
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Je crois avoir vu que c'était pour avril. Je croise les doigts pour que ce soit le cas, j'avais beaucoup aimé le premier tome!Aglaranna a écrit :J'ai failli craquer pour le tome deux en grand format, mais vu le prix...ahum, mon banquier n'aurait pas apprécié, et avant de me décider à acheter la vo (j'hésite, j'hésite...), vous ne sauriez pas quand sort le 2nd tome en poche ?(si ça a été dit quelque part, j'ai raté l'info
)
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Bonjour :)Tu trouveras les réponses à ta question ici : /viewtopic.php?t=7053Au passage, c'est plus un spin-off qu'un véritable tome 4 ;)Edit : Grillé par Merwin...Glen a écrit :Salut,Quelqu'un a lu le tome 4 en VO???
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Fini le premier pavé il y a deux jours. Et mon avis reste plutôt mitigé (pas tapay!) même si la tendance est positive (c'est mieux là?). Le grand point fort de l'ouvrage est selon moi l'originalité du système de magie qui permet des scènes d'actions spectaculaires et flamboyantes. Même si les ficelles restent classiques, l'univers, un monde "proto-industriel" (et tout ce qui va avec sociétalement), sert bien la mise en place de la trame et les personnages principaux sont plutôt bien développés même si on aurait peut-être aimé un peu plus.... j'avais parfois une impression de superficialité de par le style concis, simple et peu descriptif (ce qui peut laisser notre imagination s’approprier l’univers proposé... ou pas). Une léger manque de profondeur à mon goût donc... peut-être comblé par les suites?Quoiqu'il en soit, Sanderson mène l'intrigue habilement jusqu'au dénouement final, on reste immergé de bout en bout, avec son lot de surprises et c'est déjà beaucoup! Je ne passerais pas pour le moment à la suite, mais je compte bien à l'occasion me replonger dans l'aventure...
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salut ben j'ai tout simplement adoré ce livre !:)même si j'avoue qu'à partir du 2 eme tome il y avait quelques longueurs et malheureusement c'était beaucoup trop centré sur la spychologie des personnages à mon gout alors que le 1er tome etait déja bien fournie à ce niveau ...Malgré cela j'avoue que ce fut une une heureuse décourverte et je me demande encore comment j'ai pu passer à ce livre depuis si longtemps
ça fait des mois que je tape que des navets niveau fantasy alors la une vraie bouffée du coup après j'ai enchainer sur Elantris alors la pareil
je crois que j'aime vraiment le style de l'auteur , ces systèmes de magie même si là aussi j'avoue que le livre Elantris aurait tenu à être un peu plus approfondie mais il a dit qu'il écrirait une suite alors
Pour moi que du bonheur!
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M'étant assez longuement étendu ailleurs, je recopie ici mon avis sur le premier tome :... je vais aborder des lectures récentes qui sont les deux premiers tomes d'une trilogie de Brandon Sanderson. Mais qui est ce Brandon Sanderson ? Moi qui n'ai pas trop suivi ce qui s'est fait de nouveau en fantasy ces dix dernières années, le nom de Sanderson, rien à voir avec la BO de la Boum, m'est souvent revenu comme parmi les plus cités. Deux choses sur son compte ressortaient souvent. Premièrement il a été désigné pour terminer la saga de la Roue du Temps laissée en friche par le départ de Robert Jordan, on a beau penser ce qu'on veut de ce cycle, l'importance de celui-ci témoigne d'un certain crédit porté à ce jeune auteur. D'autre part il semble souffrir d'une super-activité aigue, un peu le genre de type à s'enquiller deux trilogies dans la même année en en commençant deux autres.Bref, j'ai commencé à lire du Sanderson. A commencer par Elantris, ce qui fait plus ou moins figure si j'ai bien compris de premier roman. J'en parlerais peut-être dans un premier billet, pour résumer la lecture je dirais