J'ai fini La Tour Sombre.
Bordel.
J'ai pas aimé.

J'ai pas aimé comme quand un prof n'aime pas voir un élève doué lui rendre un devoir prometteur mais dans lequel celui-ci s'égare parfois totalement. J'ai pas aimé comme quand ce prof en question voit que l'élève tente quelque chose sans pour autant rendre une copie qui fasse qu'on s'en relève la nuit.
J'ai pas aimé comme quand un prof met un 11/20 à un élève doué en somme.
Que dire de ce septième et dernier tome si ce n'est qu'il me semble qu'il incarne à lui seul le chaos du jardinier, de l'écrivain qui narre sans jamais structurer ? C'est vraiment cette impression qui m'est restée durant l'intégralité de ma lecture.
Rédigé sans aucune structure (je l'ai vraiment senti comme ça), l'histoire alterne entre des moments géniaux et superbement décrits
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Le sauvetage de King qui est selon moi le meilleur moment de l'histoire
à des moments juste pourris, et dieu sait qu'il y en a
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Tout ce qui va tourner autour de l'inutile Mordred dont l'apport au récit est vraiment mineur finalement
Et que dire de cette fin ?

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Et que dire de l'apparition du Roi Cramoisi dont on nous parle depuis longtemps et qui apparait et disparait comme dans un mauvais niveau de jeu vidéo.
Alors certes, on peut se dire que la mise en abime est plutôt bien vue et que la toute toute fin est finalement plutôt bien logique (et comment conclure autrement quelque part ?), mais il reste finalement une impression de gachis.
J'ai tellement senti durant ces sept tomes qu'à peu près tout pouvait être mieux raconté, avec moins de lenteurs tout en prenant aussi le temps de développer davantage un univers que finalement on appréhende relativement peu quand il s'agit du monde de la Tour Sombre.
En résumé, je suis content d'en avoir enfin terminé avec ce cycle. Ce n'est clairement pas une lecture que je recommanderai. Le premier tome est juste trop chiant pour être une bonne porte d'entrée, c'est long, parfois très long même et la fin est finalement décevante (King reconnait d'ailleurs un peu tout ça dans sa postface, ce qui me fait lui pardonner un peu le temps que j'ai investi dans son cycle. Faute avouée à moitié pardonnée comme on dit

)
Dommage.
