Qu'est ce que ca fait du bien de s'y remettre !Avant de m'attarder sur le contenu des differentes scenes, je ne peux m'empecher de remarquer que notre cher auteur s'amuse a essayer de brouiller les cartes des le depart. Non mais, qu'est ce que que c'est que cette construction ? Un petit paragraphe chez Hades, puis on revient dans le present, puis on repart voir le Fou (chez Hades, sur " Terre " ? plus l'indetermination de la periode ?), ensuite hop un saut dans le passe et enfin on revient au present (enfin, ce que l'on pressent etre le present ?) C'est une complexite a laquelle nous n'etions pas habitues. Belle maitrise, mais cela implique un rappel ulterieur de ces indications ou de ce decoupage ? Attention on t'attend au detour !

Non, plus serieusement, cela me semble assez bien vu pour mettre l'eau a la bouche :salive:Sinon, c'est vrai que cette saison commence par cette phrase desormais celebre sur le forum et ca met tout de suite dans l'ambiance. D'ailleurs, on remarquera que les deux interventions des residents de l'Enfer sont lourdes de sens et nous remplissent d'attente ? On a vraiment l'impression qu'ils vont mener le jeu dans cette saison !Ah le passage avec Archi ? Ca deborde d'hormones

Ha le coup de l'ecureuil qui matait tranquillement sans rien dire

Je prefere nos bonnes vieilles forets sur ce coup.C'est effectivement assez leger en surface, mais on pressent par moments que des choses graves vont se passer ? Le coup de Kate tres maternelle qui couve son Archi est assez savoureux ; comme Thys, j'ai particulierement apprecie le coup de la liste et surtout des petits et grands carreaux

Bien sur, le comique de repetition avec les ours marche particulierement bien, comme le precise Ronit.Le passage avec Appolon et Cendrillon est aussi bienvenu, car il nous apporte quelques explications sur leurs relations. J'aime assez le parallele entre les deux scenes d'amoureux sous les arbres, l'une de nuit, l'autre de jour, l'une cachee dans la penombre, l'autre visible par tous, l'une aux tensions palpables, l'autre a l'harmonie parfaite. D'ailleurs, c'est peut etre la une petite reserve que j'emettrais : je trouve qu'on ne voit pas ce qui seduit Cendrillon chez Schopenhauer. Bien sur, nous sommes dans une introduction (d'ou un format reduit) et le sujet n'est pas de nous decrire la construction de cette relation, mais je trouve que l'on sent bien vite que celle-ci va pericliter ? Il ne semble pas y avoir d'espoir (sans doute est-ce voulu).Enfin, je suis biencontent qu'Esmeralda soit de nouveau presente. Je devais avoir un peu peur qu'elle ne soit juste qu'un personnage d'une saison.Pour terminer, le style est toujours aussi leché et je citerais cette phrase, vraiment bien trouvee selon moi : " Elle cascadait en boucles d'un noir velouté jusqu'au sol mousseux, comme pour abreuver les racines affleurantes de l'arbre. "