Tiens, voilà qui me fait penser que j'ai fini les suivants. Bon, ce n'est plus très frais das mon esprit, mais c'est la déception qui a dominé, les défauts que je relevais ont eu tendance à se renforcer plutôt que le contraire.Ma critique pour
Le ventre de l'Arc:"La guerre est une chose trop sérieuse pour être confiée à des militaires, disait Clémenceau. Ici, ce sont donc des banquiers et des universitaires qui s'en chargent, mais il n'est pas sûr que ce soit mieux. On retrouve le même côté absurde que dans le précédent tome, et le même pragmatisme, pour ne pas dire cynisme, des personnages tirant les ficelles du conflit.L'auteur donne toujours autant de détails techniques, on voit qu'elle connait son affaire (elle fabrique elle-même des arcs, visiblement) même si c'est parfois un peu lourd.Jusque dans les dernières pages, on est donc dans la droite lignée du premier volume. Au fur et à mesure, on se dit pourtant que trop, c'est trop. Les Loredan feraient presque passer les Atrides pour une famille en or, mais ils sont tellement détachés malgré les horreurs qu'ils se font subir qu'on ne peut finalement plus y croire, particulièrement à la fin, quand Bardas fabrique un arc très spécial pour son frère.La trilogie a donc toujours ce ton particulier qui la détache du lot, mais sans se débarrasser de traits agaçants."Et pour
La Forge des Épreuves:"Il y a quelque chose de fondamentalement pénible dans cette trilogie que cet ultime tome ne corrige pas. Ce mélange d'acharnement des personnages à se venger, cette folie profonde, et de détachement et de pragmatisme, comme si au fond toutes ces souffrances ne les atteignaient pas. Il est donc difficile de ressentir la moindre empathie pour eux. Ajoutons que dans ce tome, le Principe, conception de la magie qui changeait un peu du tout venant est totalement survolé, se résumant à quelques conversations "télépathiques" et
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la mort de personnages ayant servi de déclencheurs ou de catalyseurs. La mort des personnages récurrents, à cause de ce parti-pris, est d'ailleurs expédiée, de telle façon qu'on ne peut être ni choqué, ni attristé, au mieux indifférent, au pire en colère contre l'auteur qui traite ainsi ses créatures
."