Chapitre 13: rondement mené, rythme bien équilibré, style de narration fluide (j'ai même constaté une meilleure fluidité justement, mais il est possible que je me fasse des idées), et l'histoire qui progresse à pas de géant, aucun doute là dessus.J'aime bien le fait que le chapitre se concentre sur deux histoires distinctes: Archi/le Fou d'un côté, et les pérégrinations ( un mot savant, un!

) du Doyen Van Helsing de l'autre. On passe de l'un à l'autre de manière judicieuse, toujours au "pire" moment pour le lecteur, mais au meilleur moment pour l'histoire (vous me suivez?

), optimisant ainsi le suspens et la trame narrative.

Concernant le Doyen: j'ai ressenti, surtout au début du chapitre, que l'on est en présence de Van Helsing, et non plus du Doyen de la Tour. Sa rencontre avec les sorcières est bien amenée: d'ailleurs, on voit bien que c'est un homme (sa divaguation (et celle de l'auteur

) sur les tenues près de corps des sorcières, ainsi que leurs accessoires, c'est... pardon, moi aussi je divague

). Scatah et Uatach (d'où viennent-ils ces noms?

) m'ont l'air d'en savoir long, très long sur ce qui se trame, montrant à Van Helsing le temps qu'il a perdu à se morfondre auparavant.Ah, et la lettre justement: on en devine le fin du contenu, amorcé dans le chapitre 11: et là 3 mots: sur le derrière (pour rester poli)

: Lord S, voilà je pense l'une des clés de l'histoires, celui qui veut doubler tout le monde, ou tout du moins qui veut arbitrer le destin selon ses règles à lui. Même chercher à pactiser voir doubler Hadès, ambitieux le bonhomme ( quand au projet de faire renaotre l'Atlantide, c'est grandiose

)Le Doyen comprend ici ses erreurs: ressasser le passé (Lord F.), se précipiter et mal s'y prendre (Archi), pour occulter si je peux dire, le Mal profond qui ronge Féerie. Mais le sorcières, que vont-elles faire? Et si finalement elles jouaient un double jeu, ne servaient que leurs intêrets? Eh, ben réponse de l'auteur au fil de l'histoire

Archi/Le Fou: et un p'tit combat, un!

L'un comme l'autre, chacun à sa manière, semblent se "moquer" de la situation: Archi est largué, complétement à l'ouest, mais il lui reste l'humour: et là, en avant, ça n'arrête pas !

La situation, le lieu, l'adversaire, rien ne s'y prête, et pourtant il y va de bon coeur.Le Fou, lui, semble snober Archi et la situation: il abat ses cartes et ses coups en rythme, tout en toisant Archi: cet adversaire ne lui semble pas digne. Il joue comme un chasseur joue avec sa proie; seulement là, le chasseur semble bien gros pour Archi: la possibilité de perdre est bel et bien là, et ça le bloque (tout comme le Fou qui continu un peu les blagues salaces sur Kate et sa "fausse" fausse-couche)La tension monte, Archi se réveille, se rebiffe, frappe, touche et blesse le Fou; il se prépare à retourner à l'assaut quand là, stupeur: le Fou est en fait
une femme!!!

. Alors là, ça calme, pas d'autre mot (je m'en suis douté un peu durant l'affrontement, où Archi semble admirer bizarement le déhanché du Fou). Là Archy rebloque, et le Fou n'a pas encore sorti sa floche royale (dixit l'auteur

)Volià, un excellent chapitre, tant au niveau narratif que de la structure, des révélations en cascades: que demande le peuple?

Le chapitre suivant?Oui, mais ça c'est l'auteur qui voit!!

Et bravo
