Posté : jeu. 22 août 2013 12:52
https://twitter.com/paolini/statuses/355071230128316416Heureusement, il a tout coupé...
Ça se saurait, depuis le temps, si "best-seller" était synonyme de qualité et de talent. Les livres qui se vendent à 200 000 exemplaires en une matinée ne sont pas forcément des monstres de littérature...tenasr a écrit :N'en déplaise à certains, Paolini est vraiment talentueux, il a quand même pondu un best seller alors qu'il avait 15 ans.
En même temps, c'était aussi bien d'annoncer la brève avant, parce que bon, depuis hier 13h...[edit : sinon on ne sait pas de quoi vous parlez]
Premier message de Gillossen sur ce topic, on peut difficilement parler de retournement de veste.Et si le nombre de vente était égal à la qualité du titre, Call Of Duty serait le meilleur JV du monde et, pour prendre un exemple récent , Valérie Trierweiller serait un génie littéraire.Pour l'âge Gillossen parle justement d'un livre d'un jeune auteur qu'il trouve bien meilleur mais qui n'avait pas la force de frappe marketing de Paolini, on peut dire ce qu'on veut, un roman moyen marketé à mort se vendra toujours mieux qu'un bon roman sortis sans grande campagne publicitaire derrière...Perso, Eragon, j'ai lu le premier, à cause aussi de toute la pub qui a été faîte, mais lon opinion a été vite faîte, c'est un roman basique qu'on a l'impression d'avoir déjà lu et dont on devine le déroulement bien avant de le lire...Gillossen a écrit :On a déjà un vieux sujet à transférer, (de l'époque de la sortie US) mais c'est pas terrible du tout pour ne pas dire plus ! Enfin, c'est ultra-méga-super classique et ça repompe tout à droite à gauche... Ca, plus un style très enfantin pour ne pas dire maladroit... Donc, vraiment pour les super débutants...Fermeture en attendant transfert... (Rapide, puisqu'il devrait correspondre avec la mise en ligne de la critique, ce week-end !)EDIT du Mardi 26 :Bon, eh bien, j'ai dû rêver pour le sujet...Sans doute parce qu'on en a déjà parlé plusieurs fois ici ou là, et que du coup, j'ai cru qu'il y avait carrément un topic consacré. Bref, la critique est bel et bien là en tous cas !
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http://www.elbakin.net/fantasy/roman/cycle/la-trilogie-de-l-heritage-301Avec en prime, les 1eres pages à découvrir...Petites précisions : passer juste après " Nous les dieux " et SURTOUT " Jonathan Strange & Mr Norrell " ne l'a pas aidé, c'est sûr ! Mais ça, ce sont les aléas du calendrier...
Ce n'est pas non une vindicte contre la promo, celle-ci ne me dérange absolument pas quand elle vante les mérites de bons livres !
Et on peut difficilement s'en passer désormais... Pourtant, honnêtement, entre ce roman et Aquasilva, là aussi trilogie d'un jeune auteur, eh bien, le choix est vite fait, même si je ne suis pas fan d'Aquasilva ! Mais au moins, c'est ambitieux !
Et je te réponds que c'est très souvent qu'un best seller se fait adapter, les studios comptant faire autant d'entrées que le livre a fait de ventes. (Nous sommes d'accord que le film est tout pourri, en VF, en VO et en allemand, oui, j'ai tenté de voir si c'était la langue le problèmetenasr a écrit :Donc ouais, ses bouquins sont des best seller. D'autant plus qu'on en a fait une adaptation cinématographique et pas beaucoup d'oeuvre ont en la chance
Voilà, voilà.Sorti avec succès aux Etats-Unis depuis quelques semaines maintenant, les fans français du géniiiiiiaaaaaaal (hum…) Eragon se demandaient avec anxieté quand ils allaient bien pouvoir découvrir cette suite !
