J'ai fait le plein récemment :
Cowboys & envahisseurs : Même avis que Siriane et Dragonnia. On aurait sans doute pu tirer plus du thème, et j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs, mais dans l'ensemble le télescopage des deux univers est plutôt sympa et distrayant. Puisque des mentions ont déjà été distribuées à Craig et Ford, j'en décerne une à l'actrice aux yeux clairs (me rappelle plus le nom) et au chien.
La planète des singes : Après la demi-déception du film de Burton, c'est une réussite, de mon point de vue, d'autant que l'angle d'attaque est malin, et très bien exploité. (Mes confuses, Gillo, je sais bien qu'il y a un topic dédié, mais je fais un lot, là, comme dirait Raymond Douglas Davies

)
La Défense Lincoln : Dans ce créneau pourtant ultra exploité, du solide. Les gens qui apprécient ce genre ne s'ennuyeront pas une seconde. Un savoir-faire évident qui ne déçoit pas.
Drive : Pas réussi à accrocher. J'ai trouvé que l'acteur principal faisait gland minimum, et l'actrice quiche pas cuite. Quant aux méchants, ils ne sont pas crédibles une seconde (la palme à Ron Perlman, le pigiste avoué du film).
Limitless : RRRR. Une petite perle. Un glandouilleur en phase quasi terminale de néantitude existentielle prend la pilule du bonheur et de la réussite, et aussitôt tout baigne et l'avenir est à lui, avec le monde en paquet-cadeau. Mais que se passe-t-il quand il n'a plus de pilules ? Avec De Niro en prime, qui rappelle foutrement DSK dans certains plans (je parle de la tronche, dans un rôle de businessman.)
Sherlock Holmes : Les mystères de Londres : Un ratage à peu près complet. Holmes fait gamin, rien à voir avec l'original. A la limite on peut imaginer que le scénar se voulait dans l'ambiance de
La Ligue des Gentlemen Extraordinaires, mais tout est tellement mal ficelé que rien ne colle.
Punisher: War Zone, pour finir (mais j'étais fatigué) : Du sous-Steven Seagal période fatigué, lui aussi, mais sans Steven Seagal (pas de problème, la relève est assurée). Le seul bon point est la qualité des trucages quand le sang gicle du crâne des 10 000 enfouraillés que le héros (?) dézingue avec ses 350 flingues. Après 1mn30, ça fait un peu juste. A côté, celui avec Dolph Lundgren est un chef d'oeuvre. Du coup, tiens, je vais me coucher.
