Clair... Obscur...
Au sens propre comme au figuré !
Merci Tybalt d'apporter une revue enlevée, circonstanciée, plus limpide et... plus objective

, en tout cas du point de vue "disciplinaire".
Mais, paradoxalement, si tout part de la "matière" - et des familles et contextes économico-socio-culturels aussi évidemment au premier chef même si là c'est quasi inobservable - , pour le rapport aux récits écrits du moins, cela ne fait pas tout... à mon sens.
Il était donc bien nécessaire à ce point là de la discussion de donner le contenu réel des programmes.
L'"effort" - au collège du moins, effectivement - est manifeste, même si on pourrait reparler, dans certains manuels, des indications sur la littérature jeunesse.
D'un côté, cela fait du bien de le relire ! Une piqure de rappel pour quelqu'un qui n'aime pas les vaccins, c'est toujours bon !
Et d'un autre (mon pessimisme aura vacillé au moins l'espace d'un demi battement de cœur

) j'ai la lecture d'une autre réalité, celle des lectures non-prescrites : la lecture plaisir ; de ce goût qui, s'il est cultiver au sens noble du terme, peut devenir une passion qui fait d'adolescents-élèves des lecteurs qui vont acheter ou emprunter des livres toute leur vie, avec cette petite chandelle dans les yeux (pas celle, fréquente, du feu numérique)
Ce désir (car c'est ça !) et ce plaisir dont parle, mieux que moi, Daniel Pennac.
A travers ce qui est peut-être une sorte de prisme, dans les CDI's (un cadre bien particulier : dans des institutions scolaires mais se voulant, en tout cas selon ma vision, alternatifs ) les taux d'emprunts chutent (surtout chez les garçons, mais ça....) même dans les "bons" établissements.
Et moi je ne propose QUE (provocation ne revient pas, non...!) des bouquins coooooolssss :-)
Du même tonneau, concernant les tranches ados/YA, je crois, pour parler à des collègues, que les stats des médiathèques ne sont pas... (allez soit optimiste foutre-bouc!!)... euh... fabuleusement exponentielles...
OK, c'est l'âge qui veut ça et les ados de maintenant ne sont pas ceux d'il y a 20 ans (et ceux d'il y a 40, qui lisaient VRAIMENT du P. Boulle, ahh....) Oui... certes... mais c'est aussi entre 10 et 15 que "ça" se joue, ce rapport intime à la magie au temps long de la joie de lire. Ça peut venir plus tard mais ce sera pour une minorité.
Minorité forgée sur le tard qui, bien que nourrit d'une autre minorité de "lecteurs nés" ,noyau dur flétrissant, peinent à faire vivre, je crois, nos auteurs (surtout !) et éditeurs sfff.
J'hasarde que cela aussi est une réalité à prendre en compte même si le processeur relève de choses peut-être peu préhensibles (a priori du moins). Une réalité qui n'est pas la vision (et cela a été la mienne pendant longtemps), fatalement, d'anciens bons élèves devenus profs, sur un système qui leur a bien correspondu, globalement...
Bref, somme toute, oui, doublement John Doe je te rejoins : et sur ta sagesse anglo-saxonne ;-) et sur le fait que ce débat, même si je crois quand même que c'est la source de beaucoup de chose (dis le mec qui veut avoir le dernier mot quand même hein !) dérive un peu. Et je ne veux SURTOUT pas que d'aucuns décèlent une quelconque teinte politique dans tout ça (sérieux) ... L'éducation et la """culture""" c'est comme l'éco-citoyennété ,pas de place à l’ambiguïté possible : c'est sans parti, ni idéologie parce que c'est très très sérieux.
On a tous des corps et des âmes...
Même les inspecteurs de l'EN (bon, ce n'est qu'une rumeur mais j'y crois) :-))