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Posté : sam. 19 avr. 2014 10:59
par Annarkhan
Deux autres références au livre, pour ceux qui hésitent encore ;)Sur PhénomèneJEt sur la Libraire l'Antre-MondePerso je viens d'en terminer la relecture et je n'en suis que conforté dans mes premiers sentiments. Même plus : cette relecture m'a permis de percevoir bien plus des détails, des fils et des sous-couches. Cet ouvrage, cette histoire et ce monde sont définitivement denses et riches... que de éléments entrevus qui donnent envie de pouvoir en tirer le fil et d'en connaître l'histoire !

Posté : sam. 19 avr. 2014 11:06
par Den
Il y a tellement de livre qui me tentent, et trop peu de temps pour les lire...Mais, celui-ci pourrait faire bientôt partie de ma PAL^^

Posté : sam. 19 avr. 2014 14:22
par Gillossen
Aslan a écrit :Et pour les Lillois, l'auteur sera en dédicace à la librairie des 4 chemins à Lille le samedi 19 avril !

Posté : sam. 19 avr. 2014 19:48
par Littlefinger
J'ai pu rencontrer l'auteur, Stefan Platteau, à la librairie des quatre chemins de Lille. Je n'ai encore lu que 120 pages du livre mais on a pu un peu discuté, il est vraiment très sympathique et très intéressant, tout ce qu'il ma raconté du livre (l'influence pour la mythologie et l'écriture) donne encore plus envie de dévorer Manesh.Donc de ce pas...

Posté : lun. 21 avr. 2014 07:53
par Violyne
Mr Violyne et moi-même l'avons également rencontré samedi aux quatre chemins et nous avons passé un excellent moment : Stefan Platteau (très sympathique) a pris le temps de nous parler (avec passion !) de son roman et si nous n'avons pas eu le temps de nous y plonger mais avons vraiment hâte de le faire ! retour après lecture ;)

Posté : jeu. 24 avr. 2014 13:41
par Annarkhan
Une nouvelle critique de Manesh : BibliocosmeMarrant tout de même comme la plupart a tendance à focaliser sur l'aspect celtique et zapper complètement le côté indien. Je trouve pour ma part ce dernier coloré et ajoutant vraiment un patte spéciale à l'ouvrage.

Posté : jeu. 24 avr. 2014 13:57
par Gillossen
Bon, on va peut-être éviter de remonter le sujet à chaque nouvelle critique sur le net, non ? :) On ne le fait pas avec les autres romans (sinon il faudrait remonter 25 fuseaux par jour), donc...Et au passage, voilà notre interview de l'auteur ::arrow: http://www.elbakin.net/fantasy/news/Un- ... -de-Manesh

Posté : jeu. 24 avr. 2014 15:14
par Littlefinger
Très bon interview, c'est drôle mais j'avais discuté de nombreux points avec lui, notamment les influences mythologiques (C'est bien vrai pour la mythologie Hindoue qui, en fait, transparaît davantage après les 100 premières pages), l'écriture et certains personnages humbles mais profondément intéressant (Dipak par exemple, que je trouve remarquable).Personnellement, j'en suis à la moitié et...j'adore. Sincèrement. C'est extrêmement bien écrit, un vrai plaisir, c'est fluide et travaillé. La comparaison avec Jaworski est fausse pour l'univers de Gagner la guerre mais très approprié pour Même pas Mort (le passage notamment dans la forêt). Les personnages sont passionnants et intrigants, le récit peut se voir comme lent mais le refus de l'épique et ce côté conte intimiste mêlé à une quête mystérieuse, le tout surplombé par une chape mystique, ce tout fait des merveilles.Il y a des belles fulgurances (la Gigantomachie, la légende du Semeur de Feu) et une bonne dose de mystère distillée assez lentement pour maintenir l’intérêt. Franchement, je suis sous le charme de l'ouvrage. On verra pour la seconde moitié et je mettrais ma critique ici également.Et merci à Gillo pour l'interview !