que l'on sent dans ce roman un bon potentiel de bâtisseur d'univers et aussi justement un côté "premier roman".Deuxième lecture donc avec Fils des brumes, premier tome d'une trilogie dans un univers différent que Sanderson semble vouloir beaucoup développer. Le pitch c'est une ville mégalopolesque concentrant le pouvoir d'un monde dirigé de main de fer par un tyran. Un tyran censé avoir sauvé le monde il y a une paire de millénaires et qui aurait franchement viré droitier depuis, construisant son autocratie autour d'une noblesse découpée en maisons et d'un régiment de religieux tendance SS. Le reste de la population, absolument le reste constitue une caste d'esclaves. Vous avez bien deviné, tout l'objet du roman tourne autour d'une rébellion.Rien de franchement nouveau donc, si ce n'est quand on en vient au système de magie existant. En effet un certain nombre de nobles dispose du pouvoir d'"allomancie". L'allomancie, c'est quoi ? Il s'agit d'avaler un peu de métal et selon le métal consommé on peut utiliser un pouvoir particulier lié au type de métal. Par exemple l'acier permet de pousser du métal à distance, le fer de l'attirer à soi, ou alors c'est l'inverse peu importe. Il y a un nombre limité de pouvoirs qui s'organisent par des couples plus ou moins basés sur l'attraction / répulsion. La plupart du temps on ne peut utiliser qu'un seul métal. Par contre quand un gugusse peut utiliser tous les métaux alors là c'est une sorte de big boss, et on appelle ça un Fils des brumes. Il y a aussi des métaux plus précieux, dont l'un très rare permet de passer en mode bullet time. Ce métal tient d'ailleurs place d'enjeu pour les différents protagnistes.L'intrigue nous fait donc suivre une bande de rebelles s'apprêtant à renverser le gros méchant. Ils sont pour la plupart des sang-mêlés de nobles et sont presque tous dotés du don d'allomancie avec deux Fils des brumes. Le premier est Kelsier, le chef de la rebellion et l'autre s'appelle Vin, une jeune voleuse méfiante intégrant la bande au début du roman. Ensemble ils vont vivre de grandes aventures...J'arrête la pour la présentation, passons à ce que j'ai pensé du roman. Les promesses d'Elantris sont assez bien confirmées, je trouve que le style de Sanderson s'est bien renforcé. C'est assez fluide, sans être simpliste, ça s'enchaîne assez bien. Pas mal d'introspection dans les personnages, on ne crache pas dessus. Sur la forme donc c'est plutôt pas mal. Sur le fond, malgré des aspects très classiques, l'univers est intéressant avec de gros points forts. Le système de magie en particulier, Sanderson a un talent certain pour développer un système inédit, riche et cohérent... et bien exploité. Les combats entre allomanciens sont des passages longuement décrits, très cinématographiques, on imagine très bien des mouvements virevoltants à la Tigre et dragon, des machins partant dans tous les sens sauce Magnéto, bref c'est bien plaisant.Après mûre réflexion je suis un peu plus réservé sur le reste. A part Vin et Kelsier j'ai trouvé les personnages secondaires un peu creux, pas très travaillés. Qui sont-ils, d'où viennents-ils, etc au final j'ai ressenti très peu d'empathie pour eux. Ce qui est étrange pourtant c'est que Sanderson ne ménage pas ces efforts pour nous offrir des scènes où ils sont tous présents, à babiller, à se lancer des vannes pour bien nous montrer que la petite Vin et nous-même par conséquent avons débarqué au sein d'une belle bande de potes balèzes, dans le Scooby gang type Buffy. C'était déjà le cas dans Elantris où la aussi une bande de séditieux se retrouvait à causer coups de putes à table. Cet aspect là m'a fortement rappelé les bandes de héros de Eddings, grosbills et goguenards. Il me semble d'aileurs avoir lu que Sanderson apprécie Eddings et je trouve que cela se voie, à la fois dans ses relations entre ses personnages, l'humour y étant beaucoup présent et dans son soin