Oui, dans les bouquins très accessibles et qui vieillissent bien on peut aussi introduire avec Bilbo, les mondes d'Ewilan, la croisée de mondes ou surtout (mon petit préféré) l'épouvanteur.
Bilbo était une de mes premières lectures fantasy. J'avais essayé de lire le Seigneur des Anneaux avant. Il m'est tombé des mains dès le début. Mais après avoir lu Bilbo et avoir vu les films, j'ai pu lire le Seigneur des Anneaux, ce qui m'a convaincu qu'on ne peux pas tout prendre pour débuter, mais c'est juste un exemple. Moi aussi j'aime l'Epouvanteur.
![Sourire :)](./images/smilies/smile.png)
Pour ce qui est des clichés je suis moins catégorique que Gillossen tout en étant d'accord avec lui : j'adore en voir énormément en début de livre et les voir retravaillés pour donner quelque chose de nouveau. Ya pas ça dans Eragon. Il n'y a aucune surprise. Après avoir lu trois pages du livres, tu sais que l'histoire terminera par : Eragon va être dragonnier et vaincre Galbatorix. Et si t'as un peu de connaissance du genre, tu pourras même être plus précis en devinant les rôles de Bronn et d'Arya. Après trois ou quatre pages !!
En fait, personnellement ça ne m'avait pas tant gêné, j'ai lu le premier tome, et si j'avais pas aimé Eragon c'est pas pour ça mais surtout à cause des longueurs. Et c'est vrai que j'ai dit que trouvais ça old school déjà à l'époque. Mais en fait je me disais peut être que c'était juste moi qui avait du mal avec ça, quand je voyais des gens me dire ce qu'ils aiment dedans : Les dragons, les personnages héroïques, la relation Eragon/Saphira, l'aventure épique certes c'est très cliché... mais ça le faisait correctement. Bien sûr, tout le monde sait dès le départ que Eragon va battre le méchant roi, comme dans Star Wars, comme dans Zelda, comme dans n'importe quel conte de féé mais ça peut faire partie des attentes du lecteur aussi, on peut être emporté par les clichés et en même temps être déçue à la fin d'un retournement de situation qui serait juste là pour détourner le cliché de façon très cynique. Et là on tombe dans l'expérience de lecture, dans le subjectif.
Mais au fond, je pense comme Gillossen qu'il y a des bons et des mauvais romans dans les faits, mais je pense que je n'utilise tout simplement pas la même échelle de valeur.
Un jour un cinéphile que j'admire a dit " il y a 2 types de cinéphile ceux qui aime les film et ceux qui aiment les films qu'ils aiment" je pense sincèrement que ça s'applique aussi pour les livres. C'est juste mon avis mais je pense qu'il a raison
Ca s'applique sur toute forme d'art je dirais mais c'est pas trop le sujet.