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Posté : mer. 30 juin 2010 20:11
par Luigi Brosse
Albéric a écrit :Peut-être suis-je distrait mais je ne crois pas avoir vu de remarques sur la musique composée pour accompagner l'œuvre ???
Si on en a un peu parlé, mais peu comparativement au livre.

Posté : jeu. 1 juil. 2010 21:26
par Reonoard
J'ai eu la possibilité grâce à Albéric, que je remercie encore, d'écouter la bande son de la Horde du Contrevent.Mon avis est mitigé, je suis d'abord surpris : c'est bien mieux que je ne l'imaginais, les compositions sont davantage que des sons ou musique d'ambiance, il s'agit d'un véritable travail de composition.Cependant, j'ai été gêné par la présence de paroles dans quelques unes des chansons : non pas par les textes, juste les mots : je pense que j'aurais été gêné dans ma lecture si l'on m'avait "parlé" en même temps.Si je relis la Horde du Contrevent, je m'essaierais à combiner les deux, textes et sons.Pour ceux qui, comme moi, n'ont que la version poche et voudraient en savoir un peu plus sur le compositeur, Arno Alyvan, j'ai découvert son site perso : ArnoAlyvan.

Posté : ven. 2 juil. 2010 13:24
par burrich
Merci pour le lien!!! :DPremière écoute plutôt une bonne surprise, connaissais les 4 titres du site dédié à La Horde.... Le reste n'est pas mal non plus...

Posté : ven. 2 juil. 2010 20:24
par Kitty
J'ai terminé ce livre pendant mes vacances qui ont été marquées par un horrible vent qui faisait voler le sable à la côte Belge... Coïncidence? :)Sinon j'ai plus qu'adoré ce livre, il m'a fortement marquée, et j'y repense souvent depuis que je l'ai terminé (il y a de ça 3 semaines). Maintenant j'hésite à me l'acheter en grand format, plutôt que ce "vilain" poche (oui, j'en ai trouvé un exemplaire encore disponible ^^).

Posté : ven. 2 juil. 2010 21:47
par Reonoard
Des exemplaires, il en reste quelques uns sur chapitre.com (je n'ai aucun lien avec ce site, évidemment).

Posté : lun. 5 juil. 2010 21:59
par Lorhkan
Je n'ai pas encore lu entièrement les 25 pages de ce sujet, mais je livre quand même ma modeste critique, postée sur un autre site :
Lorhkan a écrit :Comment mettre autre chose que la note maximale ?Impossible tant ce livre tient du chef d'oeuvre, que dis-je, EST un chef d'oeuvre !Tout ou presque est réussi, et de quelle manière !L'auteur nous démontre que la littérature de l'imaginaire n'est pas incompatible avec une vraie recherche stylistique : champ lexical basé sur le vent, y compris au travers de néologismes ou bien de détournements de noms communs, description du vent par des signes de ponctuation, identification des personnages par des signes distinctifs au début de chaque paragraphe, style littéraire différent en fonction des personnages...Et les personnages justement, parlons-en ! Composé de 23 éléments tous différents, certains attachants, d'autres plus radicaux comme Golgoth le traceur, "chef" de la Horde qui ne vit que pour une chose : trouver l'Extreme Amont, l'origine du vent. Le cheminement de la Horde nous est décrit de manière polyphonique, c'est à dire à la première personne, mais avec des changements de narrateur très régulier, identifié comme dit plus haut par un idéogramme le représentant au début de chaque paragraphe. Déroutant, mais au final tellement prenant !Le début du roman nous met d'ailleurs tout de suite dans le bain de la Horde, avec une lutte acharnée contre un vent d'une puissance inouïe, que les hommes appelle le furvent. Le vent, le vent, toujours le vent ! Il est vraiment le personnage principal du roman, tout tourne autour de lui. Il y a même toute une cosmogonie basée sur le vent : l'air par exemple n'est qu'un vent immobile, ou bien l'eau est un air plus dense, ralenti. Riche idée !Tour à tour quête initiatique, puis carrément roman philosophique (sans toutefois en avoir la lourdeur, pour quelqu'un comme moi qui ne suis pas adepte de ce genre), il devient impossible de lâcher ce livre, tant l'envie de suivre la Horde jusqu'au bout est plus forte que tout. Et même si la fin se laisse deviner bien avant d'être arrivé à la conclusion, il faut bien avouer qu'elle est tout simplement parfaite.Bardé de scènes d'une beauté à couper le souffle (que je ne rapporterai pas ici, par égard aux heureux futurs lecteurs), véritable ode au mouvement et au lien unissant les êtres (ceux qui ont la chance de vivre une amitié forte ou bien l'amour n'en seront que plus touchés, peut être même jusqu'aux larmes, certains passages à ce sujet sont tout simplement sublimes...), La Horde du Contrevent mérite sa place dans n'importe quelle bibliothèque.Car oui, je l'ai déjà dit, mais ce roman est un chef d'oeuvre.
Dur de repartir sur un autre livre tant celui m'a chamboulé, subjugué. Il me fait même peur, car je crains d'avoir du mal à me remettre sur un roman un peu moins ambitieux...En tout cas, c'est un énorme coup de coeur, comme j'en ai rarement connu. Ma critique ne lui rend d'ailleurs pas justice, tant je peine à faire passer mes sentiments à travers mes mots. Mais vraiment, je ne suis pas sorti indemne de la Horde du Contrevent.Merci Monsieur Damasio.