à construire un univers bâti pile par pile et cohérent. Malheureusement dans mon cas la sauce n'a pas vraiment pris, peut-être y avait-il là un goût trop artificiel pour complètement entrer dans la bande.Cela nous mène au deuxième point que j'ai moins apprécié dans le roman, à savoir sa partie centrale ou plutôt le déséquilibre entre celui-ci et la partie finale. Alors que le gros roman est assez statique, avec des positions qui n'évoluent que peu, le final est comme pour Elantris un véritable feu d'artifice. Un peu comme si on matait pendant deux heures l'assemblée nationale et que tout d'un coup Jack Bauer apparaît tout en sang, matraque Bernarc Accoyer en lui postillonant "where's the bomb ?" et que deux secondes plus tard une explosion retentit. Ce n'est pas tant l'aspect spectaculaire du final, ma foi plutôt bien rendu avec son lot de rebondissements, qui me châgrine. Mais bien d'avoir eu à me taper 500 pages de mecs qui tapent le bout de gras au coin d'une cheminée sans que ça n'ait beaucoup d'importance sur la tournure des évènements finaux.En fait la lecture de ce roman me fait apparaître des impressions assez paradoxales. On passe beaucoup de temps avec les personnages, pourtant je n'ai pas le sentiment de bien les connaître. Même chose pour l'univers, alors que le système de magie bénéficie de traitements très travaillés et que le monde construit repose sur des bases spécifiques, je n'ai pas réellement l'impression de bien connaître la société et la ville décor. Je ne vois pas bien comment s'articulent les segments de la société, quelles sont les relations qui les lient, quelle est l'économie du monde décrit. Il y a une foule d'esclaves qui bossent pour des nobles qui se tirent dans les pattes à des bals sous la houlette du Big Guy, ok, ça a l'air de marcher mais je n'en connais pas beaucoup plus, comme une impression de décor théatral. En contrepartie ce côté carton pâte, assez artificiel, contribue sans doute à l'aspect mystérieux et intriguant de l'univers : qui est le Maître ? qu'a t-il fait il y a des Millénaires ? que sont les Inquisiteurs ? etc Sanderon en garde manifestement pas mal sous la pédale.Ce que je dis peut paraître assez dur mais la lecture de l'ensemble est quand même restée assez agréable. Malgré les disparités de rythme et de profondeur que je peux reprocher, Sanderson sait installer une tension et un mystère qui vont crescendo et aboutissent à un final holywoodien qui ne déçoit pas sur ce côté la. Le premier livre peut aisément se suffire à lui-même, mais on veut en savoir plus, n'est-ce pas ? La suite, Le puits de l'ascencion, dans un prochain billet donc.
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@ Curunir, Merci de partager tes ressentis de manière aussi construite ! :)Le parallèle sinon la parenté avec Eddings m’avait échappée, mais la remarque est assez juste finalement.Faudrait je relise des passages des 2 œuvres pour me faire mon opinion là-dessus. 
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Excellent, j’ai rigolé un bon coup devant mon écran ! :DEt tout à fait d’accord sur les disparités de rythme dans le 1er tome (on les subit nettement moins dans les tomes suivants).Cela nous mène au deuxième point que j'ai moins apprécié dans le roman, à savoir sa partie centrale ou plutôt le déséquilibre entre celui-ci et la partie finale. (…) Un peu comme si on matait pendant deux heures l'assemblée nationale et que tout d'un coup Jack Bauer apparaît tout en sang, matraque Bernarc Accoyer en lui postillonant "where's the bomb ?" et que deux secondes plus tard une explosion retentit. Ce n'est pas tant l'aspect spectaculaire du final, ma foi plutôt bien rendu avec son lot de rebondissements, qui me châgrine. Mais bien d'avoir eu à me taper 500 pages de mecs qui tapent le bout de gras au coin d'une cheminée sans que ça n'ait beaucoup d'importance sur la tournure des évènements finaux.
