Le Tome 10 sera sous le sapin de mon côté, le père noël m'a vendu la mèche.
Plus qu'à patienter donc, j'ai terminé le 9 il y a quelques semaines (le moins agréable à lire pour moi jusque là, même s'il ne m'a pas fondamentalement déplu)... J'ai hâte !
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Le 12 juillet 2011 paraissait en VO A Dance With Dragons, le 5e tome du célèbre cycle de George RR Martin A Song of Ice and Fire, alors même que la série HBO Game of Thrones venait de débuter sa saison 1 si je ne m’abuse. Un cycle que j’ai dévoré, avec lequel j’ai vibré, sans doute plus qu’avec aucun autre (en tout cas à l'époque) depuis les émoluments de JRR Tolkien. Sitôt ce tome éclusé en anglais, et ayant conscience que la sortie du tome 6 prendrait un certain temps, je me suis vite rabattu sur un autre cycle de Fantasy conseillé à l’époque par d’ardents défenseurs oeuvrant sur le site de la Garde de Nuit (consacré au Trône de Fer), The Malazan Book of the Fallen, ou Livre Malazéen des Glorieux Défunts pour son édition française avortée.
Une série dense, exigeante, d’une profondeur colossale, au background stupéfiant, forte d’une pléthore de personnages complexes et bien peu manichéens, au scénario fouillé et travaillé, au bestiaire original, bref, une série hors-norme dont j’ai très vite saisi la richesse et l’importance. Une série dont la parution française s’était vue interrompre sans guère d’espoir de reprise. A moins que ? Et voilà que mi 2013, alors que ma lecture VO des Malazans me convainc qu’il y a là un cycle littéraire que les français DOIVENT connaître, je me lance dans une aventure folle, celle de traduire ces tomes non francisés, Memories of Ice, puis, de fil en aiguille, House of Chains, Midnight Tides… Je pars de rien ou presque, sans étude de traduction, simplement avec un niveau que d’aucuns jugeront correct en rédaction française et en compréhension anglaise. Je me lance, je travaille,, je me forme, je tâche de m'améliorer pour la partie pratique, et en parallèle je sonde la communauté via Elbakin, et les retours, vos retours, sont unanimement chaleureux. Gillossen prend le temps de m’accompagner, de me rassurer, de m’encourager. Je tâtonne auprès des éditeurs français, avec des retours d’abords inexistants, puis polis, puis intéressés, avec des espoirs, des accords pas loin d’être conclus, de longs mois d’attente, les années passant, puis d’autres encore… jusqu’à 2018 et l’arrivée des éditions Leha.
Je me souviendrai toujours de cette discussion avec Jean-Philippe Mocci au téléphone. Nous ne nous connaissions pas, il avait simplement lu une partie de mes traductions, et il m’a dit en substance que c’était un projet fou, et que c’était pour ça qu’il fallait le faire. La suite, vous la connaissez : Droits achetés, annonce du calendrier de publication, et la traduction de repartir de plus belle, avec un rythme acharné, en tout cas très soutenu, et des exigences évidemment bien supérieures à de modestes écrits amateurs. Nous sommes aujourd’hui le 20 décembre 2022 et le 10e tome du Livre des Martyrs, le Dieu Estropié, vient de paraître en librairie. La boucle est bouclée, le projet, terminé. Comme Leha le clame avec une certaine fierté - et je pense qu’ils ont vraiment de quoi être fiers - “Nous l’avons fait”. Ce cycle réputé intraduisible, impubliable, ce mouton noir de l’édition fantasy française, est désormais disponible en intégralité en librairie dans notre cher pays. Wow.
