En gros, l'idée, c'est que la littérature blanche met en scène les grandes thématiques actuelles : écologie, djihadisme, lutte des classes... Ou alors des thèmes plus philosophiques : la vieillesse, l'amitié... Alors que la SFFF, ça se passe dans un monde imaginaire, donc ça ne parle pas de Nous, de Notre monde (à l'exception peut-être de la SF qui est mieux vu à ce niveau-là quand il s'agit d'anticipation).Ca, c'est le cliché. Perso, je trouve aussi que l'opposition ne tient pas. Y a pas besoin d'être dans un monde réaliste pour traiter des thèmes comme la vieillesse ou l'amitié, ou juste l'Homme en général. Et même pour les thématiques comme l'écologie, la lutte des classes, etc, on peut très bien les aborder au sein d'un monde imaginaire, directement ou par métaphore. On peut trouver plein d'exemples.Et à l'inverse, je doute qu'on lise de la littérature blanche dans le seul but de s'instruire. Ca me fait toujours rire quand des gens disent "Je lis du Hugo pour savoir comment se passer la vie à cette époque". Non pas que je doute que le livre puisse servir à ça, mais s'ils ont choisi Hugo plutôt qu'un traité historique, c'est- peut-être parce que s'instruire n'est pas le seul but de leur lecture...
On peut apprendre pas mal de choses sur la vieillesse et l'amitié dans Gemmell, par exemple.La lutte des classes est traitée de différentes manières dans Game of Thrones ou, plus directement dans les Monarchies of God de Paul Kearney.Et on apprend plein de choses sur le féminisme dans le cycle de Gor
