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Phoe a écrit :
stupidboy a écrit :
Phoe a écrit :Witch, ma chère, toujours deux L à GEMMELL, ce serait dommage qu'on se fâche... :p
Attention ses petites colères sont terribles ;)
Je n'oublierais point cette infamie, tu paieras pour ça, Boy...
Ça s'écrit GMAIL pas GEMMELL:jesors:@ Zygo : sans rancune ? :mrgreen:

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Merci de se calmer et de revenir tranquillement au sujet svp ! :)Concernant le post #52 de Merwin :
Merwin "marry me" Tonnel a ditOr donc, à un moment, Guigz dit quelque chose comme "On dirait qu'il n'y a pas d'histoire avant le début du livre, qu'il ne se passe rien en dehors des évènements décrits" puis il a le malheur de dire "Richard n'est rien avant l'histoire" et tout le monde lui saute dessus. Mais je crois que ce qu'il veut vraiment dire concernant ce premier tome, c'est que l'univers ne sort pas des pages écrites. Jamais on ne ressent qu'il est tangible, jamais on ne sent qu'il prend vie hors de la bulle d'action entourant les personnages principaux, il ne paraît pas avoir un vrai background et semble finalement sorti de nulle part, juste pour la durée de l'histoire. La carte franchement enfantine et simpliste en début de roman n'aide pas à imaginer quelque chose de vraiment crédible.
Il y a un post d'Altan sur l'Epée de Vérité qui date d'il y a pas mal d'années maintenant et qui disait peu ou prou la même chose. Il n'a pas été possible de mon côté de ressentir un quelconque aspect tangible (et c'est vraiment le mot important ici) dans cet univers. Le style de Goodkind fait qu'à mon sens et au même titre que le problème d'imaginer que le temps continue de s'écouler hors de l'action décrite, il est très difficile également d'imaginer les décors parcourus par les héros du roman; la faute au style de l'auteur qui s'attarde davantage sur ses personnages que sur ce qui les entoure. En réalité, sorti des descriptions sur ce que font concrètement les personnages, ce qu'ils voient, ressentent, imaginent, font, etc., il n'y a rien et je continue de le penser.
Merwin "ManofStyle" Tonnel a ditJe pense aussi que ce que dit Stéphane Marsan sur le fonctionnement de l'Epée de Vérité (l'artefact, pas la saga) et le fait d'être très clair et didactique pour tout bien expliquer au lecteur prouve une chose : on n'est vraiment pas en phase sur ce qu'on recherche en littérature ou, plus généralement, en divertissement. smile Sûrement pour ça que je trouve très rarement mon bonheur dans le catalogue Bragelonne.
Même ressenti ! Je me rappelle avoir été à l'époque de ma lecture du tome 1 vraiment décontenancé par le début de l'histoire. Notamment lors de la première rencontre avec Zedd qui m'a donnée l'impression de me trouver dans un véritable jeu vidéo avec son didacticiel très complet : - "Alors tu vois Richard, cette femme là, elle est TRES IMPORTANTE pour ta future quête ! Protège là !"- "Bon Richard, maintenant que nous avons parlé de ce qui pourrait bien t'attendre à l'avenir (bien qu'il ne soit encore rien arrivé), je vais maintenant te filer l'arme qui te sera très utile dans ta quête. Prends en bien soin, car je la garde rangée derrière ma cabane de jardin depuis de nombreuses années et ça serait trop con que le premier maladrin venu te la subtilise."- "Bon Richard, alors maintenant voilà l'épée de vérité ! Attention, tu ne peux pas tuer avec, à moins que ton coeur soit véritablement empli de vérité !"- "Bon Richard, maintenant que tu es armé, allons dormir, les ennuis vont arriver d'ici quelques heures !"- "Bon Richard, maintenant que les ennuis sont arrivés, laisse moi te faire une démonstration de mes talents, histoire que l'on voit que je suis bien un magicien high level et que donc je devrais t'accompagner ta quête !"- "Bon Richard, maintenant que les ennuis sont partis grace à ma démonstration de high level, nous devons nous barrer. Parce que oui, les ennuis vont revenir nous maraver la tronche donc là faut se tailler et commencer la grande quête qui nous attends !"

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J'en suis à la moitié de l'écoute et je trouve l'interlocuteur très intéressant...Par contre je suis surpris et fâché, j'avais fait un tour ici avant d'écouter et j'avais cru comprendre que le podcast dégoulinais de miévrerie et de complaisance... Du coup j'ai été déçu d'entendre un intervenant dire à Mr Marsan que l'auteur vedette de sa maison finissait par écrire « de la merde » :)Bref passionnant ce podcast notamment l'histoire de la création de Bragelonne qui, quoi qu'on en dise, est un acteur majeur de notre passion commune.