Posté : jeu. 24 avr. 2014 18:52
par Dionysos89
Annarkhan a écrit :Une nouvelle critique de Manesh : BibliocosmeMarrant tout de même comme la plupart a tendance à focaliser sur l'aspect celtique et zapper complètement le côté indien. Je trouve pour ma part ce dernier coloré et ajoutant vraiment un patte spéciale à l'ouvrage.
C'est parce que nous nous y connaissons déjà beaucoup moins en civilisation hindoue. ;-)Et c'est pas faux, Gillossen, on n'a rien demandé pour autant.

Posté : ven. 25 avr. 2014 07:31
par relax67
Gillossen a écrit :Et au passage, voilà notre interview de l'auteur ::arrow: http://www.elbakin.net/fantasy/news/Un- ... -de-Manesh
Excellente interview qui donne bien envie de s'atteler au bouquin.Faudra peut-être que j'avale le Mahabharata avant (ulp)!

Posté : ven. 25 avr. 2014 13:25
par Nariel
Bon je suis convaincue, prochain passage en ville, je lui règle son cas :o

Posté : ven. 25 avr. 2014 14:10
par Aion
Je vais craquer aussi... Toute la question est de savoir si je le lirai avant ou après "même pas mort" (commencé et abandonné aussi sec, j'ai décroché sur le début et je l'ai lu dans de mauvaises conditions)!Ce serait peut-être intéressant de le lire avant, comme ça je ne serai pas influencé par la comparaison avec Jowarski, dont je n'ai -presque- rien lu jusqu'à présent! :)

Posté : dim. 27 avr. 2014 15:19
par Gillossen
Et c'est pas faux, Gillossen, on n'a rien demandé pour autant.
J'ai un peu de mal à saisir le sens de ta phrase au final, mais c'est juste que je pense que n'importe qui ici peut trouver des critiques supplémentaires s'il en a envie en tapant "Manesh + chronique" sous Google. :) Là, sur 6 messages, Annarkhan en est à 4 dans ce sujet, ce qui est bien sûr son droit le plus strict s'il a eu un coup de cœur pour le roman, mais n'en faisons pas trop non plus. :oEt merci pour vos réactions à l'interview, ça fait plaisir !

Posté : dim. 27 avr. 2014 21:09
par Nariel
Ayé, dans la PAL :sifflote:

Posté : dim. 27 avr. 2014 23:20
par Lÿr
C'est à cause d'Elbakin que je me suis intéressée à Manesh -même si j'aurais sans doute remarqué la belle couverture dans les piles de livres... A cause de la critique, j'ai rapidement craqué et quel plaisir que cette lecture ! :)Une galerie de personnages dont chacun à droit à sa touche personnelle, pas de gros stéréotypes tout fait, des avancées par petites touches, des ambiances parfois tristes, parfois envoûtantes ou crispantes... Peut-être quelques passages sont-ils un peu longs et certaines informations pourtant générales arrivent tard, mais le plus souvent on s'y laisse aller au rythme voulu par l'auteur. On sent que ce dernier prend du plaisir à nous faire progresser dans son histoire à la vitesse des deux gabares ! Tous nos sens profitent du voyage, et les influences orientales apportent leur touche, dans les sonorités, les visuels, etc.Ce sera avec un grand plaisir que je me jetterai sur la suite ! :)Et merci-bis à Elbakin pour l'ITW de l'auteur, qui apporte quelques informations complémentaires et donne vraiment envie de le suivre dans son travail !

Posté : mar. 29 avr. 2014 11:59
par Annarkhan
Gillossen a écrit ::) Là, sur 6 messages, Annarkhan en est à 4 dans ce sujet, ce qui est bien sûr son droit le plus strict s'il a eu un coup de cœur pour le roman, mais n'en faisons pas trop non plus. :oEt merci pour vos réactions à l'interview, ça fait plaisir !
Pas faux non plus, je me serais grondé moi-même dans les mêmes conditions si j'avais été modérateur ou administrateur - débordé par l'enthousiasme après la relecture (et puis depuis le temps que j'attendais un auteur belge en fantastique !) ;)L'interview est super intéressante, merci.Pour les belges : "La librairie Libris Agora de Namur en Belgique organise une dédicace de Stefan Platteau et d’Ayerdhal le 9 mai prochain. L’auteur de Manesh et celui de Bastards seront à la disposition des lecteurs à partir de 17h."

