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Je trouve que le médias sont bien moins lourdingue avec The Artist qu'avec Intouchables. Rien qu'à la bande annonce ça se voit que la prestation de Dujardin est excellente (ce qui n'est de toute façon pas nouveau avec lui).

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Witch a écrit :Les Pirates, un scénario bateau, je crois qu'au moins c'est cohérent :D
Oh, punaise, je l'avais même pas fait exprès !!!:sweat:Sinon, j'ai vu La Taupe, et je recommande ce film d'espions bien loin de James Bond ! L'ambiance des années 70 est excellente (c'est marrant de voir des espions qui sont en fait des gratte-papiers !). Le casting est terrible, et j'ai envie de le revoir pour comprendre certains détails... En tout cas il m'a donné envie de lire les romans dont il est tiré !!

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alana chantelune a écrit :Sinon, j'ai vu La Taupe, et je recommande ce film d'espions bien loin de James Bond ! L'ambiance des années 70 est excellente (c'est marrant de voir des espions qui sont en fait des gratte-papiers !). Le casting est terrible, et j'ai envie de le revoir pour comprendre certains détails... En tout cas il m'a donné envie de lire les romans dont il est tiré !!
C'est clairement le premier grand film de 2012.Par contre, quel titre français à la con...Et j'ai vu War Horse, qui est absolument magnifique même si y'aurait peut-être 2, 3 petites choses à redire sur le scénar. Puis la réal, quoi. :blink:Et la photo de Kaminsky. :blink:

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J'ai également beaucoup apprécié La Taupe (décidément, après Morse, Alfredson est à surveiller!), très beau film avec un superbe casting.Et j'ai aussi aimé Cheval de Guerre même si c'est assez inégal: le cheval passe d'un maître à l'autre, donc ça fait un peu suite d'épisodes et ils ne sont pas tous du même niveau. Dès que ça a un rapport avec la guerre c'est très prenant (la charge au petit matin, les jeunes déserteurs, le no man's land) mais sinon, c'est un peu plus longuet et moins convaincant.
Puis la réal, quoi. Et la photo de Kaminsky.
Voui.Et j'attends Les Pirates!, j'avais bien aimé la série de bouquins.

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et bien les coups de gueule-pétage de cable, ça m'a toujours fait rire ! chacun son truc je suppose ! :)ci dessous, une chouette intention pour Dujardin :
Au cours de cette interview, Jean Dujardin revient également sur la lettre ouverte que Melissa Fairbanks, petite-fille du mythique Douglas Fairbanks à qui Jean Dujardin a rendu hommage quand il a reçu son Golden Globe : ''Cher Monsieur Dujardin. Je souhaite simplement vous envoyer une brève missive pour vous dire merci, pour ce magnifique film : The Artist. Pas seulement parce qu'il est globalement brillant, mais aussi car personnellement, j'ai plusieurs fois eu l'impression de me retrouver face-à-face avec mon grand-père, Douglas Fairbanks ! [...] J'ignore dans quel mesure il a influencé votre interprétation du rôle – mais il me semble que vous avez fait vôtre son dynamisme, sa joie de vivre et cet aspect de sa personnalité que je ressens souvent en regardant ses films, qui me laissent toujours entre le rire et les larmes." Des mots qui ont touché au plus profond Jean Dujardin.

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Moi qui aime les chevaux, je suis allée voir deux films les concernant:Sport de filles. Je ne recommande pas. Une héroïne au sale caractère, que je n'ai pas apprécié, et un entrainement du cheval que je trouve peu crédible. Les belles performances des chevaux n'ont pas suffit pour rattraper le reste à mes yeux.Cheval de guerre. Qu'est ce que j'ai pleuré... Forcément, il y a quelques passages que j'imagine mal dans la réalité, mais il y a des scènes prenantes et c'est pas mal.

