Et Jant fume des clopes, sniffe de l'héroïne et bouffe des pizzas. (héros de l'année de notre guerre)De mon côté, cela ne m'a pas du tout gêné. Au contraire, ce mélange m'a plu. Depuis trop longtemps, les auteurs de fantasy se mettent des barrières, et cloisonnent un genre où l'imagination devrait être le maître mot.ZeddAlbéric a écrit :Garett boit de la bière, pas du whisky Ballantine...Tatlos boit du klava, pas du thé Tetley ou Lipton...
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@ SaffronOui en uchronie on peut se permettre tout plein de trucs ! Mais dans ce cas autant bien fignoler son univers.Oui les alcools forts slaves étaient à base de grains avant d'être à base de pommes de terres.Mais était-ce vraiment de la vodka telle qu'on le conçoit aujourd'hui ?Avec un peu de chance, Ethan Itkho passera par là et nous renseignera...
@ ZeddOui mais l'Année de Notre Guerre de Steph Swainston c'est de la Weird Fantasy présentée et assumée comme telle.C'était bien barré en jouant sur l'ambiguïté entre fantasy / urban fantasy. Mélange réussi mais pas forcément plaisant.De manière générale, je ne suis pas sûr que tous ces mélanges soient dus à une démarche visant à faire de l'imagination un maître mot, mais plutôt parfois à des choix de facilité (on se s'enquiquine pas à inventer un univers ou une ambiance).Plaquer notre quotidien moderne sur un univers de fantasy est-ce un choix d'originalité ou un choix de facilité ? -_-S'il y avait une vraie originalité c'était dans le côté polar urbain du Baiser du Rasoir tel qu'on peut le retrouver dans les séries télés US qui était intéressant et bien fichu, et j'ai signalé qu'il y avait là matière à creuser.


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On va s'éloigner du sujet, mais moi j'ai toujours trouvé dommage que l'on mette le qualificatif weird sur de la fantasy pas si étrange que cela.Albéric a écrit :Oui mais l'Année de Notre Guerre de Steph Swainston c'est de la Weird Fantasy présentée et assumée comme telle.C'était bien barré en jouant sur l'ambiguïté entre fantasy / urban fantasy. Mélange réussi mais pas forcément plaisant.
Ni l'un ni l'autre. Mais tu reconnaîtra que 99% des auteurs s'astreignent à produire de la fantasy dite d'inspiration médiale, et c'est bien dommage. Sincèrement, si les anachronismes sont embêtants en littérature historique, en fantasy, je trouve ça chouette et rafraîchissant.De manière générale, je ne suis pas sûr que tous ces mélanges soient dus à une démarche visant à faire de l'imagination un maître mot, mais plutôt parfois à des choix de facilité (on se s'enquiquine pas à inventer un univers ou une ambiance).Plaquer notre quotidien moderne sur un univers de fantasy est-ce un choix d'originalité ou un choix de facilité ? -

