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Ouais... c'est vrai tout ce qui dit sur le thème du livre... :)Même si comme il dit, il faut avoir l'esprit ouvert, je trouve que le changement de fin est bête. :p

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Je comprends que NL ne veut pas prendre position sur la question de la religion, faudrait pas froisser certains spectateurs potentiels et puis d'autres s'en charge très bien pour eux :rolleyes:Quant aux délcarations de Chris Weitz, si on retrouve vraiment tout ça dans son film, ce sera déjà pas mal ;)Et jolie image de Lyra et Iorek :)Tanis

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C'est étonnant, durant ma lecture d'ALCDM, j'ai toujours ressenti qu'il s'agissait d'abord d'une lutte contre les totalitarisme plutôt qu'un message antireligieux. J'ai découvert par la suite que l'auteur avait précisé sa pensée, et je me rends compte que mon interprétation était insuffisamment précise. Pourtant, je continue à penser que le message de Pulman est avant tout de montrer la complexité du Monde, d'en faire comprendre la multitude d'interactions, d'amener le lecteur à refuser toute explication simplificatrice du fonctionnement de l'univers et de ses origines. Et cela, cela va à l'encontre des théories prônées par les créationnistes, très en vogue actuellement aux USA et dans certaines parties du monde musulman, et monstrueusement simplificatrices et délirantes. Accepter la complexité du Monde, c'est refuser toute proposition de pensée unique, on voit bien que certains religieux ne semblent pas être opposé à ce que la sortie de film fasse avancer le schmilblik, poussant les nouveaux lecteurs à s'interroger.

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Il n'a pas signé le script, mais il a quand même apparemment pas mal travaillé dessus, ou en tout cas supervisé l'ensemble, puisque les changements de fin ne se sont pas fait sans lui. :)

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Mouaip, mouaip, il a sans doute pas voulu faire peur aux enfants. Même si la question "faire comme Tolkien" hérisserait le poil de tout écrivain qui se respecte (ce qui donne mon avis sur ceux qui font une "trilogie, comme Tolkien" et un quatrième "pour faire mieux que Tolkien").Au moins, hors de la polémique à outrance, ça donne une vision intéressante de sa conception de l'univers de Lyra.

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NOn mais de toute façon, le réalisateur ou Pullman l'ont bien dit, c'est une adaptation : un autre réalisateur aurait peut-être tenu à accentuer cet aspect au contraire.

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Perrin a écrit :NOn mais de toute façon, le réalisateur ou Pullman l'ont bien dit, c'est une adaptation : un autre réalisateur aurait peut-être tenu à accentuer cet aspect au contraire.
Ce n'est pas la question, il ne s'agit pas du réalisateur mais de New Line...

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Ce qui me surprend, à mesure que ça enfle, c'est que le premier livre ne me semblait pas aussi marqué par le Bien et le Mal, et le magisterium m'apparaissait plus comme une entité façon Empire Galactique (vous voulez une argument pour ça ? Mme Coulter a de hautes fonctions et n'est pas ecclesiaste) se servant d'un prétexte pseudo divin à la Stargate pour asseoir sa domination (et encore, à part les manoeuvres du conseil d'oblation, j'avais pas l'impression que c'était si terrible que ça leur régime : si personne n'avait cherché à atteindre la ville de l'aurore boréale ou à faire des expériences douteuses, je ne pense pas que ça aurait débouché sur tant de remue ménage).

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Foradan a écrit :Ce qui me surprend, à mesure que ça enfle, c'est que le premier livre ne me semblait pas aussi marqué par le Bien et le Mal, et le magisterium m'apparaissait plus comme une entité façon Empire Galactique (vous voulez une argument pour ça ? Mme Coulter a de hautes fonctions et n'est pas ecclesiaste) se servant d'un prétexte pseudo divin à la Stargate pour asseoir sa domination (et encore, à part les manoeuvres du conseil d'oblation, j'avais pas l'impression que c'était si terrible que ça leur régime : si personne n'avait cherché à atteindre la ville de l'aurore boréale ou à faire des expériences douteuses, je ne pense pas que ça aurait débouché sur tant de remue ménage).
Tu as tout à fait raison. Le premier tome (qu'est-ce que ça sera pour le dernier ? :o) n'est pas vraiment marqué par un totalitarisme puissant, ni, d'ailleurs, par la religion : on ne cerne pas forcément que le Magisterium est une institution purement religieuse.Je crois que le débat s'étend en prévision de la trilogie toute entière (dont les bases naissent dans le premier tome). Le choix qui est fait dans ce premier opus devra être suivi dans les deux autres, et ça sera quand même beaucoup plus problématique ! Imaginer la fin du trois sans religion, c'est quand même un comble, non ?Et dans ce sens, Pullman comme Weitz ne sont pas forcément sûr de poursuivre l'aventure.

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S'ils édulcorent déjà quelque chose qui apparaît à peine dans le 1er tome, je me demande ce que ça va donner pour la suite :huh: . Mais si l'histoire se tient et est cohérente, on devrait déjà avoir droit à un divertissement de bonne qualité. Ceux qui voudront creuser un peu plus l'histoire de la réligion et tout ça, pourront toujours se pencher sur les livres ;) Tanis