Je viens très régulièrement rendre visite au forum d’Elbakin pour y suivre plus particulièrement ce topic…Et j’y lis toujours quantité de paroles gentilles, de remerciements à mon égard en particulier. Voici le temps d’y répondre, mais je vais simplement vous retourner les compliments. Merci, oui, mais avant toute chose merci à VOUS, vous tous ici présents qui m’avez soutenu au fil des années depuis presque une décennie maintenant. Merci pour tous vos encouragements, vos petits mots, vos compliments. Vous n’imaginez pas à quel point ils ont pu être importants, à un moment ou à un autre de l’histoire, en particulier quand les nuages refusaient de se dissiper et que l’horizon demeurait invariablement obscurci. Sans cette communauté en tous points exemplaires, ce cycle des Malazéens serait demeuré - sans doute à jamais - cantonné à la langue de Shakespeare. Ne doutez pas un instant de votre importance, car elle est immense ! Et merci, en particulier, à tous ceux qui ont un temps fait force de proposition dans les choix de traduction retenus - ou non d’ailleurs - pour cette adaptation.
Un merci tout particulier à toi, Emmanuel. Plus que les autres encore, tu connaissais la difficulté de cette entreprise, tu connaissais les obstacles à surmonter, les murs à franchir, les océans à traverser. Et pourtant tu as toujours été là, d’abord pour me soutenir, pour m’encourager, même quand tout espoir paraissait perdu. Tu m’as écouté, tu m’as épaulé, toujours. Tu m’as prêté tes contacts, tu m’as mis en relation, tu m’as aiguillé dans les méandres du milieu fantasy français, tu m’as orienté, réorienté. Tu m’as fait rencontrer des tas de personnes passionnantes et passionnées avec qui j’ai échangé pendant des heures - sans compter nos échanges à nous, encore plus longs. Et puis tu as toi aussi mis les mains dans le cambouis. Tu as donné de ta personne sur ce cycle en endossant une bonne part de la traduction pour ton compte, avec sérieux, envie et professionnalisme. Tu m’as aidé, relu, annoté, conseillé, souvent avec succès mais pas toujours - je me dis que parfois, j’aurais dû me montrer moins “obtus” sur certains points, et j’en ai payé ensuite les conséquences ! Alors merci pour tout, Gillo, merci, merci et encore mille mercis. Vous tous qui lisez ces pages, vous n’imaginez pas à quel point l’implication - et l’importance - d’Emmanuel a été grande dans cette histoire. À te lire, je sens chez toi un certain soulagement à l’idée de tourner la page après toute cette folie “traductoriale” (si je peux m’exprimer ainsi), et je te comprends ô combien car je sais que de ton côté ça n’a pas été facile tous les jours, c’est le moins que l’on puisse dire, avec des plannings tendus, des pages Word qui se sont enfilées à toute vitesse et un niveau de texte VO assez vertigineux. Sache que ma gratitude envers toi n’en est que plus grande !
Bien sûr je ne saurais exprimer l’immensité de ma reconnaissance et de ma gratitude - là encore - envers les Editions Leha en général et Jean-Philippe Mocci tout particulièrement. L’entreprise était folle dès le départ, elle l’est demeurée tout du long de ces cinq années, et pourtant la machine Leha a gardé le cap et tenu bon jusqu’au bout, malgré les difficultés nombreuses et variées rencontrées tout au long du chemin. Nombre d’éditeurs auraient lâché l’affaire à mi parcours, quand un nombre encore plus grand de professionnels frissonnaient même à l’idée de se lancer dans une telle démence. Et pourtant le Livre des Martyrs est arrivé à son terme, ça y est, c’est un fait, et c’est grâce à vous tous. Grâce à votre persévérance et à votre passion, les lecteurs francophones vont pouvoir lire jusqu’à son terme ce cycle de fantasy à nul autre pareil. Qu’ajouter de plus ? Longue vie aux Editions Leha, et puisse ce pari insensé relevé avec brio vous valoir une longue et belle carrière dans le milieu ô combien difficile de l’édition française spécialisée. Avec à la clé, je l’espère, d’autres pépites qui ne demandent qu’à arriver jusqu’à nous ! A commencer par la Voie de l’Ascendance. Et qui sait ? Le monde Malazéen est loin d’avoir livré tous ses secrets. Jean-Philippe, je te l'ai dit, je te le redis et je peux te garantir que je n'ai pas fini de te le répéter : sans toi, sans ton implication (sans faille), sans ta passion (colossale), sans ton professionnalisme (jamais ô grand jamais pris en défaut), sans cette confiance (folle !) que tu m'as accordée, rien, je dis bien rien n'aurait été possible. Ce dernier merci est donc pour toi, et il vaut autant que la somme de tous les autres - et plus encore !
