintenant avec du recul). Un grand argument des pro-Harry/Hermione était que Hermione et Ron n'avaient rien en commun et que le second n'avait aucune conversation sorti du Quidditch, le problème c'est que c'est aussi valable avec Harry (d'ailleurs, les seules filles avec qui il sort sont des joueuses de quidditch et la seule fois où il arrive à avoir une conversation détendue avec Cho dans le tome 5 c'est sur le quidditch. Dès qu'elle part sur un autre sujet, il perd pied. Donc Ron le boulet a bon dos, quand même).Après, même si je ne doute pas que les sentiments des personnages les uns pour les autres dans les bouquins sont sincères, je ne trouve pas qu'on nous dépeint les personnages principaux comme vivant le grand amour romantique que si l'un meurt l'autre ne s'en remettra pas (et c'est très bien comme ça), donc imaginer qu'Hermione serait très bien avec quelqu'un d'autre que Ron, c'est très possible, tout comme c'est possible pour Ron, Harry, ou Ginny de vivre avec quelqu'un d'autre (la dernière s'y était d'ailleurs déjà préparé) ça n'en invalide pas pour autant le couple Ron/Hermione.

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Gillossen a écrit :J'en rajoutais bien sûr, mais finalement, en quelles occasions Ron agit-il sur l'intrigue ? J'ai tout de même le souvenir d'un personnage souvent dans la réaction. :)
Dans le 7, quant
► Afficher le texte
. Quelle action ! :rolleyes:

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Il y a quand même une nette différence entre être dans la réaction et ne servir à rien, non :) ? Si on va part là, c'est aussi le cas de Harry ou du trio en général qui ne demande pas spécialement à vivre des aventures extraordinaires mais y sont forcés.Mais dans le tome 1 par exemple, il est celui qui permet à Harry et Hermione de franchir l'échiquier magique de McGonagall.Dans le tome 7 il sauve encore la vie de Harry avant de détruire un horcruxe, permet de se rendre dans la Chambre des Secrets pour permettre à Hermione d'en détruire un autre. Plus globalement il est généralement partant pour aider Harry au même titre que Hermione (aller dans la Forêt interdite malgré sa peur des araignées, l'accompagner au Ministère dans le tome 5 etc., l'accompagner dans sa quête des horcruxes...), il apporte des informations que Harry et parfois Hermione n'ont pas car ils ne sont pas nés dans le monde sorcier (la signification de Sang-de-Bourbe* par exemple), bref, un peu comme Hagrid au début du tome 1 il peut servir de guide au lecteur et au personnage principal. Il est généralement là pour le héros et même si ce n'est pas en faisant des choses spectaculaires. Il permet d'aborder certains thèmes qui ne fonctionneraient pas avec Harry ou Hermione (les complexes liés à ses problèmes d'argent ou le fait d'avoir été précédé par des frères en apparence plus doués que lui) ce qui le rend complémentaire avec Hermione et Harry qui ont d'autres problèmes. Sans même parler de certaines réactions en chaîne (c'est parce qu'il se moque de Hermione dans le tome 1 que celle-ci va se réfugier dans les toilettes, donc elle est menacée quand le troll débarque, donc Harry et Ron vont la sauver, donc ils deviennent tous amis... On enlève Ron et il aurait fallu amener l'amitié entre Harry et Hermione tout à fait différemment, parce qu'au départ, Harry la trouve tout aussi pénible que Ron... Ou alors Hermione aurait été elle-même différente. Ou ce serait Harry qui aurait vexé Hermione, se serait senti coupable et serait allé la sauver mais du coup Harry aurait été un peu différent à son tour. Bref, on a pas fini de refaire le monde.) Il n'est donc pas plus inutile qu'Hermione dont on peut dire aussi qu'elle est dans la réaction (elle n'est jamais celle qui lance les intrigues, tout au plus elle a davantage tendance à prendre l'initiative dans certains cas que ses deux camarades, et donc pas seulement Ron. De plus, ne voir un personnage qu'au travers de son utilité dans l'avancée de l'intrigue principale (et pas juste le soutient qu'il apporte à Harry, ou ce qu'il révèle de Harry par leurs interactions) quand il s'agit d'une histoire d'amitié semble un peu problématique, non? Je trouve que Ron est souvent jugé très sévèrement par une partie des lecteurs d'une façon que je trouve un peu injuste en fait, la conséquence de devoir représenter "M. Tout le monde" et de n'être ni le héros, ni le personnage féminin principal :huh: ?* dans les films c'est d'ailleurs Hermione qui donne l'explication, contrairement au livre, tout comme dans le troisième film où c'est elle qui dit à Sirius qu'il devra les tuer avant d'arriver à Harry, réplique qui est de Ron dans le livre. Ce genre de changements ajoutés au jeu de Grint à certains moments (notamment dans le deuxième film où il cabotine à mort) a à mon avis pas mal desservi le personnage dans l'esprit des gens puisqu'on le réduit pas mal au sidekick timoré du héros alors que le personnage du livre est assez différent.