Posté : sam. 3 mai 2014 15:17
par John Doe
Merci pour cette interview très intéressante qui permet d'apporter pas mal de précisions sur le livre.Ce que l'auteur dévoile sur la suite de la trilogie a l'air prometteur.:)

Posté : mer. 7 mai 2014 15:32
par Littlefinger
Bon, finis il y a deux jours, sur un sentiment très positif.Ma critique plus détaillée de la chose :Il n’y a pas si longtemps que ça, Les Moutons Electriques découvrait un superbe auteur français, Jean-Philippe Jaworski. Aujourd’hui, c’est un autre coup de cœur que nous propose André-François Ruaud avec un écrivain belge, Stefan Platteau. Encensé avant même sa sortie, son premier roman, Manesh, ouvre également la voix à une trilogie (décidément) intitulée Les Sentiers des Astres. L’ouvrage s’intègre dans la collection de la Bibliothèque Voltaïque et bénéficie donc du raffinement de celle-ci avec un petit pavé relié de superbe facture comprenant pas moins de 460 pages. Recommandé par Jaworski et Niogret (sans parler d’Ayerdahl), Manesh possède de solides arguments pour attirer l’attention. La question qui reste en suspens, c’est bien entendu de savoir si le roman est à la hauteur des louanges qui l’ont précédé. En route pour le Framar.Dans le Vyanthryr, sur l’immense et mythique fleuve appelé Framar, deux gabarres remontent inlassablement le courant. A leur bord, deux équipages de guerriers et d’hommes du commun avec à leur tête le noble Kalendûn Rana et le Barde Fintan Calathynn. Amené à recueillir un énigmatique personnage au bord de la mort, l’expédition va devoir affronter bien d’autres périls dans les forêts profondes qui bordent le fleuve. Leur but ? Trouver le Roi-Diseur, le légendaire oracle qui pourrait changer le cours de la guerre civile faisant rage dans le royaume de l’Héritage. Mais lorsque l’étranger entreprend le récit de son aventure auprès de Fintan, les questions se multiplient sur les véritables objectifs des uns et des autres. La Bâtard dit-il toute la vérité ? Rana peut-il vraiment changer le cours de la guerre et sauver la duchesse de Narrakhin ? Alors que les mystères s’accumulent, les vieilles légendes commencent à s’éveiller…Difficile de soutenir, quand on publie son premier roman, une tornade de louanges et de comparaisons toutes plus flatteuses les unes que les autres. Pourquoi ? Parce que les attentes se révèlent alors si hautes que les lecteurs courent le risque d’éprouver une certaine déception vis-à-vis du résultat. C’est pour cela qu’entamer Manesh peut s’avérer périlleux. Heureusement, Stefan Platteau se révèle très rapidement à la hauteur de la qualité promise. Oubliez l’ombre imposante et un tantinet encombrante de Jaworski, le récit de Manesh et de Fintan trouve facilement sa propre voix et son propre chemin. Immédiatement, on apprécie la plume ciselée et fine du belge, aussi à l’aise dans ses descriptions que dans ses dialogues. Vocabulaire riche, phrases travaillées et surtout beaucoup de poésie, le lecteur n’a aucune déception à ressentir vis-à-vis du talent d’écriture de l’auteur qui trouve son tempo et nous immerge dans son monde avec facilité.Ce monde, c’est celui de l’Héritage, royaume des hommes déchiré par une guerre civile atroce entre l’Héritier-Roi et les Souranès. Platteau ne prend pas le lecteur par la main et préfère distiller lentement la situation globale dans laquelle baignent ses personnages. A l’image des Instrumentalités de la Nuit, il faut un certain nombre de pages pour cerner l’identité de chacun et le contexte de l’histoire. Dans Manesh, on trouve avant tout un refus de la fantasy épique avec ses immenses batailles et autres intrigues de palais. Non ici, l’auteur se positionne dans une toute autre optique, celui du récit quasiment intimiste, alternant entre conte et récit initiatique, le tout sur un fond de mythes et de légendes ramenées à la surface aussi lentement qu’avance le récit du Bâtard. Cette lenteur peut bien évidemment en rebuter certain mais ce serait alors faire l’impasse sur un formidable talent d’évocation et un travail grandiose sur le rapport des hommes aux êtres divins.D’abord