Posté : lun. 5 juil. 2010 22:40
par burrich
Personne ne peut en sortir indemne(à moins de ne pas accrocher du tout : si si, il y en a...)..... Mais j'ai déjà dit ce que j'en pensais plus haut.... Pour ma part cela fait un mois et tout me paraît fade à côté.... Pendant au moins 10 jours je n'ai rien pu lire du tout..... Avec de telles œuvres, il y a comme un deuil à faire. Et ça prend du temps... J'envisage bien sûr une relecture dès que le souvenir se sera assez estompé.....Et tu as raison Lorhkan, remercions Monsieur Damasio....

Posté : jeu. 5 août 2010 16:59
par Eothain
Bonjour,j'ai fini la Horde dimanche dernier... Tâchons de rester sobre quand la plus juste des pensées touche mieux par sa simplicité : les hordiers et leur quête m'accompagnent désormais...un livre monde, une narration fouillée, ça fouraille et ça te claque directe... un conte philosophique qui emmène dans une épopée d'où les personnages attachants ou détestables te collent à la peau comme une chemise d'arlequin chaude et réconfortante. Une bouffée d'air frais balancée en bourrasque vive ou en brise fraiche et sucrée... le vent est partout et même dans chacune de mes cellules, comme y dirait ! et puis le lien... le lien...Le lien est le coeur...Ce livre, je le conseille partout, dès que je rencontre quelqu'un qui me semble susceptible d'être touché je lui met le nez dedans, sûr de mon coup !Cet auteur en est à son deuxième livre, lisez le premier "la Zone du Dehors" c'est du même acabit !

Posté : jeu. 5 août 2010 17:03
par Witch
un bon 10 quoi ! hein quoi ? désolée :jesors:

