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wizardine a écrit :
Néanmoins pour prendre le contrepied du cliché, on doit commencer par amener ce cliché avant de lui tordre le cou, donc on n'y échappe pas vraiment
Exactement. Le cliché, ce cercle vicieux :DEt aussi, quand on tord le cou à un cliché, ça ne veut pas dire qu'on en laisse pas d'autres se balader librement. C'est quand même dur de tout remettre en question en même temps.
C'est pas aussi devenu un cliché simplement de prendre le contrepied des clichés ? :p

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En gros, l'idée, c'est que la littérature blanche met en scène les grandes thématiques actuelles : écologie, djihadisme, lutte des classes... Ou alors des thèmes plus philosophiques : la vieillesse, l'amitié... Alors que la SFFF, ça se passe dans un monde imaginaire, donc ça ne parle pas de Nous, de Notre monde (à l'exception peut-être de la SF qui est mieux vu à ce niveau-là quand il s'agit d'anticipation).Ca, c'est le cliché. Perso, je trouve aussi que l'opposition ne tient pas. Y a pas besoin d'être dans un monde réaliste pour traiter des thèmes comme la vieillesse ou l'amitié, ou juste l'Homme en général. Et même pour les thématiques comme l'écologie, la lutte des classes, etc, on peut très bien les aborder au sein d'un monde imaginaire, directement ou par métaphore. On peut trouver plein d'exemples.Et à l'inverse, je doute qu'on lise de la littérature blanche dans le seul but de s'instruire. Ca me fait toujours rire quand des gens disent "Je lis du Hugo pour savoir comment se passer la vie à cette époque". Non pas que je doute que le livre puisse servir à ça, mais s'ils ont choisi Hugo plutôt qu'un traité historique, c'est- peut-être parce que s'instruire n'est pas le seul but de leur lecture...
On peut apprendre pas mal de choses sur la vieillesse et l'amitié dans Gemmell, par exemple.La lutte des classes est traitée de différentes manières dans Game of Thrones ou, plus directement dans les Monarchies of God de Paul Kearney.Et on apprend plein de choses sur le féminisme dans le cycle de Gor :p

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Zakath Nath a écrit :
"De toute façon, je souhaite bonne chance à quelqu'un pour trouver un livre dépourvu de tout cliché. Je ne sais même pas à quoi ça pourrait ressembler."
Il y a des auteurs qui prennent le contrepieds du cliché. Un peu comme Joe Abercrombie dans La Première Loi qui revisitait la high-fantasy à base de groupes hétéroclites, de quêtes, de gentil mage mentor et de seigneur des ténèbres pour tout démonter. Néanmoins pour prendre le contrepied du cliché, on doit commencer par amener ce cliché avant de lui tordre le cou, donc on n'y échappe pas vraiment :lol:
J'avais fait un post sur ce même fil (le 246) où j'expliquait où l'on pouvait aller en retournant les clichés. - L'élu est un vieillard- Ses compagnons sont jeunes puisqu'ils doivent veiller à ce que le vieillard ne meurt pas avant d'avoir accompli son destin. Et ce sont des racailles.- Le mal est un ennemis intérieur.Personne n'a osé aller jusque là.

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En tous cas des personnages principaux fort âgés avec des compagnons jeunes, j'en ai déjà vu (notamment chez Gemmel)Après le mal un ennemi intérieur il me semble que c'est de plus en plus courant (quand il y a un "mal" défini et que tous les personnages ne sont pas gris)Mais effectivement je n'ai jamais vu ces 3 critères rassemblés dans un bouquin.Ceci dit, pour moi le cliché dans ce que tu donnes, c'est plutôt "l'élu", personnellement je préfère un personnage qui se crée lui même qu'un autre prédéterminé par une prophétie ou "choisis par les dieux". Ou alors un élu à la façon du jeu vidéo "the elder scrolls 3 : Morrowind", où celui qui arrive à remplir la prophétie devient l'élu car il a accompli la prophétie (et pas il est l'élu car il est le seul à y correspondre).

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Fabien Lyraud a écrit :
Zakath Nath a écrit :
"De toute façon, je souhaite bonne chance à quelqu'un pour trouver un livre dépourvu de tout cliché. Je ne sais même pas à quoi ça pourrait ressembler."
Il y a des auteurs qui prennent le contrepieds du cliché. Un peu comme Joe Abercrombie dans La Première Loi qui revisitait la high-fantasy à base de groupes hétéroclites, de quêtes, de gentil mage mentor et de seigneur des ténèbres pour tout démonter. Néanmoins pour prendre le contrepied du cliché, on doit commencer par amener ce cliché avant de lui tordre le cou, donc on n'y échappe pas vraiment :lol:
J'avais fait un post sur ce même fil (le 246) où j'expliquait où l'on pouvait aller en retournant les clichés. - L'élu est un vieillard- Ses compagnons sont jeunes puisqu'ils doivent veiller à ce que le vieillard ne meurt pas avant d'avoir accompli son destin. Et ce sont des racailles.- Le mal est un ennemis intérieur.Personne n'a osé aller jusque là.
Boarf, Legende, c'est un peu ça ^^

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Grenouille_Bleue a écrit :
Fabien Lyraud a écrit :
Zakath Nath a écrit :Il y a des auteurs qui prennent le contrepieds du cliché. Un peu comme Joe Abercrombie dans La Première Loi qui revisitait la high-fantasy à base de groupes hétéroclites, de quêtes, de gentil mage mentor et de seigneur des ténèbres pour tout démonter. Néanmoins pour prendre le contrepied du cliché, on doit commencer par amener ce cliché avant de lui tordre le cou, donc on n'y échappe pas vraiment :lol:
J'avais fait un post sur ce même fil (le 246) où j'expliquait où l'on pouvait aller en retournant les clichés. - L'élu est un vieillard- Ses compagnons sont jeunes puisqu'ils doivent veiller à ce que le vieillard ne meurt pas avant d'avoir accompli son destin. Et ce sont des racailles.- Le mal est un ennemis intérieur.Personne n'a osé aller jusque là.
Boarf, Legende, c'est un peu ça ^^
Moi ça me fait penser à Renégats :P
Memento mori

730
Moi ça m'évoque la campagne des Mille trônes pour la 2e version du jeu de rôles Warhammer. A part le fait que l'élu soit un gosse, tous les autres ingrédients listés sont là, en plus approfondis encore pour certains. :)Au passage, changer l'intrigue des mille trônes pour faire de l'élu un vieux offre des perspectives vraiment très intéressantes. Enfin, un cliché que je trouve intéressant de tordre est celui de la prophétie qui n'en est pas vraiment une. Il me semble qu'on retrouve ce type d'élément dans Harry Potter, et c'est selon moi l'un des aspects les plus intéressants de la saga (et qui donne en partie son originalité à l'oeuvre, qui du coup représente une évolution du courtant de la fantasy initiatique à mes yeux). :)