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Misanthrope a écrit :Je les trouve très réussies... Je me pencherai sûrement sur cette trilogie dans pas longtemps!!
Ah? vous les trouvez réussies ??? incompréhension, mais il faudrait que je les voie en taille réelle pour vraiment argumenter_ sans prétentions autres que mon propre ressenti, hein! on dirait que je ne suis pas la bonne personne pour tester les couv' ... En tout cas, je suis aussi intéressée par les livres, et vos avis sur le cycle ;)

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Dark Schneider a dit :
Pareil, je les trouve médiocre ces couv', on sent le truc fait à l'arrache.
Effectivement elles manquent d'imagination ces couvertures, mais cela reste du Didier Graffet qui nous fait fait une incursion dans les terres de Mad Max qui sont assez loin de ses thèmes de prédilection.
Le pire c'est que celles de la 1ère édition était largement plus belles et travaillées.
C'est pas faux du tout. La 1ère surtout m'avait laissé une très bonne impression.
L'avantage des nouvelles couvertures c'est d'offrir une unité visuelle aux 3 tomes.Je reviendrais sur le fond plus tard, car l'ambiance entre Mad Max, la Tour Sombre, et Pale Rider n'est pas pour me déplaire !

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Albéric a écrit :Je reviendrais sur le fond plus tard, car l'ambiance entre Mad Max, la Tour Sombre, et Pale Rider n'est pas pour me déplaire !
Ah, voilà qui fait plaisir ! :)Pas forcément le plus ambitieux de Gemmell, mais finalement l'un de mes cycles préférés dans le genre.

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Finalement ce fut une bonne idée de Bragelonne de rééditer et de compléter Les Pierres de Sang.Un cycle de 3 petits tomes de quelques 300 pages, cela repose des grandes sagas qui n'en finissent pas…Chaque suite reprend des éléments des tomes précédents tout en développant de nouveaux.Ambiance à la « Mad Max » car :Les personnages évoluent un univers post-apocalyptique sombre et violent.Eh oui, au cas où vous ne l’auriez pas remarqué les Enfants de l’Enfer c’est pas des gentils !!!Donc on pensera à Violence Jack, Mad Max 2 & 3, Hokuto no Ken, Waterworld, The Postman, Le Fléau, Jéricho.Mais aussi et surtout à la très riche littérature SF dédié aux lendemains de fin du monde : je ne citerais que le méconnu Malevil de Robert Merle (le récit de 6 survivants d’un château du Massif Central).On retrouve tous les archétypes du genre : les tribus retournés à l’âge de pierre, les mutants dégénérés et cannibales, les animaux de zoo ou de laboratoires retournés à l’état sauvage, les fanatiques religieux, les savants fous ou bienveillants, les survivants qui ont maintenu intact les merveilles technologiques de l’avant et qui veulent reconstruire un monde meilleur que l’ancien, les survivants qui réinventent outils et machines pour avant tout sauver leur peau dans un monde hostile.Sans oublier les néo-fachos guidés par un illuminé qui pense être la solution à tous les problèmes…Ambiance à la « Tour Sombre » car :Un loup solitaire froid et silencieux, limite asocial et psychorigide qui se voue entièrement à une quête insensée (retrouver la cité de Dieu Jérusalem, sinon Dieu lui-même pour John Shannow) dans un univers western qui mélange magie et technologie…On pense immédiatement au personnage de Roland dans la saga La Tour Sombre de Stephen King.L’ambiance du tome 4 colle d’ailleurs vraiment bien à cette saga malgré les différences de rythme.Toutefois on n’est pas du tout ici dans une série de fantasy urbaine.Le terme de Rollynd associé aux guerriers nés qui ne renoncent jamais est-il une référence explicite ?Tout le cycle tourne autour des sipstrassi capables d’opérer magie blanche et magie noire,
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Ambiance à la « Pale Rider » car :A défaut d’Une Bible et un fusil, on aurait pu nommer ce cycle « 2 Bibles et 1 colt » !!!Du début à la fin, on baigne dans une ambiance éminemment western tendance crépusculaire !Jon Shannow, qu’on suit une bonne partie de sa vie malgré les ellipses, ressemble à la fois à John Wayne et Clint Eastwood. Et à Roland bien sûr, mais Stephen King s’était lui-même inspiré de Clint Eastwood.On retrouve donc pionniers, fermiers et éleveurs, villes fantômes et villes champignons, saloons et tripots, communautés villageoises puritaines et prêtres véhéments, shérifs autoritaires et bande de hors-la-loi, édiles bienveillants et notables corrompus…Et évidemment le thème de la frontière et de la vaillance des hommes braves face à la nature et aux sauvages est récurrent sinon omniprésent (comme dans les westerns et la mentalité américaine).J’ai choisi la référence à Pale Rider car comme Clint Eastwood dans ce film, Jon Shannow est toujours accompagné par les ennuis et les tragédies (qu’elles le suivent ou qu’il les provoque…).Et puis on a droit à 3 fins très classe car pas de happy end pour Jon Shannow !! :boromir:Tome 1
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Tome 2
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Tome 3
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Il y a quantité de choses à dire sur ce cycle, et j’ai du louper pas mal de trucs alors à vous la parole !PS :J’ai commis une erreur car j’ai lu cette série avec la BO de Mad Max 2 de Brian May en arrière fond sonore.J’aurais du me faire une playlist intégrant les œuvres d’Ennio Morricone pour une complète immersion !