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Il y a quand même une nette différence entre être dans la réaction et ne servir à rien, non smile ?
C'est pour ça que je disais que je forçais le trait. ;)Mais à part cette histoire d'échiquier (c'est à ça que je pensais) et l'Horcruxe, je ne garde pas de souvenirs impérissables du perso.

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Aslan a écrit :http://entertainment.time.com/2014/02/0 ... -problems/La moitié semble fort discutable...
Certes, mais les points 7 et 9 sont des classiques des chausses-trappes des auteurs : des artefacts si puissants qu'on en envisage pas toutes les possibilités et on se plante. J'avais déja largement souligné le problème du retourneur de temps, d'autres auteurs ont eu des soucis à manipuler le temps. (même Pratchett...). Rowling se vautre suffisamment pour le faire disparaître...Par contre j'avais aps envisagé le coup de la carte du maraudeur. Et pourtant c'est tellement, tellement vrai... Quant à la coupe de feu, elle est le syndrome des mauvais scénaristes, avec un plan du méchant tellement tordu qu'il en devient débile....

316
Concernant le Retourneur de Temps, effectivement Rowling les fait disparaître pour que ça ne devienne pas la solution de facilité, mais en même temps, je ne suis pas convaincue que ce soit vraiment un problème: tel qu'on le présente, le Retourneur de Temps permet à chaque tour de remonter d'une heure, donc déjà, ça doit rendre difficile de retourner plusieurs années en arrière, ce qui exclut la possibilité de remonter à l'enfance de Jedusor pour l'empêcher de nuire, par exemple. Ensuite cela a permit de sauver Buck, mais il faut prendre en compte que Buck n'a jamais été tué, c'est un cas classique de boucle temporelle. Donc dans le tome 4, par exemple, avec un Retourneur de Temps, une fois Cedric tué, Harry n'aurait pas pu revenir en arrière pour le sauver, il n'y a pas de solution miracle non plus.Pour la carte du Maraudeur, il ne faut pas perdre de vue qu'énormément de monde apparait sur la carte et que les jumeaux vont l'utiliser à des occasions précises (quand ils vont sortir dans les couloirs alors qu'ils ne devraient pas y être). Donc ils vont surtout chercher des noms de profs ou Rusard près des endroits où ils sont ou veulent aller, et n'ont pas trop de raison de regarder dans le dortoir de leur frère. C'est peut-être un peu gros mais ce n'est pas non plus invraisemblable (le film a d'ailleurs traité ça autrement puisqu'on a Harry qui regarde la carte sans raison particulière un soir, et justement tombe sur le nom de Pettigrew par hasard et est intrigué).Pour le long passage dans la forêt, c'est vrai que c'est un passage que beaucoup ont trouvé pénible et où la sauce retombait un peu, personnellement ça ne m'a pas dérangée et je n'ai pas trouvé qu'il ne s'y passait rien. C'est un peu comme le tome 5, on peut trouver toutes les longueurs très lourdes et estimer qu'on aurait pu sabrer dedans, et il y en a d'autres qui au contraire apprécient les détails et que ça prenne son temps (si les héros n'avaient pas piétiné dans leur recherche à un moment on aurait trouvé ça un peu trop facile, donc difficile de trouver un équilibre).Pour le Harry/Ginny c'est comme le Ron/Hermione, et ça fait un peu "j'aime pas, donc l'auteur a tort". Hedwig, no comment.Sinon, oui, le plan d'HP4, c'est vraiment le cas du "pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué", cela dit, j'ai l'impression que c'est quand même assez revendiqué que Voldemort est un sorcier extrêmement puissant mais assez stupide. Ou en tout cas très immature et sans aucune logique, complètement aveuglé par son orgueil et ses idées fixes, et on le voit un peu plus à chaque tome (le dernier étant évidemment le pompom). Du coup qu'il agisse comme cela choque moins.Donc pas vraiment convaincue par cette liste, entre ce qui peut être expliqué et ce qui tient des simples goûts (par contre c'est vrai qu'on pourrait dire énormément de choses sur l'enseignement à Poudlard (et le principe de la répartition entre maisons) et sur le fait que Dumbledore, si exceptionnel soit-il, fait quand même d'énormes boulettes en dehors de celles soulignées dans les livres mêmes. Pour quelqu'un présenté comme un grand sage, il commet de sacrés énormités quand même, et il est assez sectaire).

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Zakath Nath a écrit :et sur le fait que Dumbledore, si exceptionnel soit-il, fait quand même d'énormes boulettes en dehors de celles soulignées dans les livres mêmes. Pour quelqu'un présenté comme un grand sage, il commet de sacrés énormités quand même, et il est assez sectaire).
Tu pourrais développer ?

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Le retourneur de temps n'est qu'un gagdget magique, et Rowling utilisant admirablement les boucles temporelles dans son univers nous fit bien comprendre que rien ne pourrait changer le passé. Donc bon, paut être pas si abusé que ça comme objet.Voldemort ayant toujours été à mes yeux le plus gros défaut de ce cycle, le voir agir de manière compliqué et tordu ne me dérange pas. De plus, son plan dans le 4 permet de donner un "alibi" à la disparition de Harry, et de l'envoyer tout de suite où il faut.Ah et aussi :
Remember, Hermione was always the smart one, not Harry.
Bon je crois que l'a tout est dit sur la crédibilité de cette liste...Parce quand même niveau réduction des Harry Potter,j'ai vu pire, mais pas souvent :|Pour Ginny et Hedwige, isem que Zakath Nath.Donc, Voldemort fait des erreurs, Dumbledore fait des erreurs, Harry aussi, mais au finale ça fait partie des failles de ces personnages, etje trouve que ça justifie habituellement bien au vue de leur personnalité.

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Tu pourrais développer ?
Bien sûr :). Déjà, le système des maisons. Qu'il y ait des maisons en soi ce n'est pas un problème, l'école est calquée sur le modèle des école britanniques où ça n'a pas l'air de poser problème.L'ennui c'est qu'ils répartissent les élèves en fonction de leur personnalité. À l'époque des Fondateurs, ça pouvait encore se comprendre, chacun voulait visiblement former en particulier ceux avec qui ils avaient le plus d'affinité et donc les qualités qu'ils mettaient au-dessus des autres. Mais ils ont perpétué le système avec le Choixpeau et là ça se gâte (mais comme c'est une idée de Godric Gryffondor, c'est sensé être une bonne idée, j'imagine.).D'abord on a l'idée que des élèves vont mieux s'épanouir au contact de camarades qui ont le même trait de personnalité dominant (les courageux avec les courageux, les ambitieux avec les ambitieux, les intellectuels avec les intellectuels et ceux qui restent ensemble dans leur coin) ce qui est un peu absurde. En plus, ça a contribué à mettre la maison Serpentard à part: les gens rusés et ambitieux ne sont pas forcément mauvais mais ils sont plus susceptibles d'être tentés par des moyens discutables pour arriver à leurs fins. Si on ajoute à ça l'idéologie de Serpentard vis-à-vis des Sang-Pur avec les élèves qui voudront y aller peut-être précisément pour ça (comme Crabbe et Goyle, vu qu'ils n'ont aucune personnalité, c'est difficile de les répartir en fonction de celle-ci. Donc ils s'y sont probablement retrouvé parce que le Choixpeaux prend les choix en compte), on se retrouve avec une maison qui va se retrouver avec une mauvaise réputation, et qui se replie pas mal sur elle-même à cause de cette réputation et aussi parce qu'elle concentre un plus grand nombre de sorciers qui ont mal tourné et des élèves plus vulnérables aux appels de Voldemort (et c'est pas un ou deux discours du directeur une fois l'an qui va leur faire réaliser que le racisme c'est mal).Quand on avance dans les bouquins, on s'aperçoit heureusement que les personnages ne se résument pas au trait de caractère qui les a envoyé dans une maison: on a des Serpentards capables d'être très courageux, des Gryffondors ambitieux ou même lâches (Pettigrew aurait peut-être potentiellement pu être brave mais il ne remplit jamais ce potentiel), etc.Du coup répartir les élèves dans les maisons de façon totalement aléatoire aurait à mon avis empêcher la situation de pourrir en pas mal d'occasion sans pour autant empêcher les élèves de former des amitiés durables et de faire de leur mieux pour étudier et faire gagner leur maison.Dans le cas de Dumbledore, je ne vais pas revenir sur son côté manipulateur parce qu'en fait j'aime bien ça chez le personnage, ça en fait son intérêt ainsi que le fait qu'il soit faillible mais même en le montrant comme quelqu'un d'imparfait il y a quand même certaines choses sur lesquels les livres ne reviennent pas et je ne sais pas si c'est parce que Rowling n'y trouve rien à redire ou si c'est parce qu'à partir du moment où elle avait démontré que Dumbledore pouvait se planter il n'était pas nécessaire de revenir sur toutes ses actions pour expliquer qu'elles n'étaient pas très heureuses. - à la fin du tome 1, quand il donne tous les points au trio et Neville qui permettent à Gryffondor de remporter la coupe: les héros méritaient ses points, pas de problème de ce côté. Et d'un point de vue de la narration, je comprends l'intérêt de les donner au tout dernier moment plutôt que Harry l'apprenne à l'infirmerie, ce qui aurait été un peu plat. Mais Dumbledore manque quand même de finesse, sur ce coup: il fait croire aux Serpentards qu'ils ont gagné (et même si Rogue les avantagent et qu'ils ne sont pas forcément toujours réglos, rien ne dit qu'ils n'ont pas bossé dur pendant l'année pour arriver en tête) et leur enlève la victoire au tout dernier moment devant tout le monde ce qui est quand même très cruel. Alors oui, ça fait plaisir de voir Drago se faire rabattre son caquet, mais pour le Serpentard lambda qui voit le directeur rajouter des points à la dernière seconde à une autre maison qui se fait ensuite acclamer par les autres, faut pas s'étonner si ensuite il déteste Harry et quand par la suite Dumbledore fait de jolis discours sur l'importance de l'unité, ni croit pas trop. Si Dumbledore avait annoncé les points avant certains l'auraient peut-être quand même mal pris mais ça aurait été moins choquant. Pour un type présenté comme un grand sage Dumbledore n'est pas très fin psychologue.- ensuite quand il dit à Rogue pour le complimenter de son courage que peut-être, on répartit les élèves trop tôt: c'est la seule fois où le système de répartition est un peu remis en cause, mais comme je l'ai dit, c'est la répartition par personnalité le problème, pas une question d'âge. Ensuite Dumbledore voulait faire un compliment à Rogue mais je trouve que c'est assez insultant: ça revient à dire que Rogue est devenu trop bien pour Serpentard et mériterait d'être à Gryffondor qui est bien mieux, plutôt que de reconnaître qu'il y a des sorciers braves également à Serpentard et que Gryffondor n'en a pas le monopole. C'est pour ça que je trouve que Dumbledore est quand même pas mal sectaire derrière ses discours comme quoi les gens doivent s'unir, travailler ensemble, alors que pas toujours consciemment il perpétue la rivalité entre les deux maisons qui a empoisonné l'école depuis la dispute entre deux des Fondateurs et favorise quand même sa maison (après les Serpentards ne sont pas forcément de pauvres victimes de la haine du monde mais Dumbledore ne fait rien pour arranger les choses, empêcher certains élèves de mal tourner à une période où on est influençable pour ensuite dire que les choix c'est vachement important).Cela dit, j'aime beaucoup le personnage que je trouve très intéressant, justement parce qu'il a un côté sombre, mais je ne trouve pas que ce soit un si bon directeur: il est suffisamment puissant pour qu'un terrible mage noir n'ose pas s'attaquer directement à l'école quand il y est, mais être directeur d'école ce n'est pas juste être une présence dissuasive et je le trouve très moyen quand il s'agit de gérer une partie des élèves.

