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Je viens de terminer le premier tome. J'ai bien aimé, mais j'ai trouvé ça assez inégal.Tout ce qui concerne la vie dans la cité m'a plu, le système judiciaire, le Principe, etc. Par contre, la partie siège m'a nettement moins convaincue, ce qui est problématique vu qu'elle est quand même très importante. Parce qu'on a beau nous expliquer les motivations de Temrai, et oui il a de bonnes raisons de vouloir se venger, impossible d'accepter son acharnement, surtout quand lui-même en doute si souvent. Le personnage cloche vraiment, à la fois à se mettre en quatre pour obtenir sa revanche, et à la fois beaucoup trop détaché pour croire qu'il souffre de ce qui lui est arrivé et de ce qu'il doit faire. Et comme jusqu'à la toute fin les habitants de la ville ne sont pas spécialement inquiets d'avoir une armée à leur porte, il n'y a pas vraiment de tension.C'estun peu dommage, mais de mon côté j'ai toute de même bien envie de lire la suite.

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Je suis assez d'accord avec ce que dit Zakath Nath (je viens de finir le tome 1): l'idée est bonne, certains personnages sont croustillants (le personnage principal et les "mages" à mon gout) mais le tout est bien inégal et c'est surtout les motivations des acteurs principaux (Temrai, l'inconnue vengeresse) qui me semblent complêtements bancales et très peu crédibles. Dommage.Mais je pense lire prochainement la suite pour connaître le sort du désabusé Loredan que je trouve très reussi.

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Tiens, voilà qui me fait penser que j'ai fini les suivants. Bon, ce n'est plus très frais das mon esprit, mais c'est la déception qui a dominé, les défauts que je relevais ont eu tendance à se renforcer plutôt que le contraire.Ma critique pour Le ventre de l'Arc:"La guerre est une chose trop sérieuse pour être confiée à des militaires, disait Clémenceau. Ici, ce sont donc des banquiers et des universitaires qui s'en chargent, mais il n'est pas sûr que ce soit mieux. On retrouve le même côté absurde que dans le précédent tome, et le même pragmatisme, pour ne pas dire cynisme, des personnages tirant les ficelles du conflit.L'auteur donne toujours autant de détails techniques, on voit qu'elle connait son affaire (elle fabrique elle-même des arcs, visiblement) même si c'est parfois un peu lourd.Jusque dans les dernières pages, on est donc dans la droite lignée du premier volume. Au fur et à mesure, on se dit pourtant que trop, c'est trop. Les Loredan feraient presque passer les Atrides pour une famille en or, mais ils sont tellement détachés malgré les horreurs qu'ils se font subir qu'on ne peut finalement plus y croire, particulièrement à la fin, quand Bardas fabrique un arc très spécial pour son frère.La trilogie a donc toujours ce ton particulier qui la détache du lot, mais sans se débarrasser de traits agaçants."Et pour La Forge des Épreuves:"Il y a quelque chose de fondamentalement pénible dans cette trilogie que cet ultime tome ne corrige pas. Ce mélange d'acharnement des personnages à se venger, cette folie profonde, et de détachement et de pragmatisme, comme si au fond toutes ces souffrances ne les atteignaient pas. Il est donc difficile de ressentir la moindre empathie pour eux. Ajoutons que dans ce tome, le Principe, conception de la magie qui changeait un peu du tout venant est totalement survolé, se résumant à quelques conversations "télépathiques" et
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."

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Personnellement, j'ai adoré le coup de l'arc. Et la suspension d'incrédulité marchait pour moi tout du long. Mais je reconnais que certains des défauts que tu soulignes sont bel et bien présents.