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J'en suis à 40 minutes d'écoute et je trouve que Stéphane Marsan (bien que trèèèès bavard, et on va pas s'en plaindre) s'exprime plutôt bien. Bon j'en suis qu'à l'introduction mais son parcours pro est effectivement très intéressant (même si j'aimerai bien avoir des avis extérieurs de gens l'ayant côtoyé à ses débuts).Bon, encore 3 ou 4 écoutes et j'arrive au bout...

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J'arrive un peu après la bataille, mais je viens quand même mettre mon grain de sel ! ;)J'ai trouvé ce podcast très bon. Alors certes, comme beaucoup, au début je m'attendais à un truc incisif. Cette petite pensée malsaine qui me disait qu'on allait "se farcir" Bragelonne m'a traversé l'esprit. Et puis je me suis rendu compte que ce n'était ni le lieu ni le moment pour ça. Après tout il n'y a pas eu ce déchaînement envers Orbit, et personne n'ira me faire croire qu'Orbit est un éditeur parfait sur toute la ligne. Mais il semble être de bon ton de casser du Bragelonne, de par sa position de leader du secteur de la littérature de l'imaginaire, et de par ses choix éditoriaux (sur la qualité, la quantité, l'arrêt des séries, etc...).Ceci dit, il faut quand même reconnaître que les podcasteurs ont bien fait leur boulot, car tous les points sus-cités ont été abordés. Alors bien sûr, en face, il y a Stéphane Marsan, excellent orateur, et difficile à mettre en défaut. Il n'a pas la langue dans sa poche en ce qui concerne ses concurrents, et à aussi un discours très "corporate" en ce qui concerne Bragelonne et ses différentes filiales. Et quelque part, c'est logique de le voir encenser ce qu'il publie. Car s'il publie, c'est sans doute qu'au départ, ça lui plaît. Du moins, j'aime à penser que c'est comme ça qu'il gère sa boîte. Après, sur la longueur, on peut se poser la question si la qualité d'une saga reste constante, mais tant que ça vend, Bragelonne continue, ça me paraît logique, on parle quand même d'une entreprise avec des salariés qui est censée faire des bénéfices (point qui a aussi été abordé).Quant à ceux qui se sont vus critiqués,libre à eux de réagir quand ce sera leur tour, c'est aussi l'intérêt de l'exercice. Après tout, ces podcasts peuvent aussi être vus comme des tribunes laissées aux éditeurs concernés, ça a aussi son intérêt, et dans le cas présent j'ai appris pas mal de choses sur Bragelonne. Et même si je n'achète plus de Bragelonne (hormis la réédition de la Roue du Temps, et la saga du Nom du Vent), j'ai quand même trouvé le tout intéressant et instructif.Bref, pour moi, mission accomplie. Place aux concurrents maintenant, et leur droit de réponse ! ;)

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Bon Witch, je suis énervé Coca Cola c'est le mal. Le Pepsi c'est trop bon...Non mais franchement.Sinon, quelle tristesse la situation de la saga d'Erikson en France encore un éditeur qui refroidit bien le peu d'espoir qu'on pourrait avoir...À 2h d'écoute, je commence à ressentir le "Bragelonne les gentils contre tous les autres les méchants" même si tout ça est habillé d'un beau discours à faire palir n'importe quel politicien.Mais je dois quand même avouer qu'il m'interesse beaucoup plus que notre classe politique...

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Pas mal de choses à dire du coup, après avoir raté les réactions à chaud...
J'ai compris par exemple que Gillossen avait mal digéré l'arrêt d'une série dont il était le traducteur. Ca peut se comprendre.
Euh, tu veux dire pendant le podcast ? Parce que je n'ai aucun problème avec l'arrêt du Régiment Perdu, maintenant ou avant. Ça ne se vendait pas, l'éditeur n'est pas là pour me faire l'aumône. :) Après, ne jamais avoir été recontacté ou tenu au courant, ça...
Je n'ai vraiment pas trouvé qu'il descendait les autres éditeurs. Au contraire, il les remercie souvent (J'ai Lu par exemple, Atalante etc.). Il se rappelle que c'est grâce à l'aide de ses concurrents qu'il a pu monter sa maison d'édition avec Alain Nevant.Il les critique, certes, mes toutes ses critiques sont argumentées.
Au bout d'un moment, on devinait tout de même son schéma d'action. D'abord un petit compliment, puis un tacle. ;)
Sinon ce qui m'a fait tiquer c'est de présenter Jean Claude Mallé comme la rolls des traducteurs fantasy. Certes c'est un traducteur qui a bonne réputation mais le top du top en matière de traduction en imaginaire c'est quand même Jean Daniel Bréque ou Patrick Marcel.
No comment! ;)
Avant bragelonne, 95% de la fantasy se retrouver dans des formats poches un peu dégueulasse.
Je ne monterai pas si haut quand même.Concernant le ton général du podcast. Anecdote : le soir de l'enregistrement, j'ai - vraiment - eu du mal à m'endormir tant je repensais à certaines remarques de Stéphane Marsan sur lesquelles j'aurais dû rebondir. :) Mais comme d'autres l'ont déjà dit, il parle vraiment très bien. Et au bout de 4 anecdotes différentes avant de répondre à la question initialement posée, ce n'est pas toujours facile de rester concentré. Quant à l’Épée de Vérité, quand il affirme que l'une des plus grandes innovations du premier tome, c'est la bestiole qui peut envoyer des mouches détecter des proies potentielles (ou je ne sais plus quoi exactement), eh bien, il y a aussi des moments où l'on reste bouche bée. :o