clairement d’inspiration Celtique, la mythologie de Manesh se tourne rapidement vers le côté Hindou et déroule un tableau atypique et réjouissant où les Dieux marchent à l’ombre des anciennes forêts mais aussi, et surtout dans le récit du Bâtard. Platteau fait à ce niveau des merveilles. Il divise son histoire en deux parties distinctes mais entrelacées, celle du naufragée, Manesh, et celle de l’expédition, par la voix de Fintan. Constamment, l’auteur distille des indices des dieux d’antan et s’attarde sur les anciennes légendes qui sont d’ailleurs l’occasion de quelques grandioses fulgurances. La Gigantomachie, la poursuite du Semeur de Feu, les Nendous…lorsque l’écrivain belge plonge dans la mythologie du monde de l’Héritage, le lecteur se retrouve instantanément sous le charme. Mais tout ce background, aussi maîtrisé et sublime soit-il, ne serait rien sans une galerie de personnages convaincants.A ce niveau, et sans aller vers les archétypes habituels, Stefan Platteau s’en sort très bien. Si on apprécie forcément les deux protagonistes principaux, à savoir Manesh et l’histoire de sa vie (aussi touchante que fascinante) mais aussi Fintan, ce barde qui nous accompagne du début à la fin pour nous offrir une autre dimension, plus aventureuse certainement, c’est aussi le talent pour esquisser des personnages secondaires attachants qui achève de convaincre le lecteur. Dipak, l’humble palefrenier bien plus sage que son rang ne le laisse deviner, ou Varagwynn, le batelier au grand cœur et pourtant bien moins imposant et charismatique qu’un des frères Rana. C’est aussi cela Manesh, un récit où les « héros » côtoient les simples sans les étouffer, et cherche même à leur rendre honneur. Du fait, il serait faux de rapprocher le roman de Gagner la Guerre mais bien plus de Même pas Mort, du même auteur, avec cette dimension de conte et peuplés de créatures fantastiques, loin des grandes guerres qui ne font que passer dans le lointain.Enfin, dernière chose et non des moindres, Platteau entrelace ses deux récits et arrive à la fin de son ouvrage à dresser un monde cohérent et crédible, jamais enclin à l’esbroufe et au clinquant. L’intrigue de Manesh se lie inexorablement à la quête principale des hommes de Rana, et finit par la rejoindre pour terminer sur un cliffhanger rageant et frustrant. Si l’on pourra reprocher une fin qui tarde à venir, il en faudra beaucoup plus pour démonter la construction de l’histoire. L’auteur belge s’incarne d’ailleurs pratiquement dans son récit et l’on finit par s’apercevoir de la parenté entre lui et son Barde, deux conteurs qui doivent rapporter une histoire hors-du-commun à leur auditoire. Nul doute que les deux parviennent à leur fin. Reste alors le lecteur, en rage, littéralement, perdu au milieu des Nendous et des êtres solaires, blotti dans une grotte humide dans l’attente fébrile d’un dénouement que cet auteur sournois se garde bien d’offrir.Conclusion ? Manesh n’a pas volé ses louanges. Pour un premier roman, l’essai se révèle bien plus que transformé et c’est à coup sûr une voix importante qui vient de naître dans la fantasy francophone. Avec sa mythologie aux accents indiens et son monde fascinant, Manesh n’en oublie jamais son humanité et sa sincérité. Bercé par l’écriture sauvage et poétique de Stefan Platteau, embarquez sur le Framar, nul doute que vous ne le regretterez pas.A présent, monsieur Platteau, au travail, il nous faut la suite !Source : Just A Word

Posté : mer. 7 mai 2014 15:43
par Gillossen
Belle chronique ! :)Tu pourrais détailler pour l'écriture "sauvage" ? Car je l'ai trouvée bien trop maîtrisée pour ça, c'est d'ailleurs toujours mon seul véritable reproche. :)

Posté : mer. 14 mai 2014 09:25
par Littlefinger
(J'avais pas vu ta réponse Gillo !)Donc, si je dis ça c'est parce que je trouve qu'une fois passé le premier quart, l'auteur prend confiance et se lâche un peu la bride, spécialement dès qu'il aborde la mythologie de son univers, et se laisse aller dans ses fantaisies notamment quand il raconte la Gigantomachie, ou les légendes autour du Semeur de Feu.