Posté : jeu. 5 août 2010 18:03
par Eothain
t'es dure Witch !!mais tellement raison... vraiment c'est fade à dire... mais bon ! quand même, partageons !je voulais tout de même rajouter un mot sur la bande originale du livre composée par Arno Alyvan. Pour les mélancoliques du livre, les musiques soufflées et balancées hachées douces ou fulgurantes replongent dans le livre mais sans artifice en laissant toute latitude à chacun de forger ses souvenirs, goûter à nouveau les mots et les émotions apprises dans la lecture. J'ai senti que le compositeur avait intégré et quasi incarné le livre.Procurez-vous l'édition de La Volte, elle est très jolie et bien faite, le disque est compris dedans !Une réticence tout de même, un petit hôla-vous-emballez-pas, qui ne fait que rendre le livre meilleur et l'auteur plus attendu encore :j'ai ressenti un essoufflement (pour un bouquin où le vent est omniprésent c'est un comble !) durant trois ou quatre chapitres, au milieu. Étrangement, je parle d'essoufflement alors que cette phase du livre est très intense en terme d'aventures et de péripéties, pour autant c'est bien un essoufflement, trop de péripéties étouffantes quasi anecdotiques quand la matière première de la Horde est si intense et finalement pas suffisamment tressée pour le lecteur ! J'aurai souhaité, personnellement, plus de lenteur et de profondeur dans l'exploration des liens et de chacun... Ensuite ça reprend de plus belle jusqu'à la fin, lente et longue à venir, couvée et chérie...La fin m'a mise là... par terre... à bout de mots, séché et gonflé à la fois...Et puis il y aurait tellement à dire sur la cosmogonie et les fondements philosophiques... mais laissons cela... ça deviendrait trop, et puis Damasio lui-même cherche à atteindre "la sobriété qui suggère", alors suivons ces mots.mais tout de même : un bon 10 quoi !

Posté : ven. 6 août 2010 23:23
par Witch
Le partage et l'échange étant pour moi deux des très belles raisons de vivre (y'en a plein d'autres d'ailleurs) merci pour ton opinion pleine de vie et d'enthousiasme ;) Et non crois moi, je ne suis pas dure, juste parfois tranchante comme une pierre mal taillée. Rien que le vent ne réussira pas à éroder :)

Posté : lun. 9 août 2010 08:30
par Ramaloce
j'ai fini ce week end ce livre, que je n'ai lu qu'à cause des critiques que j'ai lu sur elbakin, alors merci à tous ! :Dce livre est incroyable, j'étais assez sceptique sur l'idée de départ, mais dès que les premières pages sont lues, on veut comprendre à quoi ça rime de contrer, qu'est ce qu'ils vont découvrir ou gagner en atteignant l'extrême-amont, etc... je ne serais pas plus longue, d'autres ci dessus ont parlé bien mieux que moi du livre !

Posté : jeu. 19 août 2010 10:10
par André valentie
La horde, pour moi aussi le meilleur livre depuis bien longtemps, peut être par son côté inclassable, car sinon, il existe d'autres chef d'oeuvres comme Hypérion ( dans le genre claque magistrale ).Un français qui mériterait largement le prix Hugo, en tout cas !

Posté : sam. 28 août 2010 22:56
par Eorlingas
Comment trouver les mots pour évoquer ce livre ? Ce chef d'oeuvre littéraire qui use justement de ceux-ci avec tant de vivacité, de précision, d'équilibre et de sensibilité qu'ils semblent toucher jusqu'à notre propre intimité. Le premier mot qui me vient à l'esprit est "plénitude".Cet auteur semble avoir mis une grande part de son âme dans son oeuvre, sa création. J'avais abordé ce livre avec la connaissance de la "note" d'Elbakin.net et en ayant rapidement survoler ce sujet (en évitant les spoilers). Je suis donc carrément parti avec l'a priori d'un livre hors norme qui portais le lecteur au delà des sommets. Et la Horde m'a emplit de ses vifs cumulés, et m'a porté au-delà de la quête de l'Extrême Amont.La nature même du livre ne me porte pas à chercher à le "décortiquer". Il porte en lui une certaine essence de ce qu'est une "quête" : le chemin que l'on parcours, les rencontres que l'on fait, les sentiments que l'on partage, les affinités, les amitiés et les amours que l'on ressens ou que l'on vit. Après ce livre chaque petite brise nous parle et s'adresse à l'intimité de notre imaginaire, grâce à l'histoire de la Horde du neuvième Golgoth.Pas de comparaison, pas de critique, pas de mots pour expliquer la trace que va me laisser ce livre. Peut-être qu'après cette lecture on peut dire que la Horde est en chacun de nous...Parois je me disait qu'en effet ce livre n'était de la fantasy épique, celle qui fait vibrer ma corde sensible. Mais en se décalant légèrement du regard habituel et se replaçant dans la perception de la Horde, sa quête est hautement épique, embrasse la nature de son propre monde et raconte l'affrontement les plus grandes forces (magique ?) de son univers. Tous les personnages ont leur force, leur faiblesse, leur intérêt dans la quête et le récit... je retiens particulièrement l'emblématique Caracole qui semble touché par son verbe et son vif au divin de la bande de contre.Par moment j'avais l'impression d'être au-delà d'un livre et des mots qu'il contient... la sensation de suivre les fils de pensées tressées par le vent, peut-être.