Épilogue. À l’heure où j’écris ces lignes, le tome 6 du Trône de Fer se fait encore et toujours attendre… Vous ne trouvez pas ça amusant, vous ?
Une série dense, exigeante, d’une profondeur colossale, au background stupéfiant, forte d’une pléthore de personnages complexes et bien peu manichéens, au scénario fouillé et travaillé, au bestiaire original, bref, une série hors-norme dont j’ai très vite saisi la richesse et l’importance. Une série dont la parution française s’était vue interrompre sans guère d’espoir de reprise. A moins que ? Et voilà que mi 2013, alors que ma lecture VO des Malazans me convainc qu’il y a là un cycle littéraire que les français DOIVENT connaître, je me lance dans une aventure folle, celle de traduire ces tomes non francisés, Memories of Ice, puis, de fil en aiguille, House of Chains, Midnight Tides… Je pars de rien ou presque, sans étude de traduction, simplement avec un niveau que d’aucuns jugeront correct en rédaction française et en compréhension anglaise. Je me lance, je travaille,, je me forme, je tâche de m'améliorer pour la partie pratique, et en parallèle je sonde la communauté via Elbakin, et les retours, vos retours, sont unanimement chaleureux. Gillossen prend le temps de m’accompagner, de me rassurer, de m’encourager. Je tâtonne auprès des éditeurs français, avec des retours d’abords inexistants, puis polis, puis intéressés, avec des espoirs, des accords pas loin d’être conclus, de longs mois d’attente, les années passant, puis d’autres encore… jusqu’à 2018 et l’arrivée des éditions Leha.
Je me souviendrai toujours de cette discussion avec Jean-Philippe Mocci au téléphone. Nous ne nous connaissions pas, il avait simplement lu une partie de mes traductions, et il m’a dit en substance que c’était un projet fou, et que c’était pour ça qu’il fallait le faire. La suite, vous la connaissez : Droits achetés, annonce du calendrier de publication, et la traduction de repartir de plus belle, avec un rythme acharné, en tout cas très soutenu, et des exigences évidemment bien supérieures à de modestes écrits amateurs. Nous sommes aujourd’hui le 20 décembre 2022 et le 10e tome du Livre des Martyrs, le Dieu Estropié, vient de paraître en librairie. La boucle est bouclée, le projet, terminé. Comme Leha le clame avec une certaine fierté - et je pense qu’ils ont vraiment de quoi être fiers - “Nous l’avons fait”. Ce cycle réputé intraduisible, impubliable, ce mouton noir de l’édition fantasy française, est désormais disponible en intégralité en librairie dans notre cher pays. Wow.
Je viens très régulièrement rendre visite au forum d’Elbakin pour y suivre plus particulièrement ce topic…Et j’y lis toujours quantité de paroles gentilles, de remerciements à mon égard en particulier. Voici le temps d’y répondre, mais je vais simplement vous retourner les compliments. Merci, oui, mais avant toute chose merci à VOUS, vous tous ici présents qui m’avez soutenu au fil des années depuis presque une décennie maintenant. Merci pour tous vos encouragements, vos petits mots, vos compliments. Vous n’imaginez pas à quel point ils ont pu être importants, à un moment ou à un autre de l’histoire, en particulier quand les nuages refusaient de se dissiper et que l’horizon demeurait invariablement obscurci. Sans cette communauté en tous points exemplaires, ce cycle des Malazéens serait demeuré - sans doute à jamais - cantonné à la langue de Shakespeare. Ne doutez pas un instant de votre importance, car elle est immense ! Et merci, en particulier, à tous ceux qui ont un temps fait force de proposition dans les choix de traduction retenus - ou non d’ailleurs - pour cette adaptation.