Sur les personnages, avec le recul c’est assez vrai pour le 1er tome (cependant c’est moins vrai pour les suivants)Pour la ville décor, dans la mesure où les protagonistes passent la plupart du temps en sous-marin, et que les quelques opérations commandos se passent dans les brumes de la nuit c’est plutôt assez cohérent (même si c’est rageant).Pour la société, on a une belle carte avec moult provinces mais finalement on n’en apprend guère plus…… fort heureusement on a apprendra davantage dans les tomes suivants même si la remarque reste valable.On passe beaucoup de temps avec les personnages, pourtant je n'ai pas le sentiment de bien les connaître. Même chose pour l'univers, alors que le système de magie bénéficie de traitements très travaillés et que le monde construit repose sur des bases spécifiques, je n'ai pas réellement l'impression de bien connaître la société et la ville décor.
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En résumé, tu voulais tout savoir dès le premier tome, pleins de descriptions, tous les composants de l'histoire dès le premier tome et ensuite dans les tomes suivants, on s'emmerde royalement comme dans 90% des séries....il y a tellement d'auteurs qui nous font ça...Pour une fois, on a un vrai auteur qui développe son monde, ses personnages et son histoires non pas sur un tome mais sur les trois tomes d' une Série...incroyable, ça existe.Ps: j'ai une autre vision de lecture et pour moi, tes défauts sont des qualités car au final, on a une suite de tome qui forme un tout, complet avec une évolution constante dans les personnages et dans le monde.Combien de fois dans une série, on a pu dire, constater que le second tome est un tome de transition ( pour pas dire dispensable), voir que le dernier tome est inférieur au premier....et bien, c'est la force de Sanderson, non pas sa magie mais le crescendo, la complémentarité des tomes, le relancement continuel de l'histoire.
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Depuis ma critique j'ai lu le deuxième tome. En gros ça reste toujours intéressant mais je retrouve en fait ce qui m'a plu et déplu de manière amplifiée. J'ai trouvé le développement de certains personnages attachant, surtout Sazed mais aussi OreSeur. L'approfondissement du monde est bienvenue et ça ne m'étonne pas que Luthadel n'en soit pas la prise. Et puis Sanderson sait relancer la machine du doute, du mystère, de la menace en relançant les enjeux. Et on obtient bien le twist final attendu. En revancheVoilà j'ai décidé de ne pas lire le troisième tome tout de suite, par risque de me dégoutter inutilement si d'aventure le même schéma se reproduisait. Et puis ce deuxième tome garde toujours l'avantage de presque pouvoir se suffire à lui-même. Au rythme où écrit Sanderson, ne risquons pas l'indigestion. 
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@ ledSteven Brust avait écrit :
Le 3ème est celui que j’ai trouve le mieux écrit, le mieux construit et le plus équilibré dans le rythme, puisque la tension qui sous-tend tout le roman se relâche assez rarement. C’est d’ailleurs dommage que cet équilibre ne se retrouve pas dans les 2 tomes précédents.
Pour qu’une série devienne une saga, les personnages doivent faire évoluer l’univers et l’univers doit faire évoluer les personnages. Et comme tu le dit, Sanderson, malgré quelques défauts, y arrive parfaitement avec un crescendo ville / région / monde.@ Curunir, fine et pointue ton analyse du tome 2 !Si rien ne change, à la fois dans le décor et dans les personnages, au moment où le livre finit, je me sens volé sur la marchandise. Les changements dans l’environnement, les personnages et la tête du lecteur sont les des niveaux les plus importants du « vachement bien ».
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J'ai terminé le 1er tome la semaine dernière et ce fut un gros coup de coeur :)Que ce soit le système de magie, le charisme des deux héros, la façon dont ils s'apprivoisent et dont on s'y attache, les nombreux personnages secondaires, le rythme, le retournement de situation final... tout m'a plu !Alors que j'avais "aimé sans plus" Elantris, j'ai totalement marché avec Mistborn, nettement plus abouti au niveau de la maîtrise de l'intrigue.J'ai hâte de me procurer la suite en poche (prévue pour avril) et de trouver la réponse aux questions laissées en suspens !
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***** ATTENTION SPOILER *********Pour ceux qui ont envie de rire un peu, et qui ont lu la trilogie mistborn ET la roue du temps, Brandon Sanderson a écrit une scène de rencontre entre Kelsier et Moiraine, dans le cadre du combat qui les oppose surle tournoi de Suvudu !c'est génial !