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Merci pour l'info mais ce n'est pas ce dont je parle en fait car j'avais déjà eue connaissance de ce jugement.Ton article traite d'un détournement de la loi Lang alors que je parle de la loi traitant de l'interdiction de vente à perte.Les deux sont liés mais la loi qui s'y appliquent ne sont pas les mêmes, et j'aimerai bien savoir comment ils détournent cette loi.
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Merci Stupidboy pour cet article "éclairant" !Elänwe, t'inquiètes pas, c'est sans rancune ... c'est normal qu'on s'échauffe un peu vite autour d'un sujet qui nous tient à coeur ...Et Zaebas, ne te fais pas tout de suite hara-kiri, on ne sait pas comment les choses évoluent ... je crois que les livres ont encore une belle vie devant eux, et les librairies aussi ... après tout, le prix unique du livre est une (belle) exception française, mais est-ce que cela signifie que dans les autres pays, il n'existe plus une seule librairie indépendante ? Et est-ce que les nouvelles technologies réussiront à avoir la peau des libraires (et des bibliothécaires) ? Vu le prix et le "bordel" autour des livres numériques, ce n'est pas encore pour tout de suite ... mais je suis hors sujet, alors, je sors ...Bonne journée à tous !
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A la fainéantise tu peux rajouter sans soucis l'ignorance, tout le monde a ancré en lui le réflexe "petit commerce = plus cher que supermarché", la loi Lang n'est de loin pas connue par tous.Elänwe a écrit :Je n'y vois, comme le disait Yksin, qu'un peu de fainéantise malheureusement (il m'arrive assez fréquemment d'être fainéant, ce n'est pas une attaque hein, juste un constat).
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En ce qui concerne les librairies indépendantes dans les autres pays, Livres Hebdo avait publié un ptit article le mois dernier pour l'Angleterre, je cite :"En Angleterre, le nombre total des librairies indépendantes situées en centre ville baisse depuis six années consécutives, selon les chiffres annuels des membres de l’Association des Libraires (Booksellers Association), rapporte The Bookseller dans un article daté du 22 février.L’étude a recensé pour l’année dernière 73 fermetures de librairies pour 39 ouvertures. Les librairies indépendantes, membres de l’Association des Libraires, sont passées de 1 535 en 2005 à 1 028 en 2012, soit une baisse d’environ un tiers.En revanche, les librairies consacrées aux livres pour enfants semblent faire exception. Elles ont été épargnées par les fermetures et la valeur de ces livres imprimés a augmenté de 0,02% l’année dernière. Le propriétaire d’une librairie dans le Shropshire (ouest de l’Angleterre) parle même d’«âge d’or» pour ce type de commerce.Le responsable de l’étude, Tim Godfray, a expliqué que «les fermetures sont toujours douloureuses» et que l’équipe était «attristée de voir beaucoup de librairies fermer l’année dernière». «Nous sommes engagés dans l’aide aux libraires travaillant étroitement avec les éditeurs pour explorer de nouveaux modèles économiques, afin de permettre aux librairies de continuer à animer nos centres-villes», a-t-il ajouté. Ses propos interviennent après que le directeur de la grande librairie indépendante Foyles, Sam Husain, a encouragé les éditeurs à prendre davantage de risques. Il leur a demandé de traiter les commerces indépendants sur un pied d'égalité avec les supermarchés et les vendeurs sur Internet à certaines conditions."Pour les États-Unis j'ai pas retrouvé d'articles en parlant (et pourtant il y en a mais là j'ai pas trop le temps, ce soir peut-être) mais la situation est quelque peu similaire si mes souvenirs sont bons : des petites librairies indé qui ne font pas le poids, un réseau qui ne tient que par l'intermédiaire de grosses chaines (genre Barnes & Noble)... Mais il faut avouer que les USA sont "en avance" sur nous en ce qui concerne la lecture numérique bien plus développée qu'en France. C'est une situation que nous ne connaissons pas encore (et qui, il semblerait, mettra un peu de temps à passer nos frontières).Et pendant que j'y suis, je vous donne le lien d'un communiqué tout récent des librairies Initiales à propos d'Amazon et des éditeurs :http://www.actualitte.com/librairies/si ... -40987.htm
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Oui complétement, c'est pour cela que le SLF fait pas mal de communication en ce sens et que par exemple nous affichons en magasin des papiers sur la loi Lang, sur les changements de TVA à répétition dernièrement ou sur le commerce par internet. Ou que je viens en parler ici-même sur ce forum. Le "Mais ne l'achète pas là, on le prendra à la FNAC c'est moins cher" fait partie de ces phrases qu'on entend encore fréquemment en rayon.Nausikaa a écrit :A la fainéantise tu peux rajouter sans soucis l'ignorance, tout le monde a ancré en lui le réflexe "petit commerce = plus cher que supermarché", la loi Lang n'est de loin pas connue par tous.Elänwe a écrit :Je n'y vois, comme le disait Yksin, qu'un peu de fainéantise malheureusement (il m'arrive assez fréquemment d'être fainéant, ce n'est pas une attaque hein, juste un constat).