Posté : lun. 30 août 2010 15:49
par Coeurdechene
Je reviens des Conventions après avoir enfin rencontré Alain Damasio et discuté avec lui. J'ai donc enfin acheté la Horde et je vais enfin pouvoir le lire et découvrir cet engouement pour une œuvre que je n'ai pas encore commencé.Je reviendrais bien sûr sur le sujet pour laisser mon impression une fois que je serais passé à l'acte !

Posté : lun. 30 août 2010 18:49
par Gillossen
Ah, tiens, justement, en passant, petite information... :) De la bouche de l'auteur lui-même, le roman est à "dominante fantasy". :)

Posté : mar. 7 sept. 2010 16:36
par dwalan
Holala, j'ai fini le livre, je suis donc en train de lire les 500 messages sur ce sujet, mais j'ai peur de ne pas faire l'unanimité... car je n'ai vraiment, mais alors vraiment pas aimé ce roman...Déjà, contrairement à :
Gillossen a écrit :Ah, tiens, justement, en passant, petite information... :) De la bouche de l'auteur lui-même, le roman est à "dominante fantasy". :)
, moi j'ai trouvé que c'était un pure roman de SF : gadgets scientifiques (dans le récit et dans la prose) à toutes les pages (pour reprendre une expression employée par Gillossen en 2005 (y a prescription ?)), explications philisophico-techniques qui durent des pages, souci de l'auteur de tenter de tout expliquer, tout détailler, et quand on ne sait pas on dit que c'est un chrone rare (là où on fantasy on parlerait de magie).J'entends déjà Foradan me rappeler qu'il a expliqué de manière très claire lors de la Convention qu'un outil technologique que l'on ne comprend pas est souvent apparenté à de la magie... mais dans le cas de ce roman j'ai vraiment l'impression que les chrones sont un fourre-tout pour les détails que l'auteur n'arrive pas à placer dans ses explications à rallonge...Et certains semblent porter aux nues le changement fréquent du narrateur :blink:... personne n'a remarqué que Martin change de narrateur à chaque chapitre dans le Trône de Fer ? Personne n'a remarqué que Robin Hobb change de narrateur à chaque chapitre dans les Aventuriers de la Mer ? J'espère trouver des explications quelque part à ce sujet...Oui, j'espère trouver de très nombreuses explications, car je crois que je n'ai pas du tout, mais alors pas du tout saisi la fibre (la trace ?) de ce roman, ça doit être pour ça qu'il ne m'a pas du tout plu.Bon, je vais aller finir de lire les 25 pages de ce dossier pour y chercher des amis car je crois que je viens de me faire bon nombre d'ennemis avec ce message !