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Un petit point :Chronicle Une surprise et une bonne. (cf topic consacré) 9/10Martha Marcy May Marlene Second film de Sean Durkin, MMMM renvoie directement par son ambiance et sa réalisation à l'autre film indépendant qui avait fait sensation l'année passée : Winter's Bone. Mais point d'histoire de meurtre dans un coin paumé (enfin pas que), dans ce long-métrage, il est avant tout question de Martha qui s'est échappée d'une secte et tente de reprendre contact avec la réalité chez sa soeur. Dès lors, Durkin s'amuse à alterner le présent et de nombreux flash-backs en s'efforçant de dissoudre ces derniers dans le réel pour nous entraîner dans la paranoïa et la peur de Martha. Avec des scènes chocs (le viol, le meurtre) mais aussi la mise en évidence de l’endoctrinement et de la reproduction des sévices psychiques, MMMM vise juste et décrit une horreur sourde sans jamais verser dans les coups d'éclats inutiles, cette sobriété parfois trop poussée qui desservait Winter's Bone marche ici parfaitement. Bien entendu, c'est le personnage de Martha, brisée psychologiquement, déconnectée et reformatée qui nourrit tout le propos du film, et Elizabeth Olsen, la petite-soeur des très médiocres soeurs Olsen, s'avère contre toute-attente formidable du début jusqu'à la fin. Une vraie révélation. L'autre personnage-clé, c'est John Hawkes qui traîne sa trogne patibulaire dans les souvenirs de Martha et incarne un bourreau/gourou insidieux et terrifiant, bien loin de son personnage de Deadwood.Maniant le hors-champ (le passage des chatons, l'orgie vue du coin de l'oeil du gourou) avec parcimonie mais également une grande justesse, Sean Durkin achève une réalisation sobre et qui refuse les excès, n'en rendant que le meurtre et le viol plus abominables, sans parler de cette constante atmosphère d’asphyxie mentale.Une excellente surprise, une immense actrice en devenir et un réalisateur prometteur.8.5/10BullheadNommé aux oscars du meilleur film étranger, Bullhead avait tous les airs du polar noir à la flamande (ou belge si vous préférez). Pourtant, on constate rapidement que le film se sert juste de cette mafia des hormones (singulier environnement que ces éleveurs qui dopent leurs bêtes pour les engraisser plus vite) et l'enquête policière autour n'est qu'un prétexte, un prétexte agréable et bien monté certes, mais un prétexte.Parce que BullHead défie tout ce à quoi on s'attendait et fait le même effet que la vague de films sud-coréens qui ont renouvelé le cinéma de genre là-bas. BullHead n'est pas juste un film de mafieux et de petites frappes, BullHead c'est l'histoire et le portait de Jacky Vanmarsenille, fils d'un de ces agriculteurs mafieux, un homme au physique de taureau, de monstre, une montagne de muscle (l'acteur a pris 27kg de muscles pour le rôle et ferait passer Tom Hardy dans Bronson pour un maigrichon, c'est dire) mais dont le passé et le vécu renferme une blessure absolument horrible et qui l'a transfiguré à jamais, lui et son ami d'enfance, Diederik Maes.En orientant et en faussant le spectateur sur la teneur du film durant les 20 première minutes puis en revenant sur l'histoire de ces deux enfants par un long flash-back, Michael R. Roskam se joue des clichés, les tort et les reforgent pour foutre une grosse claque au spectateur mal préparé.Ne vous y tromper pas, la violence dans ce film reste rare, et jamais filmé directement, tout le contraire de ce quel'on aurait pu croire.Le long-métrage est porté par les épaules colossales de l'acteur Mathias Schoenaerts, véritable bombe, révélation fulgurante , qui joue ce personnage de Jacky, dont le réalisateur sait filmé avec une justesse sidérante le regard de bête battu et abandonné. Michael R. Roskam filme son héros avec une maestria rare, dans cette réalisation aux teintes crépusculaire et dresse un portrait taillé au couteau d'un destin et d'une vie brisé par une connerie de jeunesse, un crime odieux, impuni et irréparable. C'est aussi le miroir de l'autre enfant, interprété par Jeroen Perceval, devenu l'opposé de Jacky en tout, et dont la confrontation lourde en souvenirs avec son ancien "frère" fait remonter tous ces souvenirs.Pour désamorcer la noirceur du propos et la figure de monstre tragique de Jacky, le réalisateur choisit d'emprunter aux coréens le sens du grotesque avec des scènes vraiment désopilantes (les Wallons sont à mourir de rire) qui ne servent qu'à une chose, évacuer.Avec une capacité hallucinante à nous faire rire aux éclats pour nous serrer la gorge dans la seconde suivante, BullHead tappe très fort pour un premier film rien de moins que formidable et qui aurait seulement mérité quelques coupes pour ajuster la longueur.Le reste est stupéfiant.On appelle ça un uppercut. 9/10Et +1 pour La Taupe d'Alfredson, un grand film (encore!) du réalisateur de Morse !