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Gillossen a écrit :Pas mal de choses à dire du coup, après avoir raté les réactions à chaud...
J'ai compris par exemple que Gillossen avait mal digéré l'arrêt d'une série dont il était le traducteur. Ca peut se comprendre.
Euh, tu veux dire pendant le podcast ? Parce que je n'ai aucun problème avec l'arrêt du Régiment Perdu, maintenant ou avant. Ça ne se vendait pas, l'éditeur n'est pas là pour me faire l'aumône. :) Après, ne jamais avoir été recontacté ou tenu au courant, ça...
En fait, par rapport à certaines réactions sur le fofo, j'avais compris qu'il y avait un petit quelque chose entre toi et Bragelonne. Mais ça n'était jamais exprimé de manière explicite. A présent je pige mieux :)

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Charéos a écrit :En fait, par rapport à certaines réactions sur le fofo, j'avais compris qu'il y avait un petit quelque chose entre toi et Bragelonne. Mais ça n'était jamais exprimé de manière explicite. A présent je pige mieux :)
Si je suis loin d'être toujours d'accord avec leur politique globale (choix des titres, tarifs, salaire des traducteurs, etc, etc...), ça n'a rien à voir avec le Régiment Perdu. :)

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Au fait, ce podcast est-il le dernier de la saison ou bien aurons-nous droit à un long dernier podcast de 6 heures dont nous pourrons tendrement nous délecter pendant tout l'été ? ;)

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Fini!!!La passion de Marsan est palpable, il parle bien (vive la philo et les plans en trois parties !!! :p) et on apprend énormément de chose sur l'histoire de Bragelonne, et de l'édition de la Fantasy en France.

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Je viens de finir le podcast (que j'ai du salement découper en tranches), et il est excellent! Je n'apprends pas forcément grand chose, mais tout est clairement dit, expliqué, argumenté, les chroniqueurs sont bons, réactifs et pas passifs du tout (je n'ai pas trop compris ce que j'ai lu ici, en fait>> je ne me suis pas éternisé sur les posts qui s'enchainent), Mister Bragelonne est en grande forme et je ne trouve pas qu'il bash plus que d'habitude, il distribue plus de compliments que de tacles, je trouve!C'est très important, j'en suis sur, que les éditeurs (et les lecteurs, et les critiques) aient un lieu d'expression de ce genre (encadré, mais offrant le temps et la qualité de discussion pour dire ce qu'on veut dire), et je suis ravi de pouvoir l'écouter!Et merci aussi au monteur!Et on peut faire fléchir Stéphane Marsan sur la Malazéens, j'y crois! Organisons des lectures à voix haute d'extraits dans les salon, les rencontres, les dédicaces! Lançons le terrorisme Malazéens, avec les techniques des Bridgeburners!:D

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Encore merci à tous pour vos avis (oui, oui même les critiques et même si je ne suis pas forcément d'accord avec les suggestions :) ) et vos encouragements. Et pour ta suggestion malazéenne Thôt je suis sûre qu'il y aurait des volontaires ;)

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J'ai écouté LE podcast "Brage" hier soir au lieu de m'affaler devant la télé (j'étais quand même affalé mais bon...)Très intéressant et agréable. On apprend plein de choses quand on part de zéro comme moi (sur le monde des éditeurs Fantasy s'entend).Je retiendrai * la défense bec et ongles de Goodkind (j'ai seulement vu un peu la série TV et ça donne pas envie même si les filles y sont charmantes)* le roman d'Antoine Rouaud qui va tout casser* les relations amicales entre auteurs et éditeurs (je soupçonne des tensions parfois malgré tout)* et le parcours dramatique Mnemos -> Bragelonne de Marsan. Sur cette partie j'ai d'ailleurs une question. S'agit-il d'une inimitié personnelle de Marsan vis-à-vis de Mnémos ou les deux maisons d'éditions sont-elles les Montaigu & Capulet de la Fantasy?