Là, je suis bien d'accord. :)ZeddS'il y avait une vraie originalité c'était dans le côté polar urbain du Baiser du Rasoir tel qu'on peut le retrouver dans les séries télés US qui était intéressant et bien fichu, et j'ai signalé qu'il y avait là matière à creuser.
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1) Faudrait savoir si ça doit être comme dans notre vrai moyen-âge de chez nous pour ne pas choquer ou si ça doit être cohérent avec le monde d'aujourd'hui.2) Renseignements pris, plusieurs des marques de vodka les plus connues aujourd'hui sont à base de grains (Zubrowka, Eristoff, Smirnoff, Sobieski...). Apparemment, c'est même la principale source de production de vodka.Albéric a écrit :Oui les alcools forts slaves étaient à base de grains avant d'être à base de pommes de terres.Mais était-ce vraiment de la vodka telle qu'on le conçoit aujourd'hui ?
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@ HerberfolSur le coup j'attendais un spécialiste de la question, à savoir le Cerbère de la Porte Ethan Itkho, mais grâce aux connaissances précises d'Herbefol concernant la vodka, on se couchera moins cons ce soir !@ Zedd
J'essairai de te répondre dans le sujet dédié aussitôt que faire se peut.On va s'éloigner du sujet, mais moi j'ai toujours trouvé dommage que l'on mette le qualificatif weird sur de la fantasy pas si étrange que cela.
9 auteurs de fantasy sur 10 s'inspirent du Moyen-Âge. Le problème c'est qu'ils s'inspirent tous d'un Moyen-Âge anglo-saxon coincé entre Robin des Bois et Ivanhoé. C'est dommage car il y a autant de Moyen-Âge que de civilisations/cultures/pays/régions...Mais de tout cela, on avait déjà parlé ici et pages précédentes...Quand aux anachronismes en fantasy, ils sont souvent rafraîchissants...Mais il s'agit tout le temps des mêmes, cela l'est nettement moins !Le Baiser du Rasoir fait figure de Nicholas Le Floch coincé entre Hard Boiled et Dark Fantasy ! :lol:Avec son unité de lieu ( Rigus pour ne pas dire Basse-Fosse), l'univers reste à développer... Une bonne surprise qui sait ?Ni l'un ni l'autre. Mais tu reconnaîtra que 99% des auteurs s'astreignent à produire de la fantasy dite d'inspiration médiale, et c'est bien dommage. Sincèrement, si les anachronismes sont embêtants en littérature historique, en fantasy, je trouve ça chouette et rafraîchissant.
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Le problème vient du terme employé : "vodka".Et pour complaire à la requête de mon camarade AlbéricHerbefol a écrit :1) Faudrait savoir si ça doit être comme dans notre vrai moyen-âge de chez nous pour ne pas choquer ou si ça doit être cohérent avec le monde d'aujourd'hui.2) Renseignements pris, plusieurs des marques de vodka les plus connues aujourd'hui sont à base de grains (Zubrowka, Eristoff, Smirnoff, Sobieski...). Apparemment, c'est même la principale source de production de vodka.Albéric a écrit :Oui les alcools forts slaves étaient à base de grains avant d'être à base de pommes de terres.Mais était-ce vraiment de la vodka telle qu'on le conçoit aujourd'hui ?



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Mince, j’ai oublié de répondre à Ethan Iktho...
Merci d’avoir apporté tes connaissances sur les « brûle-gueule » slaves. 

Disons que c’est présenté comme du médiéval fantastique, que ce n’est pas vraiment le cas et que l’auteur ne s’est pas vraiment donné la peine de souligner sa différence, alors qu’il semblait avoir largement les moyens de le faire.Si j'adopte son point de vue, le seul problème de Polansky, c'est de ne pas avoir suffisamment souligné qu'il situait son histoire dans un monde "autre". Pas assez de distanciation donc : le lecteur s'attache aux détails.
Je note la réflexion pour l'avenir, car je l'ai trouvé assez pertinente.PS ailurophile : Liza est-elle toujours une adorable petite vérole poilue ?PS JOphobe : ouf, c’est fini, on peut passer à autre chose…Pas assez de distanciation donc : le lecteur s'attache aux détails. Et on peut aussi jouer de l'effet miroir :C'est le LECTEUR qui ne veut pas entrer dans l'univers et l'histoire décrits.
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Avec le recul sur l'année en cours chez Brage, je trouve que le Baiser du rasoir est le meilleur titre qu'ils ont sortis en nouveautés.Autant sur la manière de traiter le sujet, que sur la ville en tant que personnage à part entière ou sur le côté polar bien mené.Mais comme beaucoup de titres chez Brage dernièrement, j'ai quand même l'impression que rien n'est poussé jusqu'au bout, comme si il manquait un élément pour rendre le tout crédible ou rendre les personnages attachants voir charismatiques. Le "héros" est sympa, mais il ne restera pas dans ma mémoire.Dans le même genre en fantasy des bas fonds, j'ai préférer celui paru chez l'Atalante "Princes de la Pègre"
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Je viens de finir le bouquin. C'est clair que ce n'est pas la révolution du genre mais je me suis laissé facilement prendre dans l'histoire. C'est bien conçu, bien écrit (même si la "plume" n'est pas exceptionnel). Un univers sombre plutôt maîtriser, même si via le nombre de peuples présent ne serait-ce que dans Basse-Fosse, on sent un monde cogner aux portes de Rigus mais qui n'entre jamais (une phrase à la limite de la poésie et de la nulité, qui dit mieux ?).Le Prévot est un anti-héros classique, mais la présence du "je" nous permet de le percevoir d'une façon différente (les sensations apportés par ses shoots chroniques ect...).La fin du tome 1, comme dit plus haut dans le topic, est effectivement un peu étrange mais pas désagréable, sauf dans la forme.
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