Un merci tout particulier à toi, Emmanuel. Plus que les autres encore, tu connaissais la difficulté de cette entreprise, tu connaissais les obstacles à surmonter, les murs à franchir, les océans à traverser. Et pourtant tu as toujours été là, d’abord pour me soutenir, pour m’encourager, même quand tout espoir paraissait perdu. Tu m’as écouté, tu m’as épaulé, toujours. Tu m’as prêté tes contacts, tu m’as mis en relation, tu m’as aiguillé dans les méandres du milieu fantasy français, tu m’as orienté, réorienté. Tu m’as fait rencontrer des tas de personnes passionnantes et passionnées avec qui j’ai échangé pendant des heures - sans compter nos échanges à nous, encore plus longs. Et puis tu as toi aussi mis les mains dans le cambouis. Tu as donné de ta personne sur ce cycle en endossant une bonne part de la traduction pour ton compte, avec sérieux, envie et professionnalisme. Tu m’as aidé, relu, annoté, conseillé, souvent avec succès mais pas toujours - je me dis que parfois, j’aurais dû me montrer moins “obtus” sur certains points, et j’en ai payé ensuite les conséquences ! Alors merci pour tout, Gillo, merci, merci et encore mille mercis. Vous tous qui lisez ces pages, vous n’imaginez pas à quel point l’implication - et l’importance - d’Emmanuel a été grande dans cette histoire. À te lire, je sens chez toi un certain soulagement à l’idée de tourner la page après toute cette folie “traductoriale” (si je peux m’exprimer ainsi), et je te comprends ô combien car je sais que de ton côté ça n’a pas été facile tous les jours, c’est le moins que l’on puisse dire, avec des plannings tendus, des pages Word qui se sont enfilées à toute vitesse et un niveau de texte VO assez vertigineux. Sache que ma gratitude envers toi n’en est que plus grande !
Bien sûr je ne saurais exprimer l’immensité de ma reconnaissance et de ma gratitude - là encore - envers les Editions Leha en général et Jean-Philippe Mocci tout particulièrement. L’entreprise était folle dès le départ, elle l’est demeurée tout du long de ces cinq années, et pourtant la machine Leha a gardé le cap et tenu bon jusqu’au bout, malgré les difficultés nombreuses et variées rencontrées tout au long du chemin. Nombre d’éditeurs auraient lâché l’affaire à mi parcours, quand un nombre encore plus grand de professionnels frissonnaient même à l’idée de se lancer dans une telle démence. Et pourtant le Livre des Martyrs est arrivé à son terme, ça y est, c’est un fait, et c’est grâce à vous tous. Grâce à votre persévérance et à votre passion, les lecteurs francophones vont pouvoir lire jusqu’à son terme ce cycle de fantasy à nul autre pareil. Qu’ajouter de plus ? Longue vie aux Editions Leha, et puisse ce pari insensé relevé avec brio vous valoir une longue et belle carrière dans le milieu ô combien difficile de l’édition française spécialisée. Avec à la clé, je l’espère, d’autres pépites qui ne demandent qu’à arriver jusqu’à nous ! A commencer par la Voie de l’Ascendance. Et qui sait ? Le monde Malazéen est loin d’avoir livré tous ses secrets. Jean-Philippe, je te l'ai dit, je te le redis et je peux te garantir que je n'ai pas fini de te le répéter : sans toi, sans ton implication (sans faille), sans ta passion (colossale), sans ton professionnalisme (jamais ô grand jamais pris en défaut), sans cette confiance (folle !) que tu m'as accordée, rien, je dis bien rien n'aurait été possible. Ce dernier merci est donc pour toi, et il vaut autant que la somme de tous les autres - et plus encore !
Épilogue. À l’heure où j’écris ces lignes, le tome 6 du Trône de Fer se fait encore et toujours attendre… Vous ne trouvez pas ça amusant, vous ?
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J'ai des difficultés à concevoir la rentabilité de la publication des 10 volumes. Je me demande comment fait l'éditeur pour retomber sur ses pattes.