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On se laisse facilement tenter.J'ai un peu l'impression que c'est du western-fantastique vu la couv' du tome 1 ^^ En plus l'integrale a 10 euros ... pourquoi pas :)

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@ Azhrei
J'ai un peu l'impression que c'est du western-fantastique vu la couv' du tome 1
C'est du western-fantastique, mais ce pas que du western fantastique !Mais je crois avoir fait le tour du sujet 5 messages plus haut. :sifflote: ;)

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Vu la descriptions que tu en as faite , ça m'intéresse carrément^^ surtout le passage ou tu écrit :-A défaut d’Une Bible et un fusil, on aurait pu nommer ce cycle « 2 Bibles et 1 colt » !!!Du début à la fin, on baigne dans une ambiance éminemment westerns tendance crépusculaires !Jon Shannow, qu’on suit une bonne partie de sa vie malgré les ellipses, ressemble à la fois à John Wayne et Clint Eastwood .ça ferait un bon début pour lire du western :)

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J'attaque également l'intégrale Jon Shannow avec Le loup dans l'ombre (vraiment pas original ce titre, et puis Gemmell devait vraiment être un fanatique des loups...). Au passage, il faudrait peut-être renommer ce topic car le titre "L'Homme de Jérusalem" qui n'est pas le titre original n'est désormais plus utilisé par brag'. En tout, c'est du Gemmell pur jus, donc hyper addictif! Et cet univers de western post apocalpytique ça change et j'adore ça. En tout cas, j'ai beaucoup pensé au film Le Livre d'Eli et je me demande si la comparaison n'est pas fortuite!! J'espère juste que Le loup ans l'ombre n'est pas un gros navet comme l'est le film avec Denzel Washington...

