Comment décrire, comment parler de la Horde à nouveau sans se répéter ? Beaucoup de choses ont déjà été dites et je crois que ce qu'il faut en retenir c'est que
La Horde du Contrevent est une expérience. Je n'ai jamais lu un truc pareil. Il y aurait apparemment un livre de Serge Brussolo duquel il se rapprocherait mais ne l'ayant pas lu ce fut le choc : le choc du furvent qu'on contre.Même à froid ça me fait encore une forte impression.J'avoue que j'ai quand même eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire (En fait pour répondre à Witch j'ai eu le bouquin d'occas et j'ai pas eu le marque page qui allait avec la version poche. Je pourrais en vouloir à celui qui l'a fait mais je n'y arrive pas vu que j'aurais eu aucun scrupule à faire la même chose
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) et c'était pas tant à cause du début in medias res que des néologismes : pharéoles, les babéoles qu'Osh-Osh se met dans les cheveux et j'en passe...-Il y aussi tout le vocabulaire autour du vent. Néanmoins au fur et à mesure qu'on tourne les pages on se rend compte que ces néologismes et cette unique bande de contre qu'ils traversent contribuent à donner au livre le qualificatif de "livre univers". Et comme l'a souligné Thys ce qui est génial c'est quand on voit ces mots à la consonnance italienne qui apparaissent au beau milieu de cet univers hostile et qu'on voit Oroshi renouer son haïk.J'ai été vraiment à fond dedans à partir du combat Erg/Silène. Parce que c'est à ce moment-là qu'on comprend qu'une Horde c'est plus que vingt-trois pékins qui s'en vont ruiner leur vie à se prendre ce ****** de vent en pleine poire pour en connaître l'origine
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si origine il y a
. Ils sont soudés, ils ne sont qu'un, un bloc, ils sont le Traceur.
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Si Erg avait perdu, Silène aurait tué toute la Horde excepté Golgoth.
Or je crois qu'au début lorsqu'on décrit Golgoth on dit de lui qu'il est celui qui trace mais surtout qu'à lui seul il est la Horde. C'est comme ça que je l'ai compris et que je l'ai toujours bien aimé en dépit de ses manières un peu brusques avouons-le. Et il devient tellement attachant à mesure qu'ils gagnent "l'Extrême-Amont". Plus humains diront certains. Plus humains peut être, mais c'est surtout qu'il perd de lui-même lors de son avancée.
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Accepter de voir sa Horde mourir c'est accepter sa propre mort en quelque sorte. Ainsi à la fin quand Sov dit à quel point Golgoth les fait souffrir quand il leur dit de former le Pack alors qu'il n'y a plus de Firost (et c'était son meilleur ami il me semble, non ?) et que tant d'autres sont partis, on ne peut pas à ce moment-là trouver le Goth égoïste ou du moins c'est comme ça que je l'ai ressenti.
Quand on voit qu'il a le vif de son frère en lui on comprend qu'il ne peut pas les laisser mourir et c'est sa façon de faire avancer sa Horde et donc de se faire avancer. Ca nous amène donc aux personnages et aux temps de parole de ceux-ci :
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On s'est fait arnaquer, hein Gillo ?
Je plaisante of course
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. Ca ne m'a pas dérangé plus que ça vu que par exemple je trouve qu'Arval aurait perdu de son charme à parler plus qu'il ne l'a fait. Maintenant c'est sûr qu'on aurait pu un peu plus entendre certaines personnes comme les artisans mais bon...Ceux qui m'ont le plus plu sont Caracole, Pietro, Steppe et Arval. La Lueur !
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Je l'aimais trop !
Par contre, Coriolis...Qu'est-ce qu'ils avaient tous avec elle ? J'étais effondrée à la fin. Même Pietro ! Pietro ! Désolée lapsus...La fin nous amène à la neuvième forme. Comme il a déjà été dit toute l'explication sur le vif et la neuvième forme d'un coup ça fait un peu beaucoup. J'aurais aimé qu'on la décrive un peu plus cette neuvième forme mais qui sait, dans une suite peur être ?
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Et j'ai pas compris d'où sortait le gosse de l'aéromaîtresse, enfin à quoi il servait si je puis dire.Et même si on savait qu'il allait attérir en "Extrême-Aval" ça m'a fait de la peine pour Sov. Après sa funeste victoire sur la solitude, la compréhension : "Il n'y a pas d'Extrême-Amont".
Merci Tour d'Aer, merci M. Damasio.
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Et qui n'a pas été sensible à cette décaracolisation ?
J'ai failli pleurer même si je le savais." Nous sommes fais de l'étoffe dont sont tissés les vents" Parle pour toi mon cher troubadour...On ne peut pas rester de marbre face à cette boule d'énergie. Le combat à Alticcio est mémorable, même si d'aucuns diront que c'était pour faire ressortir le talent de l'auteur. Et Dieu sait s'il en a. C'est beau, c'est tout et j'ai aimé cette 34ème Horde.
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Maintenant c'est vrai que ça m'a foutu le bourdon de voir que deux ans avaient passé entre deux pages et qu'on apprenait la mort de Callirhoé comme ça, mais d'un autre coté ça m'a peut être plus marqué de l'apprendre ainsi alors ça m'a pas autant gêné que ça.
Mais il y a un truc que je voulais demander. A partir de quand des personnes composent une Horde ?
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Parce qu'on voit bien qu'au fur et à mesure il y a des pertes et donc qu'ils en prennent d'autres.
Je pense aux Crocs. Et on sait que Caracole est arrivé il y a cinq ans et que Coriolis est novice. Donc ce ne seraient pas les personnes parties d'Aberlaas mais celles qui sont là au début du roman qui composent la 34ème Horde ? Je ne pense pas avoir été très claire, tant pis.Pour finir ; La Horde du Contrevent : lisez, contrez, vivez.Monsieur Damasio ce fut un honneur.