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En donc, ça permet d'empocher les frais de distribution, de publicité en librairie, sans parler de la marge du libraire.Bref, j'ai le regret de le dire, mais c'est du grand n'importe quoi : entendez du grand n'importe quoi financier pour l'éditeur, puisque le nombre d'exemplaires vendus risque fort d'être négligeable. Les vrais passionnés de Tolkien préféreront sans nul doute de mettre quelques Euros de plus pour la version papier et les centaines de milliers de francophones qui ont lu le SdA mais n'ont pas encore été tentés d'acquérir ce livre n'ont aucune raison de changer d'avis. Alors que pour une somme réduite de moitié, il y a bien des lecteurs qui sauteraient sur l'occasion.Encore une occasion de constater que la plupart des éditeurs traditionnels ont une compréhension limitée de l'intérêt du livre électronique, ce que m'a confirmé un ami, auteur et ex-directeur de collection de science-fiction.