Posté : mar. 7 sept. 2010 17:48
par Witch
:lol::lol::lol::lol: Bon alors pour commencer, chacun ses mauvais goûts et j'espère bien que le fait d'aimer ou de ne pas aimer tel ou tel roman n'est pas ce qui produit des amis ou des ennemis. J'ai comme le sentiment qu'on est une fois de plus devant le syndrôme "trop d'attente tue le plaisir" (mais je ne dis pas que tu es malade hein !) mais je peux me tromper. Je ne vais pas répondre à tous tes questionnements, mais deux points : * La lecture que l'on fait des détails dépend aussi de la sensibilité de chacun : pour moi je n'ai souvenir d'aucun gadget technologique, mais plutôt d'outils très ingénieux fabriqués à partir de bouts de ficelles (les nasses, les traineaux...). Cela me semblait assez proche d'une débrouillardise digne des habitants de Pern (mais comme certains considèrent que la science fantasy n'est pas de la fantasy, cela va plutôt dans ton sens) ou bien de Robinsons. * Oui effectivement il y a d'autres auteurs qui utilisent les points de vue multiples. Mais l'intérêt des personnages de la Horde c'est qu'ils sont quasiment tout le temps tous ensemble au même endroit. Quelqu'un, Gillo il me semble, avait déjà soulevé le fait que les voix de certains hordeux n'étaient finalement pas très entendues. Alors oui dans un groupe il y a ceux qui ont le verbe haut et ceux dont la voix est plus discrète donc de ce point de vue, il y a peut-être "survente" de la notion voix multiples. Alors si merci on avait remarqué pour Martin, même moi :D mais on ne peut pas dire qu'il y ait "surprise" dans le fait que des personnages ennemis ou en tout cas pas du même bord donnent des visions très différentes de la même situation. Sauf que là on est dans un groupe compact, un pack. Dans une mêlée même si les piliers et les secondes lignes n'ont pas tout à fait la même vision (et vu où est la tête de ces derniers c'est normal) n'empêche qu'ils poussent tout ensemble dans la même direction et dans le même but aussi précis et quasi "bourrin" (si, si c'est un petit peu bourrin une mêlée) que la Horde. Je ne crois pas qu'on puisse dire que Tyrion, Jon et Cersei soient tout à fait des personnages vivant la même scène en même temps avec le même but. Pour Hobb je peux pas dire malheureusement le point de vue unique de son personnage principal ne m'a pas donné envie d'avoir accès aux autres :mrgreen: mais c'est peut-être parce que la moelle (heeeum non rien) de Fitz m'a échappée tout autant que la fibre des Hordeux t'a soufflé aux oreilles sans entrer :) Et que le message de début de Sov ne s'adressait pas à toi ;) Bon pour les chrones, d'autres s'en chargeront mieux que moi :)

Posté : mar. 7 sept. 2010 18:23
par Foradan
C'est bien, tu as écouté ;)Cependant, je nuancerais un peu : les hordiers, c'est les membres d'une expédition scientifique vers un mystère qui confine à l'ésotérisme (en témoin les "voeux" que les abrités leurs confient).C'est à rapprocher des expéditions vers la source du Nil, au coeur de telle forêt, à la recherche de tel mystère.On tente de l'expliquer scientifiquement, mais...parfois...fumble, on y arrive pas avec les moyens et les connaissances dont on dispose. L'inconnu met à mal les tenants de la science et se révèle "magique".La Horde ne comprend pas tout, et Damasio a fait le choix que le narrateur lecteur ne soit pas plus savant que les héros, on découvre au même rythme qu'eux, le rafalant en moins dans les narines.Pour le point de vue multiple, Damasio ne l'a pas inventé, mais la disposition des symboles pour représenté qui parle m'a touché, c'était visuel et plus recherché que "Sov dit...pietro répond...Oroshi s'exclame"

Posté : mar. 7 sept. 2010 18:27
par Merwin Tonnel
Et certains semblent porter aux nues le changement fréquent du narrateur blink... personne n'a remarqué que Martin change de narrateur à chaque chapitre dans le Trône de Fer ? Personne n'a remarqué que Robin Hobb change de narrateur à chaque chapitre dans les Aventuriers de la Mer ? J'espère trouver des explications quelque part à ce sujet...
Cette polyphonie n'était pas pour moi la principale qualité de la Horde du Contrevent, mais ce n'est en tout cas pas du tout comparable aux différents PoV de Martin ou de Hobb. Dans ces derniers cas (et de nombreux autres avant et après eux), il s'agit d'un point de vue extérieur avec une narration à la troisième personne. Le style de l'écrivain reste donc le même. Dans le cas de la Horde Damasio a essayé (réussi ?) a donné une voix à plusieurs personnages de la Horde (dire tous serait un mensonge) en adaptant son style de narration à la première personne en fonction du personnage concerné.