Page 5 sur 21
Posté : lun. 30 juin 2014 14:59
par Glaurung
Fini, vraiment beaucoup aimé.Une lecture très agréable d'une manière générale, et un final très prenant qui m'a fait lire une grosse centaine de dernières pages d'une traite. C'est bien écrit, l'alternance entre les deux récits est bien faite, quelques personnages sont vraiments attachants/impressionnants... Bref, que du bonheur, vivement la suite :)PS : l'auteur a fait savoir il y a quelques jours via son compte Facebook que les 2.500 exemplaires du premier tirage ont été soit vendus, soit placés en librairie, le distributeur n'en a donc plus en stock. Bravo à lui et dépêchez-vous peut-être pour ceux qui le veulent rapidement (ça devrait se décoincer en septembre).
Posté : dim. 6 juil. 2014 22:15
par dragonnia
Je l'ai terminé également: magnifique.Très bien écrit, la découverte d'une ambiance différente des romans de type moyenâgeux.Et une fin... qui donne envie de connaitre la suite.
Posté : ven. 11 juil. 2014 16:23
par Aslan
Les Moutons Électriques9 juillet · ModifiéAllez, pour se faire plaisir, quelques gros chiffres car tout ne va pas mal : "Janua Vera" (Jaworski) a dépassé les 20 000 ex toutes éditions confondues (donc poche compris) ; "Gagner la guerre" (Jaworski) a dépassé les 30 000 ex toutes éditions confondues ; "Même pas mort" (Jaworski) a dépassé les 6400 ex placés ; le beau livre sur Miyazaki est déjà à 5850 ex vendus ; "Manesh" (Platteau) est placé à presque 2500 ex (il n'y a plus que 47 ex en stock chez notre distributeur).
Posté : dim. 13 juil. 2014 14:57
par King Kong
Dans Le Soir...

Posté : dim. 13 juil. 2014 18:51
par Siriane
Les Moutons Électriques9 juillet · ModifiéAllez, pour se faire plaisir, quelques gros chiffres car tout ne va pas mal : "Janua Vera" (Jaworski) a dépassé les 20 000 ex toutes éditions confondues (donc poche compris) ; "Gagner la guerre" (Jaworski) a dépassé les 30 000 ex toutes éditions confondues ; "Même pas mort" (Jaworski) a dépassé les 6400 ex placés ; le beau livre sur Miyazaki est déjà à 5850 ex vendus ; "Manesh" (Platteau) est placé à presque 2500 ex (il n'y a plus que 47 ex en stock chez notre distributeur).
Bonnes nouvelles ça.
Posté : ven. 25 juil. 2014 11:19
par BiblioGandalf
Lu.Bon bouquin, lecture vraiment originale avec un univers et des choix de récits pas fréquents.En revanche c'est vraiment trop long, d'au moins cent pages de mon point de vue. Je dirais vers le milieu du récit de Manesh et sa quête dans la forêt. On tourne un peu en rond.D'habitude je n'aime pas les double narration, il y en a toujours une qui me barbe et je m'ennuie ferme en attendant l'autre. Ici, les deux sont réussies et ont chacune à leur tour saisies mon intérêt.Je comprends bien le stratagème de faire vivre au lecteur la langueur des personnages pour mieux s'immerger, mais ici, c'est beaucoup trop.Heureusement, l'auteur affirme que la suite sera plus dynamique.La petite astuce à la toute fin est pour moi inutile, et j'ai bien peur que la réponse qui sera dans le tome 2 me fera bondir... A mes yeux il n'y a qu'une seule chose à faire pour les personnages. Du moins si on prend en compte que nous ne sommes pas dans une série américaine...Bref une très bonne lecture avec quelques défauts inhérent à un premier roman (dommage, Ruaud aurait pu corriger) et une petite facilité à la fin.Je recommande malgré tout.
Posté : ven. 25 juil. 2014 11:33
par Violyne
Lu. j'ai beaucoup aimé. On m'avait dit avant ma lecture qu'il ne se passait pas une foule de choses dans ce tome, que c'était assez long... je n'ai pas ressenti ça du tout. je n'ai pas remarqué de ventre mou dans l'intrigue et j'avais sans cesse envie d'en apprendre plus. L'univers est intéressant voire troublant par rapport au mélange des cultures indiennes et européennes. J'ai hâte de savoir la suite et pour ma part, j'ai bien aimé la fin : je dois aimer les séries américaines...;)quant au style, on ressent le travail d'orfèvre au détour d'une phrase ou d'un paragraphe : et c'est beau

!
Posté : dim. 10 août 2014 16:47
par Bruno
Je viens de terminer Manesh et que dire de plus que "magnifique"!Je n'aime pas faire de comparaison, mais ici, difficile d'émettre une critique sans comparer avec les romans de Jaworski. Pour moi, on retrouve dans Manesh la même faculté à décrire un monde et des personnages cohérents, matures et surtout attachant et intéressant. Leurs œuvres se ressemble aussi par la plume : complexe tout en restant fluide et facile à lire.Je me suis largement fait embarquer dans la grande gabarre et dans les aventures du bâtard au point d'en ressortir comme j'étais ressorti de gagner la guerre. Peut être moins épiques et avec moins de "chapitres phares", mais la puissance du monde et des divers personnages m'ont littéralement happé.Ma meilleur lecture cette année. Foncez sans hésiter!!