Plusieurs messages cryptiques sur cette aventure éditoriale aiguisent ma curiosité, mais je reste quoiqu'il en soit heureux d'avoir pu découvrir cette série. J'ai lu des avis assez critiques -voire au vitriol- sur la traduction de certains volumes mais n'ayant lu ni la version originale, ni les traductions précédentes je ne saurai en juger. S'attaquer à Erikson était un pari fou de la part d'un amateur qui a du représenter un investissement considérable : je remercie vivement Ser Garlan de l'avoir tenté et à Gillo de l'avoir soutenu, épaulé et rejoint car sans cela le livre des martyrs me serait resté inaccessible.
Plusieurs messages cryptiques sur cette aventure éditoriale aiguisent ma curiosité, mais je reste quoiqu'il en soit heureux d'avoir pu découvrir cette série. J'ai lu des avis assez critiques -voire au vitriol- sur la traduction de certains volumes mais n'ayant lu ni la version originale, ni les traductions précédentes je ne saurai en juger. S'attaquer à Erikson était un pari fou de la part d'un amateur qui a du représenter un investissement considérable : je remercie vivement Ser Garlan de l'avoir tenté et à Gillo de l'avoir soutenu, épaulé et rejoint car sans cela le livre des martyrs me serait resté inaccessible.
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Ser Garlan a écrit :Ce cycle réputé intraduisible, impubliable, ce mouton noir de l’édition fantasy française, est désormais disponible en intégralité en librairie dans notre cher pays. Wow.
Merci à toi pour ta persévérance. C'est en grosse partie ce qui m'a donné envie de lire cette série. J'ai acheté tous les tomes lors de leur sortie (en physique et numérique).
Maintenant que le tome 10 vient de sortir je vais enfin attaquer le tome 1 !
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J'ai lu des avis assez critiques -voire au vitriol- sur la traduction de certains volumes mais n'ayant lu ni la version originale, ni les traductions précédentes je ne saurai en juger.
Bah, ce n'est, certes, pas le cas de tous, mais on sait bien qu'une partie de ces avis-là proviennent de gens, dont certains étaient bien connus ici

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Bientôt 200 pages du tome 10 et il faut me rendre à l'évidence : je suis dégouté d'Erikson.
ça m'a plu jusqu'au tome 6 mais tous les autres tomes m'en auront fait voir par leur côté lançinant et ce début de dernier tome n'échappe pas à la règle.
Il me reste 1000 pages à lire et pour moi c'est clairement l'Everest à gravir avant la libération.
ça m'a plu jusqu'au tome 6 mais tous les autres tomes m'en auront fait voir par leur côté lançinant et ce début de dernier tome n'échappe pas à la règle.
Il me reste 1000 pages à lire et pour moi c'est clairement l'Everest à gravir avant la libération.
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J'ai terminé le tome 10 entre mes copies (et bien plus rapidement qu'elles d'ailleurs). Ce fut un coup de cœur absolu. J'ai adoré, j'ai jubilé, j'ai vibré. Je l'ai dévoré. Avant de l'ouvrir je me demandais vraiment si la fin serait à la hauteur du cycle. Elle a en vérité plus que répondu à mes attentes et apporte une conclusion particulièrement aboutie. Nulle attente ici d'un onzième tome : on comprend parfaitement où l'auteur voulait en venir et contempler la trame dans son ensemble est impressionnant.
Un cycle que je relirai surement dans dix ans.
Un cycle que je relirai surement dans dix ans.
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En plein dans le 9ème, que je voulais lire en disposant du tome 10, et je suis un peu comme Guigz désemparé par l'exigence constante d'Erikson. La multiplication des personnages empêche souvent de s'immerger, il faut raccrocher les wagons avec les tomes précédents, les enjeux demeurent encore parfois artificiellement cryptiques. Pourtant il faut lui reconnaître une belle plume et des passages prodigieux, mais il m'est difficile d'imaginer relire le cycle prochainement. C'est donc pour le moment une certaine déception, il avait les moyens, en embrassant moins, de proposer un récit bien plus marquant.