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Hop, un petit up de cette oeuvre qui, pour moi, est une de mes préférées.Comme dit précédemment par plusieurs d'entre vous, l'histoire est assez lente au début et l'actrice principale est parfois d'une naïveté agaçante à un point qu'on voudrait la secouer pour lui remettre les idées en place :pMis à part ça, j'ai trouvé que le système de magie est vraiment original et fait partie d'un des plus intéressant de ceux que je connais. Les acteurs sont attachants et peu stéréotypés (le Roi gâteux, le jeune disciple maladroit et peu sûr de lui, ...).Allez, un petit 9/10 pour moi ;)

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Kif a écrit :Mis à part ça, j'ai trouvé que le système de magie est vraiment original et fait partie d'un des plus intéressant de ceux que je connais.
A mon avis si tu essayais ca, tu ne devrais pas être décu. La aussi la magie est originale et finalement aussi bien amené que dans Mordant. Par contre c'est encore en anglais pour le moment, la version française étant prévue (il me semble ? Gillo ?)

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Luigi Brosse a écrit :Par contre c'est encore en anglais pour le moment, la version française étant prévue (il me semble ? Gillo ?)
2008, annoncé dans le sujet Le Livre des Mots. :)

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Luigi Brosse a écrit :A mon avis si tu essayais ca, tu ne devrais pas être décu. La aussi la magie est originale et finalement aussi bien amené que dans Mordant. Par contre c'est encore en anglais pour le moment, la version française étant prévue (il me semble ? Gillo ?)
Hop, un livre dans mon panier pour le mois prochain, merci m'sieur ;)

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J’ai lu cette trilogie il y a six mois environ, la dernière citation du Chaudron m’a fait rappeler cette lecture...Premières lignes, premières pages, j’avoue avoir été emballé, sans trop savoir pourquoi je me préparais à une plongée dans un monde fascinant. Et puis... la traversée dans le miroir, qui aurait dû nous lancer dans un monde que les toutes premières brides de magies laissaient entrevoir comme tourbillonnant, débouche sur un bloc. Un bloc à la limite de la monotonie. Je me souviens avoir lu sur la quatrième de couverture les mots « introspection » et « épique ». Donc, il faudra m’expliquer comment Donaldson peut réussir l’introspection de ce qui est sensé être une coquille vide (sous-entendu Terisa) ? Et comment, mais comment parler d’épique quand on reste enfermé dans un château pendant plus de 800 pages ! Et qui plus est une forteresse pas franchement passionnante.Pour moi, c’est une véritable libération quand on sort enfin de là, et l’intrigue peut enfin se développer, parfois de façon intense et, je dois dire, bien tenue, avec des personnages plaisants comme Artagel ou Havelock (j’adore les fous :D). Le grand renversement avec Joyse et tout le reste est bon, mais un peu trop brusque et (mais pas pour tout) prévisible. C’aurait pu être plus intense si Joyse avait été un peu plus attachant (et avait moins joué au sautre-contre, utilisé de façon abusive). Je m’attendais à une dernière bascule avec au moins un des Maîtres traîtres, et non, j’en aie été un peu déçu. Donc je ne conseillerais personnellement pas cette lecture, même avec sa belle magie et ses quelques bons moments qui en résultent d’ailleurs souvent (je pense au passage avec Havelock ou lors de l'emprisonnement de Terisa). Parce que, en réalité, j’appréhende la trilogie un peu à l’image de Terisa et Eremis : je n’arrive pas à les cerner, dans tous les sens de l’expression. C’est une des premières fois où je me suis demandé pendant ma lecture pourquoi l’écrivain avait écrit cette histoire, ce qui l’avait motivé à l’achever.

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Histoire de découvrir l'auteur autrement qu'avec ses cycles... :)
http://ecx.images-amazon.com/images/I/5113XtR-HpL._SS500_.jpg
Editor Bill Sheehan selects 11 short works by Donaldson, best known for his long-running Thomas Covenant series, for this retrospective, which is uncluttered by commentary from the author or editor. Published between 1978 and 1999, these fantasy and science fiction stories are generally gloomy but occasionally depict protagonists prevailing: the title character of "Daughter of Regals" overcomes conniving would-be usurpers, while the oppressive regime of the futuristic "Mythological Beast" can only fail in its quest to crush wonder. Sheehan belies the collection's title with the inclusion of some lesser stories, like the castration fantasy "The Conqueror Worm," but on the whole the restrictions of length force Donaldson to adopt appealingly disciplined prose while exploring intriguing ideas. (Apr.)

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Ce qui m'a le plus plût (et ce qui reste dans ma mémoire après ma lecture de l'année dernière), c'est l'originalité du personnage de Térisa. D'accord, elle est plutôt inactive et subit pendant longtemps les événements avant de commencer à agir. Mais cela change et est plus crédible que ces héros téléportés dans un autre monde et qui, au bout de 2 jours, se découvrent de super pouvoirs, savent les utiliser sans mode d'emploi et sauvent le monde en trois coup de cuiller à pot !

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Bonjour,J'ai moi aussi terminé la lecture de ce cycle voici peu de temps.Mis à part l'intéressant jeu de miroirs (au sens propre comme figuré;) ) auquel l'auteur et ses personnages se jouent, l'histoire reste assez classique et bien menée. Les personnages sont attachants et hauts en couleurs, tant côté des bons que des méchants (bon, la fascination de Terisa pour un certain mage m'a semblée d'une lourdeur sans nom, ceci-dit, et m'a presque amené à lâcher le livre très tôt, tant je trouvais que cela semblait tourner à l'histoire mièvre au possible, tendance 'éditions Harlequin'.. ce qu'elle n'est absolument pas).Passé ce constat sommes toutes positif, le grand intérêt que j'y ai vu est le rapprochement qu'il est impossible de ne pas faire si l'on a lu l'histoire de Thomas Covenant, histoires qui naissent toutes deux de la bascule d'un individu de notre époque et de notre monde vers un ailleurs totalement autre où ils sont les acteurs prédestinés du grand destin qui les attend. Une femme ici, un homme là.. mais la grande différence tient en la couleur de trajectoire et d'attitude qui sera la leur : là où Thomas niera longtemps (incrédule le bien nommé) cette nouvelle réalité et sa présence en son sein, Tirisa elle y trouvera immédiatement l'expérience du réel qui la révélera à ses propres yeux.Dans les deux cas, et pour des raisons différentes, 'en marge' de leur vie et de notre monde au début de l'aventure, ils trouveront finalement leur pleine place et même au delà dans ce nouvel univers.A mes yeux toutefois (mais ceci n'est qu'un avis personnel.. et non misogyne!), l'aventure de Terisa reste finalement assez conventionnelle et accessible, et ma préférence penche pour le parcours chaotique, dérangeant et exigeant d'un sacré incrédule ;)