Si le nombre de vente était synonyme du degrés de qualité d'une oeuvre, le monde serait bien plus simple. Et on ne s’ennuierait pas à rédiger avec des critiques, des reviews, des retours,se contentant de tableau et liste de vente pour être sur d'acquérir le meilleur, ou au moins d'augmenter grandement nos chances de tomber dessus. Mais il n'en est pas ainsi, et l'art du marketing consiste justement à vendre quelque chose, que ce soit de qualité ou non. On peut même dire que les produits qui en manquent, ont le plus besoin de cette communication de cette mise en avant via des argument certes vendeurs, mais au final détachés du fond de l’œuvre, les autres pouvant bénéficier du fameux bouche à oreilles. Les arguments fallacieux des publicitaires sont étudiés pour être vendeurs, pas objectifs. Par exemple l'âge de l'auteur. Qu'est-ce que ça peut faire qu'il ait commencé la rédaction à 15 ans ? Cela prouverait-il qu'il serait plus doué qu'un autre, qui n'aurait commencé l'écriture de son livre qu'à 40 ans ?La précocité était-elle un gage de qualité ? Et quand bien même oui, est-elle propre à l'auteur lui même, ou plutôt le fruit de son environnement ? Je me souviens avoir lu dans une interview que Paolini avait suivi des cours à domicile, lui laissant beaucoup de temps libre, loin du cadre plus "restrictif" d'une instruction traditionnelle en établissement. Rajoutons à cela le fait que son père soit éditeur, on peut envisager qu'une grande partie de la précocité littéraire de Paolini ne soit pas due à un talent inné du jeune homme, mais à un enchaînement de circonstances, indépendantes de sa volonté. L'aspect marketing de son âge est d'ailleurs renforcé par la grande concentration de cet argument dans les news, la publicité de l’œuvre, à la sortie des premier et deuxième tome. Comme le fait judicieusement remarquer Zakath Nath, Paolini a eu 15 ans, pendant de longues années.le nombre de vente est un bon argument
Justement, ceux qui n'y connaissent rien, pour reprendre tes termes, sont les plus susceptibles de se laisser convaincre par une oeuvre présentée comme un phénomène, citée au journal de vingt heures, promue par des affiches aux arrêt de bus. Quand la connaissance fait défaut, quel recul avoir ? Ensuite, pour les autres, je ne pense pas que se soit une question de "faute de gout", du moins pour le public. Une oeuvre ''fade" aura plus de chance de plaire à un grand nombre, n'offusquant ni ne rebutant personne. Si tous la trouve moyenne, mais donc l'achète, ça fait déjà un lectorat conséquent, indépendamment de la qualité. Après, je serais le premier à reconnaitre que j'ai beaucoup aimé l'Héritage quand j'ai lu les deux premiers tomes, à 11-13 ans. Je l'ai considéré alors comme des chefs d'oeuvre. Puis mes lectures se sont multipliées et diversifiées, et à moins de me voiler la face, je ne peux plus garder la même position sans faire d'un manque de bonne foi patenté, même si j'ai toujours eu beaucoup de plaisir à lire les livres suivants. Un genre de plaisir coupable.Je ne pense que le cycle de l'Héritage soit foncièrement mauvais et pourris. Je pense que pour un public large, ce sont des livres au mieux médiocres, à l'écriture plate, développant un univers banal, reprenant un schéma narratif classique, sans traitement intéressant, enchainant les intrigue secondaire déjà vues, et donc convenues, et gonflant ses effets, ce qui mène à des longueurs de plus en plus présentes, surtout dans les tomes 3 et 4.Après, pour un public jeunesse, ça peut être un bon livre, rendant accessible pas mal de termes et de concepts de fantasy, et ouvrant à la lecture de bouquins volumineux. Il est juste totalement dépourvu de double lecture, ce qui le rend très vide passé un certain âge. Mais ça reste donc, à mon humble sens, une bonne porte d'entrée en Fantasy.Nostalgie oblige, je tenterais d'acquérir ces nouveaux livres, et j'espère que Paolini, comme son écriture, aura murît depuis. A voir.40 millions de livres ont été acheté par des gens qui n'ont pas de goûts ou ne s'y connaissent pas...
Nous sommes d'accord que le film est tout pourri, en VF, en VO et en allemand, oui, j'ai tenté de voir si c'était la langue le problème smile