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Un défi ?Un défi !#1 : vanité ? Ou perfectionnisme au-delà du raisonnable au point d'être si rarement satisfait que ça en paraît suspect ?#2 : en plus de l'erreur d'armée déjà citée, il n'y a pas vraiment 7 ans pour écrire le hobbit. La rédaction initiale dure d'environ 1930 à 1932, et c'est seulement courant 36 que l'éditeur apparaît et se retrouve avec la version complète.Mais le hobbit actuel n'a été terminé qu'avec sa révision en 1951.#3 : et parfois, il en fait à sa façon, étant plus critique que les critiques.#4 : j'ai un doute, faut-il avoir un intérêt si passionné pour écrire ? Et si Martin avait été fan de pêche à la truite, ça aurait donné l'hameçon de fer ?#5 : le meilleur conseil de la liste. Amis auteurs, vous avez du mal à trouvez vos mots ? Faites en des alexandrins, ça ira tout de suite mieux après.#6 : l'exemple aurait pu être mieux choisi, comme le fait que l'un des noms de Númenor devient Atalantë dans la langue locale (et ce n'était pas voulu au départ, heureux accident).# 7 : déjà dit, et rajoutons ce moment romantique aux maisons de guérison quand Faramir raconte son rêve de grande vague à Eowyn.#8 : faire de son voisin un side kick et de son facteur un méchant, en voilà un conseil !# 9 : c'est pas un conseil ça.# 10 : quand on est critique et perfectionniste, c'est une souffrance de mettre des mots sur le papier pour toujours.Bilan, 7 extraits des lettres, non sourcés et mal cités et du pipeau.Amis auteurs en herbe, bon courage avec ça.

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Carrément, et pourtant moins biaisés que le postulat qui laisse entrevoir de "vrais conseils" de celui qui ne se voyait pas comme un auteur ordinaire (un auteur envoie ses papiers à l'éditeur, Tolkien envoyait ses papiers à la corbeille ou réécrivait dessus.)