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Chose promise, chose due Santino ! (Elle sait pourquoi ;))
Martin était un jeune ado comme les autres avant que le pays ne sombre dans le chaos à cause d’une épidémie de vampirisme. Un inconnu le sauve et lui apprend les rudiments de la lutte contre ces monstres. Bientôt rejoint par un ex-soldat, une jeune femme enceinte et une nonne, ils tentent tous de rejoindre le Canada, terre de salut, en traversant des terres plus hostiles les unes que les autres.
Stake Land est à mi chemin entre le road-movie post-apocalyptique et neo-western.Nick Damini en mystérieux tueur de vampire surnommé Mister campe avec charisme un Solomon Kane moderne.Les autres protagonistes ne crèvent pas autant l’écran, mais le casting composé d’inconnus est impeccable dans l’interprétation.Les attaque vampiriques sont très réussies et nous montrent des créatures agressives du plus bel effet.Mais le danger vient plutôt des fanatiques en tout genre qui confirment le dicton « l’homme est un loup pour l’homme ».Car on peut voir une critique de l’Amérique moderne avec les gens ordinaires qui tentent de s’entraider pour s’en sortir, et les fous de Dieu persuadés d’être des Elus et qui veulent purger le monde de ceux qui n’ont pas la foi pour hâter la venue du nouvel Eden.La mise en scène de Jim Mickle est particulièrement appliquée : les friches industrielles, les villages, les montagnes, les vallées et les forêts de Pennsylvanie sont magnifiquement filmés grâce à un très bon directeur de photographie.Sur le fond, c’est également bien construit et bien narré du début à la fin : difficile de prendre le récit en défaut. Dommage que les douces mélodies du score soient un peu soporifiques. -_-Tout cela nous amène davantage vers un drame intimiste que vers un film d’action, d’où parfois des baisses de rythme et une fin ouverte douce-amère qui peut laisser dans l’expectative… mais qu’importe !Une très bonne surprise, merci Littlefinger et autres elbakiens/iennes d’avoir attiré mon attention dessus me l’avoir fait découvrir.Un film à découvrir et voir assurément ! :) C’est une honte qu’il n’ait pas eu droit à une sortie en salles ! :angry:@ Santino, et non je n’avais pas du tout reconnu Kelly MacGillis de Witness et Top Gun. :p

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Merci!!!:lol:J'ai lu ton avis avec intérêt et, notamment, je trouve ça bien vu, ton "Solomon Kane" moderne. En te lisant, j'ai aussi repensé à la première scène avec Martin, il fait chaud chez moi, mais ça me glace le sang quand même. Je crois que c'est dès cet instant que je m'étais dit que le film allait sans doute me plaire.(Mode people ON. Au fait, s'agissant de Kelly McGillis, en voilà au moins une qui assume noblement son âge. Mode people OFF.)

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@ Santino : de nada ! ;)L'appelation de Solomon de l'urban fantasy concernant Mister était au départ une boutade...... mais avec le recul effectivement cela colle vraiment bien à l'acteur et au truc ! :lol:Sinon j'ai presque oublié l'essentiel : l'hallucinant niveau de qualité global atteinte avec un budget tout riquiqui !Comme quoi quand on a des idées mais pas de pétrole, on peut obtenir de forts beaux résultats avec pas grand-chose.

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Cloclo : Un biopic admirablement pensé et conçu. J'en reste sans voix. On savait Siri très très fort, mais peut-être pas encore à ce point.(Et pourtant, je déteste les biopics)(Sauf Walk Hard)

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Je viens de voir The Woman de Lucky McKee, un autre direct-to-DVD passé totalement inaperçu comme Stake Land ou The Loved Ones. C'est la libre-adaptation du roman Une fille comme les autres de Ketchum, par le mec qui a fait, entre autres, May, The Woods et l'épisode Sick Girl des Masters of Horror.C'est excellent, très très très dur et gore, ça va très mais alors très loin, le réalisateur va jusqu'au bout de son sujet et c'est terrifiant, d'autant plus que tous les acteurs jouent très bien. Donc, si vous avez le coeur bien accroché, allez-y !