Posté : mar. 9 sept. 2014 12:35
par Fabien Lyraud
Littlefinger a écrit :(J'avais pas vu ta réponse Gillo !)Donc, si je dis ça c'est parce que je trouve qu'une fois passé le premier quart, l'auteur prend confiance et se lâche un peu la bride, spécialement dès qu'il aborde la mythologie de son univers, et se laisse aller dans ses fantaisies notamment quand il raconte la Gigantomachie, ou les légendes autour du Semeur de Feu.
D'ailleurs j'ai particulièrement aimé ce mélange de mythologie indienne et d'influences lovecraftiennes. Les dieux du Vintou tenant ici le rôle des grands anciens et les Nendous, celui de leur serviteurs. Et que dire de ces anciennes espèces solaires et lunaires et de leurs ruines presque cyclopéennes perdue dans la forêt.Un roman qui doit beaucoup aussi au film Apocalypse Now. Ce voyage en bateau en remontant un fleuve qui rencontre toutes les catastrophes et dont on se demande comment il va se terminer dans les prochains volumes et si le mystérieux roi - diseur ne sera pas leur colonel Kurtz.N'empêche que l'auteur nous laisse dans un cliffhanger insoutenable.
Posté : mar. 9 sept. 2014 20:57
par John Doe
Pour ma part, le roman m'a évoqué, en moins barré quand même, le Aguirre de Werner Herzog (avec K. Kinski).
Posté : lun. 22 déc. 2014 11:43
par K.
Commencé hier. Terminé ce matin. Je l'ai adoré. Je comprend aisément les deux reproches que l'on peut faire à cet ouvrage : lenteur du rythme par moment et écriture très travaillée. Toutefois cette lenteur, que je n'ai pas du tout ressenti négativement, me semble nécessaire et est servie par une grande force d'évocation. L'arrière-plan mythologique est magistralement brossé et le style de l'auteur possède un lyrisme indéniable. Le fait qu'il prenne le temps, au rythme du fleuve, de laisser se rejoindre le récit du bâtard et celui de ses sauveurs n'est pas sans apporter une profondeur certaine à l'ouvrage et peut, selon le tempérament du lecteur, éveiller en lui intérêt, rêverie voire mélancolie. Les images évoquées restent une fois le livre reposé et c'est à cela que l'on reconnaît les bons conteurs. Certes le style est lyrique, travaillé, mais en cela, bien que la plume soit fort différente, je rapproche ce livre des chroniques d'Arcturus : si la plume de Servat était plus classique ou limpide ces romans y perdraient beaucoup de leur originalité et de leur force. Si le barde et le bâtard font l'objet d'une attention particulière l'auteur ne néglige pas nombre de personnages secondaires et certains d'entre eux, tels le bâtelier, sont bien plus épiques que nombre d'archétypes présents dans d'autres livres.Le mélange original entre celtes et hindous me rappelle quelque peu les oeuvres d'Holdstock, me semblant aussi réussi que ses rencontres entre celtes et grecs. J'attends la suite avec impatience car il est remarquable qu'un livre laissant délibérément batailles et guerres à l'arrière-plan s'avère, par sa profondeur, bien plus digne héritier des anciennes épopées que nombre d'ouvrages dits de fantasy épique dont les auteurs feraient bien parfois de se replonger dans les textes fondateurs.
Posté : lun. 16 févr. 2015 23:38
par Glaurung
Posté : mer. 15 avr. 2015 12:32
par Anassete
Pas encore fini, mais en fouinant sur le site des Moutons électriques tôt ce matin, je suis tombée sur un truc intéressant. Apparemment,
une préquelle serait en préparation.*instant superficiel*Et vu le succès du 1er roman, je me demande si la maison d'édition le rééditera en broché dans le futur, ou s'il faudra attendre une possible version poche pour un format plus souple.*fin de l'instant superficiel*
Posté : mer. 15 avr. 2015 23:04
par Nariel
Le rigide, c'est la vie !(Allez hop en passant vu que le sujet est remonté)
Quel long et savoureux périple que voilà. Parfois, il se perd un peu dans les méandres du fleuve et des souvenirs, mais il reste toujours fluide et empreint d’une grande poésie. Sur certaines phrases, on ressent la métaphore de trop, mais je me suis laissée porter pour une grande partie du chemin. Le style est savoureux malgré ses petits défauts et il participe à instiller une ambiance très particulière à ce voyage. (et puis bon, quelle idée a-t-on eu en France de dire « quatre-vingt », sérieusement ? nonante, voilà un chiffre qui sonne bien en fantasy !)Au détour des quêtes, le lecteur découvre un univers à la fois présent et esquissé, pas de lourdeur dans la description des us et coutumes, et pourtant on s’y croit déjà. Le mélange habile entre mythes du Nord, mythes de l’Inde, mythes d’Europe rend très bien et participe à l’atmosphère du roman. Cette atmosphère, puisqu’on en reparle, l’impression d’être perdu dans une légende obscure, entre la chasse sauvage et les quêtes primordiales, celles du père, celles de la source, celles du pouvoir ou de la vengeance. Les symboles y sont nombreux et forts, sans pour autant s’imposer. Ils participent à l’histoire.J’ai eu plus de mal à m’habituer aux personnages et à les apprécier. J’ai manqué, notamment, d’empathie envers Manesh, ce qui est un peu dommage vu le titre du roman. La plupart sont complexes, bien construits, mais il m’a manqué cette petite étincelle qui fait qu’on s’attache vraiment. Pourtant, quand on annonce leur départ, le cœur se serre. Finirait-on par s’habituer à eux ? En tout cas, j’attends avec impatience la suite de cette étrange odyssée.Comme toujours chez les Moutons électriques, un très bel objet, et comme souvent, pour contenir un bel ouvrage. Par contre, j’ai été étonnée (et déçue) par le nombre singulièrement élevé de coquilles, essentiellement typographiques mais bon.(et la mise en page du fichier numérique m'a laissée dubitative, mais comme je préfère leur acheter en papier de toute façon...

