Bon, Zelazny c’est comme Farmer, Vance, Leiber et quelques autres, c’est un peu inscrit dans mes gènes (soyons modeste, disons ma culture). Compte tenu de la déprime générale constatée, liée au fait que Lord Demon soit un One Shot, je rappelle gentiment que Zelazny a écrit bien autre chose que la série des Princes d’Ambre ou ses quelques livres inspirés de la mythologie indienne. N’en déplaise à la biographie inscrite sur le site (pitié, pas taper !).

Déjà, j’ai compté 26 ouvrages de cet auteur chez moi (45 pour Vance, j’avais jamais compté !). Approximatif à une ou deux réédition près. Y compris les ouvrages communs avec Saberhagen, Sheckley and Co.Si j’enlève les 10 ouvrages de la série Ambre, on se rend bien compte du défaut ! Enfin une bonne nouvelle !A priori, Ambre a complètement écrasé les différentes œuvres de l’auteur. A tort. Comme on a pu le constater avec Lord Demon. Zelazny est un auteur absolument éclectique (à la Farmer… Il va nous lâcher avec son Farmer celui là ! Le plus drôle c’est que je les ai longtemps confondus…).Tellement éclectique qu’on ne sait pas quand on est dans la Fantasy ou dans la SF. Fi de la distinction, franchement je n’en tiendrais pas compte, sauf cas clairement avoué.Pour moi (moi, ça veut dire ‘zopinion perso’), l’œuvre majeure de Zelazny, c’est un livre très mince, bien loin de la série Ambre : l’Ile des morts. Une ode Wagnérienne (pas l’écrivain, mais l'autre, le Joe Satriani de l’époque). A ne pas rater.Et aussi, en vrac, non exhaustif :L’oeil de chatLa pierre des étoilesLe sérum de la déesse bleueL’enfant de nulle partTerre mouvanteLe maitre des ombresFranc sorcierPlus SFUn pont de cendresL’homme qui n’existait pasJe n'ai ne sais pas ceux qui sont réédités ou non.Le delta, ce sont les ouvrages ‘indiens’ plus ceux écrits en collaboration, un recueil de nouvelles (livre d’or de PP, sautez dessus quand vous en voyez un, c’est une mine d’infos !) et Lord Demon évidement.J’ai bien du en oublier un quelque part.Au passage, j’ai vraiment l’impression que certains ‘zoteurs’ un peu anciens (Cf. début du post) ont vraiment été sévèrement desservis par une politique d’édition éclatée dans le temps et dans les différentes maisons ainsi que par les rouleaux compresseurs des séries/têtes de séries.

Je vais finir par ouvrir un post ‘Oldies but goodies’ !