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Littlefinger a écrit :Je viens de voir The Woman de Lucky McKee, un autre direct-to-DVD passé totalement inaperçu comme Stake Land ou The Loved Ones. C'est la libre-adaptation du roman Une fille comme les autres de Ketchum, par le mec qui a fait, entre autres, May, The Woods et l'épisode Sick Girl des Masters of Horror.
Juste pour pinailler, il me semble que c'est l'adaptation de The Woman, bouquin de Ketchum et McKee. Enfin, adaptation, c'est un grand mot, puisque j'ai cru comprendre que le film et le bouquin ont été développés ensemble pour sortir au même moment.Une fille comme les autres a déjà été adapté il y a quelques années, sous son titre VO, The Girl Next Door (non, pas celui avec Cuthbert).

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Le Stratège avec Brad Pitt : RTrès bon film sur l'univers du fric et du baseball, j'ai beaucoup aimé le jeu d'acteur de Brad Pitt qui est très bon dans ce film...

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Detachment de Tony KayeApparaissant de prime abord, comme un énième film social sur un instit voulant aider une classe dans un lycée difficile de banlieue, Detachment parvient à tirer son épingle du jeu en prenant le spectateur à contre-pied. Rapidement, l'histoire dépasse la description d'une classe difficile pour dépeindre le drame social vécu à la fois par les élèves et les enseignants, un petit monde au bord de l'explosion. Malgré quelques scènes convenues, quelques personnages archétypaux et une certaine dimension pathos, le film frappe avant tout par la noirceur de son réalisme, tout particulièrement dans la description du système éducatif et l'ambiance de désespoir ambiant qui s'en dégage. Le travail fourni par la bande-son est impressionnant dans un film qui fait la part belle aux silences et aux monologues. L'image est également extrêmement stylisée, interludes sous forme de dessins, interviews monologues, présentation de photos en noir et blanc. Cela ne conviendra pas à tous, mais cela donne au film une âme particulière Enfin la performance d'acteur d'Adrien Brody est impressionnante.Une excellente surprise. 8/10

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depression et des potes avec Fred Testot et Jonathan Lambert (excellent !), l'idée de départ est plutôt bonne, un film sur un gars dépressif qui se fait aider par ses potes pour sortir la tête de l'eau, tout en s'aperçevant que même eux non dépressifs ont aussi des choses à régler avec eux-même... alors ok les gags sont bons, j'ai passé la séance à me marrer, pour le coté comédie humoristique le pari est réussi, mais en sortant du film, je me rends compte que la dépression y est complétement sous-estimé, c'est un vrai problème de nos jours, et je pense que tout vrai depressif sortira de la séance encore plus deprimé vu les préjugés sur cet état renvoyé par le film. je suis curieuse de savoir si quelqu'un d'autre a trouvé ce film un peu léger sur cet aspect ?radiostars : excellente comédie, j'ai passé un super moment, à découvrir !battleship : pour ceux qui aiment quand ça tire tout azimut avec de beaux effets spéciaux mais pas seulement ! moi qui n'aime pas du tout ce genre de film d'habitude et bien là, l'histoire tient la route, Taylor est parfait (même avec les cheveux courts)... bon c'est sur, les allergiques à la bannière étoilée, passer directement votre chemin ! le seul point négatif, c'est le discours pro-armée : vous êtes un looser, engagez-vous, on fera de vous un homme ! mais comme c'est la navy américaine, et que les deux acteurs sont canadien et suédois, finalement, ça m'a plutôt fait rire... et pour les fans de FNL, Alex Hoper est un Tim Riggins avec un frère un peu plus responsable, et il y a d'autres membres du casting de FNL à l'affiche, en plus de Peter Berg réalisateur de BS et producteur de FNL.Lock out : pas aimé, je n'ai pas réussi à m'intéresser aux personnages, et j'ai trouvé l'intrigue en toile de fond mal menée...