)
Posté : mer. 22 avr. 2015 20:14
par Aslan
Anassete a écrit :Pas encore fini, mais en fouinant sur le site des Moutons électriques tôt ce matin, je suis tombée sur un truc intéressant. Apparemment,
une préquelle serait en préparation.*instant superficiel*Et vu le succès du 1er roman, je me demande si la maison d'édition le rééditera en broché dans le futur, ou s'il faudra attendre une possible version poche pour un format plus souple.*fin de l'instant superficiel*
Les détails sont en ligne :
Sommes-nous les jouets des astres ? Qu’est-ce que ces choses lointaines éveillent en nous, qui nous anime, et nous pousse à agir d’une façon qui nous étonne nous-mêmes ?Au-dessus de la demeure de Vidal, l’éleveur d’ânes, une planète brille trop fort ; le comportement de cet homme paisible s’en ressent. Son amie Aube assiste, impuissante, à sa transformation. Parviendra-t-elle à l’arracher à cette influence néfaste, ou faudra-t-il attendre l’aide de Peyr Romo, le magicien des Monts de souffre ?Dans la vallée de Pélagis, de vieux instincts s’éveillent, prêt à dévorer toute humanité dans le cœur des êtres…Une plongée dans l’âme d’un monstre, dans l’univers des Sentiers des Astres.
Posté : lun. 4 mai 2015 23:23
par Tzeentch
Pour ma part, c'est un énorme coup de cœur ! L'écriture, travaillée et fouillée est une des grandes forces du roman. Le style de l'auteur est généreux, à la manière de ce qu'il dégage en interview. Le récit est lent, pour certains cela apparaît comme des longueurs, en ce qui me concerne, je trouve que c'est ce qui contribue à l'ambiance très caractéristique du roman. Il se dégage un côté sacré, voir mystique. L'absence de manichéisme est on ne peut plus agréable et chaque personnages a une réelle profondeur, un mystère enfoui qui leur donne à tous une certaine importance, tout ne repose pas sur une seule épaule. L'histoire, à la façon d'un boa, s'enroule tout autour de nous pour ne plus nous lâcher, jusqu'à nous tacler à la glotte avec un bon gros cliffhanger en fin de lecture. En tout cas, vivement la suite, elle permettra de confirmer ou non ce début dès plus prometteur, mais déjà, j'ai hâte de m'aventurer encore plus loin sur les sentiers des astres !
Posté : mar. 5 mai 2015 11:45
par Flykillerman
A la moitié pour le moment, et pour moi, c'est aussi du tout bon. Ca frôle le 09...
Posté : jeu. 7 mai 2015 20:53
par Astarthee
Posté : jeu. 21 mai 2015 11:51
par Flykillerman
Siriane a écrit :Les Moutons Électriques9 juillet · ModifiéAllez, pour se faire plaisir, quelques gros chiffres car tout ne va pas mal : "Janua Vera" (Jaworski) a dépassé les 20 000 ex toutes éditions confondues (donc poche compris) ; "Gagner la guerre" (Jaworski) a dépassé les 30 000 ex toutes éditions confondues ; "Même pas mort" (Jaworski) a dépassé les 6400 ex placés ; le beau livre sur Miyazaki est déjà à 5850 ex vendus ; "Manesh" (Platteau) est placé à presque 2500 ex (il n'y a plus que 47 ex en stock chez notre distributeur).
Bonnes nouvelles ça.
Posté : jeu. 21 mai 2015 12:01
par Councilman Yoda
La question qui se posent pour ceux qui n'ont pas encore lu Le sentier des astres et que je pose à ceux qui l'ont lu
avec cette préquelle :il faut les lire dans quelle ordre ? Une trilogie qui n'est pas achevée et déjà une préquelle : ils sont vraiment électriques ces moutons; il est vrai que lorsque l'auteur est bon, on lui pardonne à peu près tout (comme les trilogies en plus de trois tomes)