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Zakath Nath a écrit :Concernant le Retourneur de Temps, effectivement Rowling les fait disparaître pour que ça ne devienne pas la solution de facilité, mais en même temps, je ne suis pas convaincue que ce soit vraiment un problème.
Ce n'est pas pour que ça devienne une solution de facilité ! C'est tout simplement parce-que ce serait complètement ingérable pour elle. Imagine de combien de situations difficiles n'importe qui pourrait se sortir avec un retourneur de temps ? Elle a beau entourer l'artefact de tout un tas de recommandations, sa puissance fait vaciller les bases même de son univers. Pourquoi Voldemort n'en parle jamais alors que ce serait un énorme atout pour lui ? Et puis on va donner un outil de cette puissance à une élève certes douée mais toute jeune quand même ? Sérieux !A certains moments il faut admettre que Rowling a voulu jouer avec le temps. Ce serait peut-être pas trop mal passé sur un seul bouquin avec un autre background. Dans cet univers-là, c'est une grosse incohérence ; et elle-même l'a très bien compris puisque hop, disparu, retourneur de temps ? késako ?
Pour la carte du Maraudeur, il ne faut pas perdre de vue qu'énormément de monde apparait sur la carte et que les jumeaux vont l'utiliser à des occasions précises (quand ils vont sortir dans les couloirs alors qu'ils ne devraient pas y être). Donc ils vont surtout chercher des noms de profs ou Rusard près des endroits où ils sont ou veulent aller, et n'ont pas trop de raison de regarder dans le dortoir de leur frère. C'est peut-être un peu gros mais ce n'est pas non plus invraisemblable.
Si c'est invraisemblable. La première chose que n'importe qui fait en tombant sur un outil de ce genre, c'est de regarder sa famille, ses connaissances. D'ailleurs cela aurait pu être valable aussi dans le 2, quand ils cherchent tous après Giny. Mais je ne me rappelle pas à quel moment les jumeaux entrent en possession de leur bien.edit : après recherche, c'est bien à la fin de leur première année qu'ils trouvent la carte. Mais comme elle n'existe pas encore dans l'esprit de Rowling, ils ne peuvent pas l'utiliser pour retrouver leur sœur disparue... Oh mon dieu, encore un trou temporel :lol: