Attention Guigz, ma fatigue n'est qu'une fatigue lovecraftienne, ça vient pas du fait de faire un financement participatif ou même de republier des écrits libres de droit dans une superbe écrin (perso, j'ai
ça sur mon Kindle et ça me suffit amplement).Ce qu'il y a, c'est que rien que sur Ulule avec des éditeurs français, on a eu :- Je suis Providence chez ActuSF- Sur les traces de Lovecraft chez Nestiveqnen- Monographie HP Lovecraft encore chez ActuSF- Gotland pour le Belial- Côté JDR, les Contrées du Rêve et la 7e édition de l'Appel de CthulhuEt j'en oublie sûrement. Sans compter ce qui peut se faire en VO sur Kickstarter, toutes les versions/extensions Cthulhu qu'on peut voir pour les jeux de société et jeux de rôle, et tout ce qui passe par le circuit traditionnel...C'est bon, on a compris, Lovecraft ça ramène du fric facilement, on peut passer à autre chose ? Surtout quand on voit les faibles participations pour des financements participatifs plus originaux comme le Nnedi Okorafor.Et c'est même pas forcément un problème des éditeurs en plus. Surtout que Mnemos gère plutôt bien ses campagnes et fait des trucs intéressants dans le domaine (j'ai pas aimé Jadis mais faut saluer l'initiative, l'intégrale de CAS était vraiment bienvenue, etc.). Mais Lovecraft s'est tellement incrusté dans la culture geek que c'est devenu un mélange de mème facile et d'argument de vente à pas cher. Il y a presque un réflexe pavlovien à crier au génie dès qu'on utilise les mots Lovecraft et Cthulhu dans un projet ; faut voir comment c'est devenu une quasi obligation de mettre un stretch goal KS exclusif lovecraftien dans les campagnes pour des jeux de société.Alors, maintenant qu'on va avoir l'édition ultime de Lovecraft en VF, on peut espérer voir des campagnes de financements participatifs qui essaient de combler de vrais manques dans le paysage francophone de l'imaginaire ?