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Je ne savait pas trop ou mettre ça alors ce sera ici. ;)Voici quelques nouvelles de K. J. Parker.On ne l'avait pas mentionné mais tout début 2012 était sorti The Hammer qui prends place dans le même monde que la plupart des oeuvres (toutes?) de l'auteur.Ici, une famille, les met'Oc, vit en marge d'un société de colons partie prospecter dans les mines d'argent mais qui, bredouille, s'est finalement muée en communauté agricole. Les met'Oc eux vivent désormais à l'écart dans leur camp retranché quasi imprenable et se contentent de piller leurs voisins pour survivre. Le plus jeune fils de ladite famille, Gignomai , n'en peut plus de cette situation et se rebelle face à son père et se voit déshérité. Quand en plus les autochtones vivant à l'est s'en mêlent, notre jeune homme se retrouve bien vite embrigadé dans des aventures desquelles la survie de sa famille va dépendreComme d'habitude avec l'auteure, il n'y a pas de magie, le monde est très proche de ce qui a existé historiquement même s'il est totalement imaginaire. Difficile de donner une catégorie au roman donc. Science fantasy? Fantasy engineering?
http://www.elbakin.net/plume/xmedia/The_hammer.jpg
En juillet sortira Sharps dont voici le résumé et la couv'
For the first time in nearly forty years, an uneasy truce has been called between two neighbouring kingdoms. The war has been long and brutal, fought over the usual things: resources, land, money...Now, there is a chance for peace. Diplomatic talks have begun and with them, the games. Two teams of fencers represent their nations at this pivotal moment.When the future of the world lies balanced on the point of a rapier, one misstep could mean ruin for all. Human nature being what it is, does peace really have a chance?
http://www.elbakin.net/plume/xmedia/sharps.jpg

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J'aime bien le concept de "fantasy engineering". La Trilogie Loredan m'avait fait très forte impression, je vais sans doute me laisser tenter par le reste de la bibliographie de KJ ParkerMême si le pitch de Sharps fait tout de même beaucoup penser aux avocats bretteurs de la Trilogie Loredan...

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J'ai commencé la trilogie, il a pas quelques semaines. La 4ème de couverture m'avait interpellé (je n'ai pas lu Légende). Je n'ais pas été déçu du Tome 1, même si on s'éloigne assez vite des procès. L'idée d'une magie institutionnalisé et régie par des universitaires, tous plein d’arthrites, c'était drôle/cocasse. Les longues descriptions des engins de guerres étaient assez surprenantes par le fourmillement de détails. Après on n'aime ou on n'aime pas. Je me suis endormie un peu moins bête le soir. J'ai trouvé que le motif de vengeance était bien amené. (très cynique) L'idée que la petite histoire de Loredan rencontre celle de la Grande Histoire (le destin de la cité) donne de la profondeur. Par contre, la suite... Comment dire? L'auteur ne se renouvelle pas. Les redites ont eut raison de moi autour de la 300ème page du tome 2. Les ressorts sont les mêmes. Il n'y a plus de mystère/suspense puisque tout est révélé à la fin du tome 1 et le tome 2 ne décolle pas. 300 pages et j'attendais toujours que ça commence. Les personnages se noient dans leurs tiques. Retirer les maux de tête et vous perdez une bonne cinquantaine de pages. Les critiquse que je trouve sur le forum me laisse dubitatif quand à une reprise prochaine du cycle... Même pas envie d'aller voir ce que l'auteur a pondu par ailleurs.

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Un gros UP poussiéreux :PJe n'avais pas lu la Forge des Épreuves à l'époque, je me suis refait les 2 premiers avant, et le 3 est clairement en dessous, même si on retrouve toujours le cynisme ambiant grâce aux Loredan's broches ahah, mais l'histoire ne m'à pas captivé, et certains personnages, Temrai en tête sonnent un peu faux et creux (dans le 1er ça passait bien, mais là pas du tout). En outre certaines destinées des perso récurrents sont trop vite expédiées, bref dommage la trilogie se finit un peu en queue de poisson pour moi.

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Je viens d terminer le premier tome, et ma foi je ne sais pas trop quoi en penser :/Le début est véritablement un délice, quant aux personnages la plupart parviennent à intéresser. Il y a les frangins Loredan bien sûr, Athli qui ajoutait une petite touche de fraîcheur selon moi, le Patriarche qui est juste indescriptible.... D'autres ennuient bien sûr : Termrai, le jeune barbare beaucoup plus (trop?) classique dans sa construction, les jumeaux qui eux aussi m'ont semblé simplistes...Le style de l'auteur est spécial, avec ces longueurs qui parviennent parfois peu à nous faire rentrer dans l'intrigue
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C'est bien écrit, c'est même très bien écrit avec une richesse de vocabulaire et une grande fluidité dans les phrases, l'univers est vivant, posé, on prend plaisir à y entrer...sauf que KJ Parker a du mal à me faire dépasser le seuil de sa baraque, personnellement. Je tenterai les autres tomes un peu plus tard, en tout cas on ne peut pas reprocher à l'auteur d'avoir un style et un univers, ça fait plaisir :D