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1) Les chiffres sur le Royaume-Uni et les Etats-Unis sont intéressants. Par contre, ce serait bien de voir comment ont évolué les librairies indépendantes en France sur la même période. Est-ce que la loi Lang offre une si bonne protection ?2) Les Etats-Unis ont une avance considérable, si on peut dire, sur le côté "prix libre" et "marché numérique", mais il me parait important de ne pas perdre de vue que le marché a une dimension géographique qui rend la chose sensiblement différente de l'Europe, et en particulier de la France. On parle quand même d'un pays à l'échelle d'un continent, avec de grandes zones à faible densité de population, bref, d'un endroit où la vente par correspondance/internet a depuis bien longtemps une importance pour pas mal de gens.
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Le machin ikea ne survivra pas jusqu'à la génération suivante, et c'est pour moi un symbole de la dévalorisation de la consommation, mais là où on ne voit souvent que la moindre valeur à la dépense, c'est aussi -surtout- une moindre valeur de ce qui est acquis.Mes livres méritent un écrin, c'est un budget et c'est psychologique, mais la démarche est la même : si on veut du pseudo moins cher, on en trouvera toujours, mais à quel prix ? (et là, on ne parle plus forcément en euros).Yksin a écrit :Tant que les magasins type Ikea continueront à vendre des bibliothèques, pas de souci à se faire, des livres se vendront ;)On a tous un rôle à jouer, dont celui de faire aimer la lecture à nos descendances respectives... Et là, pas question d'être fainéant !
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J'ai eu des bibliothèques super-classe et qui résistent au temps. Je les ai balancés lors du dernier déménagements au profit de meubles Ikea. Les anciennes biblio n'étaient pas modulables et je perdais une place folle.Foradan a écrit :Le machin ikea ne survivra pas jusqu'à la génération suivante, et c'est pour moi un symbole de la dévalorisation de la consommation, mais là où on ne voit souvent que la moindre valeur à la dépense, c'est aussi -surtout- une moindre valeur de ce qui est acquis.Mes livres méritent un écrin, c'est un budget et c'est psychologique, mais la démarche est la même : si on veut du pseudo moins cher, on en trouvera toujours, mais à quel prix ? (et là, on ne parle plus forcément en euros).
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Ben j'espère que quelqu'un en a profité ! Faut faire tourner les antiquités (dixit IndianaHerbefol a écrit :J'ai eu des bibliothèques super-classe et qui résistent au temps. Je les ai balancés lors du dernier déménagements au profit de meubles Ikea. Les anciennes biblio n'étaient pas modulables et je perdais une place folle.


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Surtout de ses moyens... Parce que si ça ne tenait qu'à moi je me ferai faire une bibliothèque sur-mesure par un artisan ;)Mais j'ai d'autres priorités, et je pense que c'est un peu le cas de tout le monde, non ?Gilthanas a écrit :Et de ses moyens.chacun fait un peu en fonction de ses goûts et de ses petites manies
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D'autres priorités que les livres ?nan mais faut être sérieux là, la pyramide de Marslow, c'est du pipeau marketing pour vendre des lasagnes.En cas d'incendie*, je sauve mes livres avant mon frigo.*ça fonctionne aussi en cas d'invasion alien, de pluies verglaçantes, de météorites ou de retour des dinosaures.(pour ceux qui se demandent, je pense être un peu plus qu'à moitié ironique, et sans doute plus qu'au deux tiers sérieux : là, j'ai faim, et le livre est dans l'autre pièce que le dîner...ça refroidit dans le four, et la couverture brillante me fait de l'oeil, je suis parti pour faire au moins un chapitre avant de manger froid, sauf si la sensation de faim passe entre temps
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Remarque, avec le nombre de bouquins que tu as, ça risque de flamber vite si (par malheur, je précise...) un incendie venait à se déclarer chez toi...Évite de lire à la chandelle le soir si tu veux mon avis :lol:Non, non, je ne suis pas pyromaneForadan a écrit :Les humains et les chats ont des guiboles, pas mes livres, ce que vous êtes terre à terre.