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Et voilà, terminée cette trilogie. (qui pour le coup est une vraie trilogie, avec certes un débaut et une fin, mais pas un roman unique comme le SDA).A 10 euros l'intégral, je pense qu'on ne peut pas se planter.Verdict d'ensemble : c'est positif!Je ne vais pas revenir sur le pitch de départ, juste dire que l'on passe un bon moment en compagnie de Jon Shannow, dans ce monde de western apocalytpique. Enfin surtout de western, car c'est vraiment cet aspect là qui ressort le plus.Ce qui est intéressant aussi, c'est de voir une certaine évolution dans l'écriture de Gemmell. Alors que les 2 premiers tomes sont des oeuvres presque de jeunesse pour lui (sa période année 80) le dernier tome est lui plus tardif, écrit en 94, et je l'ai trouvé à vrai dire largement supérieur aux 2 1ers!!(je dois avouer avoir éprouvé une certaine lassitude à l'entame du tome 3, lire autant de gemmell en si peu de temps, étant donné qu'en plus cette saga est emprunte de moral et de reflexions sur la violence et la foi de façon un peu répétitive, ça pouvait gaver mais finalement dès que l'intrigue s'emballe j'ai été absorbé par ce bouquin).Et oui car dans La pierre de sang Gemmell élabore une intrigue beaucoup plus complexe (et n'est pas à l'abri de certaines incohérences, à vérifier lors d'une relecture), à coup de voyages dans le temps et dans l'espace, d'emprunt à M. Moorcock, de nombreux rebondissements et coup de théâtres, des scènes fortes et une excellente bataille finale. Et c'est également dans ce 3ème tome qu'un des gros défauts des 2 précédents tend à s'atténuer : les seconds rôles deviennent plus attachants et gagnent en profondeur! Le loup dans l'ombre était un Gemmell sympathique mais trop classique dans le fond et la forme (passé le contexte western) et aux persos secondaires à peine esquissés (le sidekick Batik n'est vraiment pas un perso mémorable...), L'ultime sentinelle appronfondit l'intrigue, la complexifie, introduit un personnage féminin bien plus intéressant que celui du 1er tome, et pas mal de rebondissements, puis enfin ce Pierre de sang qui apporte des réponses, promène le lecteur et essaye de l'égarer, surprend, approfondis tous les personnages, et offre surtout une vraie conclusion à cette saga Jon Shannow (la toute fin est vraiment excellente!).Donc au final, une chouette trilogie qui gagne en qualité à chaque tome.(outre l'influence évidente du filme Pale Rider, je pense que l'on peut aussi citer un autre film d'Eastwood, l'excellent Josey Wales hors la loi, notamment pour la bataille finale du dernier tome).

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Premier tome de cette trilogie fini...Je ne saurai dire quel est mon sentiment à la suite de cette lecture.C'est prenant certes, les personnages sont sympas, le cadre original... mais bon... Je n'ai jamais été un fan des combats aux armes à feu. je suis plus un partisan des combats au corps à corps avec quelques objets tranchants...Lecture à continuer tout de même, ce personnage de Jon Shannow est intrigant. pour l'instant loin d'être le meilleur Gemmell que j'ai pu lire mais distrayant quand même.

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Misanthrope a écrit :Je n'ai jamais été un fan des combats aux armes à feu. je suis plus un partisan des combats au corps à corps avec quelques objets tranchants...
Je trouve personnellement que la Fantasy avec des armes à feu est quelque chose d'assez sympathique et que cela apporte beaucoup au genre. Ce Gemmell est d'ailleurs l'un de mes préférés car même si l'on reste dans du Gemmell le cadre est plus original que dans beaucoup de ses autres romans.Après le seul problème c'est qu'on se retrouve avec des ennemis qui ne savent plus tirer quand ils se retrouvent face au héros.

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Après le seul problème c'est qu'on se retrouve avec des ennemis qui ne savent plus tirer quand ils se retrouvent face au héros.
Bien vu, cependant est-ce que ça n'est pas surtout le problème des héros de manière général (je me demande hein) ? car même dans un univers plus médiéval, leurs adversaires ont souvent du mal à les toucher que ce soit avec une épée ou des arcs. Après dans un univers "avec des flingues" c'est peut-être encore plus flagrant étant donné qu'il y a moins de corps à corps.

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C'est vrai que c'est aussi le cas dans un univers médiéval :D Mais l'auteur peut expliquer ça en prétextant que le héros c'est entraîné depuis des années et qu'il a à faire à des grouillots. On retrouve ce problème sur tous les supports (livre, film, BD, jeux vidéo). En même temps voir un héros super classe tomber sous les balles du premier homme de main venu serait réaliste mais un peu dommage pour la suite du scénario :mrgreen: