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Mesdames, messieurs,Dernièrement, paraît-il, les Deux ToursTM seraient passés à la TV française, sur une chaîne généraliste fort connue pour la haute tenue de ses programmes et pour l’éminente qualité d’éthique dont s’auréolent ses dirigeants depuis de très nombreuses années.Sans doute est-ce là une boueuse occasion de revenir sur une des scènes les plus absurdes et les plus ratées de la « trilogie » dite « du siècle » réalisée par Peter Jackson, inénarrable décalcomaniaque du 7ème art, et d’essayer d’analyser et de comprendre – si pareille chose est encore possible – une telle digression par rapport à la logique du récit des trois films et par rapport à l’œuvre écrite – un roman dont nous tairons à la fois le titre et l’auteur pour ne pas les mêler plus que de raison à cette sordide forfaiture cinématogrotesque – que ces films étaient supposés adapter.Peut-être convient-il en premier lieu de replacer les scènes – car il y en a, hélas, plusieurs – dans le contexte du film avant de procéder à toute autre pénible discussion sur le sujet.Rappelons-donc les faits. Frodon et Sam, deux Hobbits de la Comté, cherchent à pénétrer secrètement dans le pays de Mordor, domaine du terrible Sauron. Ils sont guidés par Gollum, créature piteuse et décharnée qui fut autrefois, dit-on, lui aussi un Hobbit. Tout à coup, Merry et Pippin sont sur les épaules de Sylvebarbe, un grand benêt en forme d’arbre, aphone et lourdaud, et qui met une plombe à ne rien décider. Et tout à coup, Theoden appelle Aragorn qui se retourne pour savoir qui le hèle en pleine baston et qui se fait alors attraper par un Gobelûk-Haï monté comme un terminator sous stéroïdes. Et encore tout à coup, par la simple magie du montage, Sam et Frodon se font capturer par Faramir fils de Denethor, capitaine du royaume de Gondor. Ce Faramir là, contrairement à celui dont il est censé être l’adaptation, est un capitaine autoritaire, pas très sympathique et particulièrement buté. Il obtient très vite l’information selon laquelle Frodon, un des deux Hobbits capturés, serait en possession de l’Anneau unique, le fléau d’Isildur (un type qui meurt on sait pas trop comment au début du premier film) un objet d’un très grand pouvoir et une arme susceptible de faire chuter Sauron de son sombre trône.Ce Faramir là, toujours en parfaite contradiction avec le personnage dont il est censé être l’adaptation, décide alors, après qu’on l’eût averti que la cité ruinée d’Osgiliath était attaquée par les ennemis du Gondor et malgré les ultimes supplications de Sam, que tout le monde devait se rendre au Gondor et donc passer par Osgiliath.Osgiliath, dans le film, est une cité ruinée qui fut autrefois la capitale du Gondor. Elle est traversée par Anduin, la grande rivière. Visiblement s’y trouvaient un ou plusieurs ponts qui ont été détruits pour empêcher le passage des armées de Sauron en cas d’invasion. Les guerriers de Gondor y ont établi une base arrière pour leur leurs combats dans les forêts de l’Ithilien. Ceci pour expliquer sans doute la précipitation de Faramir.C’est à ce point du récit de la « trilogie » de Peter Jackson que nous retrouvons nos personnages à Osgiliath, tandis que la bataille fait grossièrement rage à Helm et que les autres personnages du film se commettent dans une fange sans nom où de discutables elfes clonés, bottés et casqués venus de nulle part sèment un peu plus le trouble dans un scénario déjà fort compliqué et fort embrouillé.Trois scènes concernent le bref séjour de Frodon, Sam et Gollum (ce dernier ayant été préalablement capturé par Faramir et ses hommes avec l’aide malheureuse de Frodon) à Osgiliath. Ces trois scène pourraient-elles révéler une fois encore l’obsession de Jackson de nous coller de la « trilogie » par ici et de la « trilogie » par-là ?... En tout, nous subissons ici à peu près huit minutes incompréhensibles de sordide invraisemblance dans une invraisemblable livraison cinématographique où les trahisons éhontées et cyniques par rapport au roman original sont innombrables.Pourtant, invraisemblance ne tient pas ici à la relation embrumée avec le roman ou à un énième problème d’adaptation, puisque la cité ruinée d’Osgiliath a une existence bien attestée dans les pages de l’œuvre originale. A ce détail près que Frodon, Sam et Gollum – les vrais – n’y mettent jamais les pieds.Non, le problème ici est l’absurdité totale de ce « détour » dans le contexte et la logique interne de ce tiers-film, dans le fil du scénario et jusque dans les détails des trois passages incriminés.La première scène montre l’arrivée des personnages en vue de la cité. Une vue panoramique très intéressante même si on sait hélas déjà que la grande balourdise du scénario nous entraîne dans un épisode qui n’apporte rien de plus que de la confusion supplémentaire au récit. Très vite, cette scène est interrompue par le grossier montage de John « Secator » Gilbert, le roi de la scie égoïne, que les instances corrompues du cinéma hollywoodien ont osé décorer d’un oscar de complaisance en 2003 pour le saccage commis sur cet opus de la « trilogie ». Et nous voici donc subitement dans une scénette pénible où l’on a l’incommensurable plaisir de retrouver l’inutile Sylvebarbe, l’idiot aphone de la forêt et ses deux Hobbits, qui n’ont rien de plus à dire.La seconde scène, qui suit donc cette interruption superfétatoire, est un petit peu plus longue que la première. Elle nous permet une visite dans le décor dévasté mais malgré tout kitchissime de la cité dont Alan Lee a griffonné les plans pour le film. Des soldats du Gondor tirent des flèches au hasard tandis que les vilains Nazgûl survolent les ruines en poussant leur vilain cri qui – visiblement – n’effraie que les bons acteurs (qui sont assez rares dans cette super-production hollywoodo-antipodale). A ce stade on ne comprend toujours pas le véritable sens de la présence de Frodon, Sam et Gollum à Osgiliath... La dernière scène est la plus longue et la plus absurde de cette « mini trilogie » d’Osgiliath. Frodon se retrouve seul face à un Nazgûl, un des esclaves de Sauron autrefois chargés de retrouver l’Anneau. Ils conduisent à présent la guerre contre le Gondor. Impassible, le Nazgûl ne réagit même pas alors que Frodon sort l’anneau de sa cachette et le laisse bien en vue. Puis le Nazgûl se retire, laissant la place à l’agression de Sam par Frodon, puis à un monologue naïf de Sam et au revirement incompréhensible du méchant Faramir qui devient gentil Faramir...Cette virée absurde à Osgiliath soulève toute une série de question à la fois sur la forme et sur le fond.A propos de la forme, que dire en effet du capitaine Faramir, présenté comme un « dur », intransigeant, respecté et craint par ses hommes, lorsqu’il se met à geindre un pathétique « Laissez-nous en paix » qui sonne aussi faux dans la VF que dans la VO lorsque les Nazgûl (qui sont aussi aveugles que sourds dans cette « trilogie ») survolent les ruines en poussant leurs cris de hulottes aphones. Visuellement cette intervention est un désastre et ridiculise le personnage. N’est-il pas en guerre ? Ne vient-il pas pour se battre ? Pourquoi cette risible apostrophe à l’encontre de ses ennemis les plus mortels ? Qu’on ne me dise pas qu’il agit sous l’empire de la terreur car ces Nazgûl sont incapables de terroriser qui que se soit. Ou alors, les acteurs et les figurants sont fort mal dirigés et parfaitement incapables de jouer un tel sentiment...Que dire également de cette incompréhensible bataille d’Osgiliath qui voit s’opposer les guerriers de Gondor et un ennemi invisible, orque probablement, présent sur l’autre rive, fort éloignée du grand fleuve ? Les figurants tirent des flèches avec leurs arcs, mais sur quelles cibles ?? C’est absurde ! Ils se servent de leurs arcs comme on se servirait de fusils ou de mitrailleuses ! Jackson et ses co-scénaristes ont-ils déjà vu des vrais arcs ? Je veux bien admettre que nous sommes dans un univers prétendument fantastique, mais il ne faut pas prendre le client pour plus idiot qu’il n’est : jamais aucune des flèches tirées dans cette scène idiote n’a pu dépasser le milieu du fleuve...Et qui se trouve sur quelle rive, d’ailleurs ? Faramir et ses prisonniers sont venus de l’est, de l’Ithilien, comme nous le rappelle la carte qu’une scène précédente nous a joliment présentée. Si les ennemis sont, comme le voudrait toute logique, sur la rive de l’Ithilien – puisque l’Ithilien est sous l’emprise du Mordor – comment nos héros ont-ils pu traverser le fleuve alors que la rive opposée est occupée par les ennemis ? Et avec quels moyens puisqu’il n’y a visiblement plus de ponts ?… Et s’ils ont traversé le fleuve plus au sud ou plus au nord, pourquoi revenir perdre son temps et risquer sa peau et surtout celle de ses précieux prisonniers à Osgiliath alors que la route vers Minas Tirith est censée être encore libre ?… Et s’ils sont restés sur la rive de l’Ithilien, comme le suggère la scène précédente où on voit ce fameux panorama sur l’ensemble de la cité, on en déduit donc que les ennemis sont déjà sur la rive occidentale, et qu’ils barrent donc la route vers Minas Tirith...Bref c’est l’embrouille générale ! on n’y comprend plus rien... Les scénaristes ont-ils pensé à ce problème ? Si oui, pourquoi donc insister péniblement sur cette virée aberrante à Osgiliath ? Ils l’ont pourtant fait... pariant sans doute sur l’apathie intellectuelle de la masse de leurs spectateurs... ou bien ils n’y ont pas pensé. Ce qui démontre – s’il en est besoin – la très haute tenue et l’oscarisabilité quasi garantie du scénario...Toujours sur la forme, la dernière scène à Osgiliath voit Faramir libérer Frodon et Sam. « Libérez-les » dit-il alors que les deux zouaves sont déjà libres depuis un bon moment vu que personne ne s’occupe d’eux. Tout à coup, Sam dégage une main d’homme qui apparaît sur son épaule alors qu’elle n’y était pas sur le plan précédent... quel admirable bricolage. Tout ceci donne l’impression d’une grande improvisation ou d’un montage bâclé réalisé avec des bouts de bandes sans lien entre elles.Mais c’est sur le fond que les questions les plus importantes se posent. Et du coup, on est en droit de se demander sérieusement si les scénaristes ont réellement relu leur copie, s’ils se sont donné la peine de vérifier la cohérence de ce passage avec le reste de leur film, et surtout s’ils ont bien compris leur sujet.Le premier problème réside dans le prétexte qui a poussé le Faramir à entraîner Frodon, Sam et Gollum dans cette parenthèse invraisemblable Faramir, qui connaît donc l’existence de l’Anneau, parle d’un « cadeau » à offrir à son père Denethor. Ce « cadeau » est selon lui « une arme qui mettra fin à la guerre ». Ces quelques mots que le scénario du trio Jackson-Boyens-Walsh prête à Faramir prennent le contre-pied de tous les dialogues entre Frodon et ce même Faramir en Ithilien. Alors ? Le fils de Denethor serait-il une brute sans jugeote, uniquement poussée par l’influence de son forcené de père et par le besoin de lui plaire ? C’est en tout ce que suggèrent certains des dialogues père-fils du Retour du RoiTM. Il existerait alors un semblant de cohérence pour expliquer la folle décision de Faramir. Une telle attitude répondrait également en écho à la folie de Boromir dans la Communauté de l’AnneauTM.Mais alors... pourquoi cet incompréhensible revirement à la fin ? Pourquoi Faramir libère-t-il ses trois prisonniers aussi hâtivement qu’il les a poussés vers Osgiliath ? Sont-ce les larmes de Frodon qui provoquent ce changement d’avis, quitte à le faire passer pour un inconstant ? Ou bien le monologue de Sam, et dans ce cas Faramir serait doué de super-pouvoirs bioniques au niveau de l’ouïe ? Quoiqu’il en soit, tout ceci est pitoyablement barbouillé et on en vient à regretter amèrement que cette décision à la fois sage et conforme au récit d’origine n’ait pas pu être prise plus tôt par le personnage.Maintenant, que dire de ce revirement dans le contexte du combat ? Et j’en reviens à une précédente question : Sur quelle rive se trouvent nos héros ? Comment regagneront-ils le chemin vers Minas Morgul, alors que les orques ont commencé leur attaque ? Comment traverseront-ils le fleuve sans guides ? Il n’existe pas de réponse, bien entendu... et je vous rassure tout de suite, il n’est fait aucune allusion à cette stupidité irréfléchie du scénario dans les appendices des DVD super-version longue...Un autre problème concerne la parade absurde du Nazgûl devant un Frodon hypnotisé. On sait depuis longtemps que les Nazgûl, ces neuf fonctionnaires du Seigneur ténébreux, ont brillé par leur balourde incompétence depuis les premières minutes de la « trilogie ». A Osgiliath, ils sont devenus méchants sur leurs montures ailées. A présent, ils attrapent et tuent avec une déconcertante facilité des guerriers cuirassés cachés dans les ruines de la cité, alors qu’en d’autres lieux, sous d’autres errances scénaristiques, ils ont été infichus d’attraper quatre petits Hobbits perdus dans les bois (comme Benny Hill le fut autrefois dans Regent’s Park, poursuivi par les auxiliaires féminines de Scotland Yard...)Mais le Nazgûl, qu’il soit à pied, à cheval ou sur sa créature ailée, a un toujours un problème avec les Hobbits – à moins que ce soit les scénaristes qui en ont un avec les Nazgûl.En effet, voici un Hobbit sans défense, debout au sommet d’une tour en ruine et libéré de ses gardiens, qui offre littéralement l’Anneau au spectre super-puissant qui est face à lui... et rien ne se passe. L’incroyable incompétence et la nullité endémique des Nazgûl dans cette « trilogie » fait peine à voir et laisse une seule certitude : Peter Jackson n’a pas su saisir l’importance des neuf spectres de l’Anneau et aura été totalement incapable, d’un bout à l’autre de ses tiers-films, d’exprimer la terreur suscitée par ces personnages. C’est ce qui explique incontestablement que le mystérieux Gothmog, qui est dit être « lieutenant de Morgul » et que tout concoure à identifier comme un des Nazgûl dans le roman d’origine, soit abaissé dans l’adaptation au rang d’Orque difforme chargé dans un premier temps de la prise d’Osgiliath dans le Retour du RoiTM et dans un second temps d’une des tirades les plus idiotes de la « trilogie » (souvenez-vous : « L’âge des Hommes est terminé, le temps des Orques est arrivé »...)Bref, tout le détour à Osgiliath devait-il conduire à cette scène d’une bêtise et d’une inutilité crasse ? Quelle pitié que ce scénario... Mais l’échec déplorable de ce Nazgûl de pacotille précède une autre scène extrêmement discutable : la tentative d’assassinat de Sam par Frodon.Celle-ci a lieu juste après l’envol du Nazgûl perturbé, pauvre chou, par une fléchette tirée par Faramir. Concomitamment Sam, a empêché Frodon d’enfiler l’Anneau. Celui-ci, ne contrôlant visiblement plus ses réactions, se jette sur son pauvre compagnon et manque de l’étrangler.Cette scène étrange est sans aucun doute un prémisse à l’épisode aberrant du renvoi de Sam par Frodon dans l’escalier de Cirith Ungol (dans le Retour du RoiTM). Quel objectif Jackson poursuit-il donc en multipliant avec une telle obstination les agressions de Frodon envers son ami ? Est-ce pour mettre en valeur le pouvoir de l’Anneau et son emprise sur les attitudes de Frodon ? Jackson prête ainsi des aptitudes bien curieuses à l’Anneau. Des aptitudes qui sont d’ailleurs inédites à ce niveau dans la « trilogie » puisque c’est la première fois que Frodon réagit de la sorte, alors que son anneau n’est pas directement visé par le geste de Sam. Mais dans ce cas, Jackson n’a rien compris au roman dont il est censé faire l’adaptation... l’a-t-il lu au moins, avant de faire écrire son scénario par ses deux complices ?Jackson clamait à tout vent que l’amitié était un des thèmes principaux de sa « trilogie ». Voilà une étrange façon de présenter les relations amicales entre deux personnages... D’ailleurs, une fois de plus cette scène de l’agression de Sam par Frodon est en contradiction avec d’autres scènes comparables où Frodon est sorti de la torpeur suscitée par l’Anneau par l’action de Sam sans qu’il y ait de réactions mauvaises de sa part. Ces réactions font toujours suite à des allusions de la part du serviteur de Frodon pour soulager son maître de la charge de l’Anneau. Sauf dans cette fameuse scène absurde du renvoi de Sam dans laquelle les manigances de Gollum remplacent l’influence de l’Anneau. Et sauf bien sûr ici, à Osgiliath où, de l’aveu même de Sam, les personnages ne devraient « même pas être ici ! ».Et pendant ce temps, Gollum, craintif, ne pipe pas un mot. Que pourrait-il dire, d’ailleurs ? On a bien compris en effet que le réalisateur ne savait plus trop quoi faire de lui dans cette scène. Plus encombrant qu’autre chose, la créature habituellement si bavarde, se retrouve privée de dialogue et de monologue.Cette manipulation du récit dans tous les sens ne mène nulle part. Et tandis que Sam, tout juste remis de sa strangulation avortée, introduit une naïve tirade sur l’espoir par ces mots « nous ne devrions même pas être ici » auxquels le spectateur averti avait déjà songé dés l’annonce du détour par Faramir, on se rend tristement compte qu’au-delà de l’inutile digression et de l’invraisemblable parenthèse à laquelle nous venons, impuissants, d’assister réside toute la tristesse de la trahison de l’œuvre originale par Peter Jackson. L’éternel alibi de l’adaptation a permis à Jackson de couvrir cette errance superfétatoire de son scénario vaseux. Couvrir, mais pas justifier : si Osgiliath figure bien dans le Légendaire du roman original ; si Faramir y a bien une base arrière attaquée par les Orques la veille du grand assaut sur Minas Tirith ; si rien n’empêche Frodon et Sam de s’y rendre ; et si peu importe l’œuvre originale puisque l’intégralité des noms tirés du roman (et le nom du roman lui-même) sont des marques déposées appartenant à Saul Zaentz, le célèbre producteur Hollywoodien, il n’en reste pas moins que cette adaptation a de forts relents de trahison. L’œuvre originale était fluide, parfaitement logique et cohérente. Ce crochet à Osgiliath dans ce film multi-oscarisé embrouille complètement l’histoire et fait perdre énormément de temps à tous les personnages. Pour rien du tout. Sur le fond comme sur la forme, ce détour est totalement raté.Tout ce gâchis sordide aurait pu être évité. Il aurait suffi de dégager ce foutoir au montage de façon à ce que Frodon et ses compagnons soient relâchés par Faramir en Ithilien conformément à la logique limpide du récit dont ce film est censé être une adaptation prétendument fidèle. Rien n’empêchait alors Jackson de montrer Faramir et ses hommes à Osgiliath, ce qui aurait été infiniment plus crédible, plus logique et plus conforme au roman. Il l’a d’ailleurs fait à peu près talentueusement dans le Retour du RoiTM au moment de l’attaque massive des Orques sur cette cité (je dis « à peu près talentueusement » car on ne peut guère faire abstraction des pures idioties du style : « L’âge des Hommes est terminé, le temps des Orques est arrivé » qui ont fâcheusement tendance à gâcher tout ce qui a pu être correctement livré précédemment...). Ou bien l’économie de ces scènes aurait pu lui donner les moyens de développer et d’enrichir certains personnages ou certaines autres scènes affaiblies par la maladresse du scénario (en particulier les scènes avec Sylvebarbe et les Hobbits). Il aurait été en tout cas infiniment plus intelligent et cohérent d’escamoter cette digression absurde à Osgiliath au montage et laisser au spectateur des salles de cinéma le droit légitime de savoir ce que devient Saruman, qui je le rappelle, était un des personnages principaux de l’intrigue des deux premiers films tandis qu’il disparaît sans aucune explication dans le dernier des tiers-films (sauf dans la version élitiste en DVD, bien entendu...mais tout le monde n’a pas eu les moyens de se l’offrir...)Mais l’homme de Wellington a préféré jouer avec arrogance la prétentieuse carte de la réécriture du récit d’origine, et il s’est largement planté. Il faut dire qu’il n’avait dés le départ, ni le talent, ni l’envergure pour une telle prouesse artistique...Bien entendu, toute cette irritante diatribe est peut-être vaine et trop tardive. Les films de la « trilogie du siècle » font partie du passé et la récente rediffusion à 21h00 sur une chaîne grand-public en fait effectivement foi. De même les dizaines d’awards et d’oscars de complaisance et les millions de dollars gagnés sur la tromperie et le mensonge sont engrangés ou réinvestis depuis bien longtemps.Mais une petite piqûre de rappel de temps en temps ne fait jamais de mal, car il existe encore de nombreuses personnes sur cette planète qui pensent naïvement que la « trilogie du siècle » était une adaptation fidèle du roman dont j’ai réussi à taire ici le nom jusqu’au bout.Ce laïus leur est dédié.Cordialement.Le Sandé :blink:

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Je dois tout de meme reconnaitre que certaines des interrogations que tu souleves sont effectivement justifiées.Tu as d'autre part une aisance certaine dans le maniement du verbe. Tu sembles aussi beaucoup aimer t'ecouter parler ou te lire.De quel masochisme faut il faire preuve pour hair a ce point 3 films de 3 heures et des brouettes et malgré cela les depiotter ainsi , eux et leurs nombreux DVD de suppléments !Enfin je suis atéré par la pretention dont tu fais preuve pour te permettre de juger ainsi le travail de tous ces gens ( jusqu'à se demander si PJ a lu le roman... franchement de qui se moque t on ? ). Es tu un spécialiste reconnu du tir a l'arc pour pouvoir juger de la portée d'une fleche sans autre information qu'une simple image du tireur ?Sincerement j'ai voulu te lire jusqu'à la fin mais je n'y suis pas arrivé. Tu en fais des tonnes et des tonnes pour enjoliver ton discours plutot que d'aller a l'essentiel. Je n'ai pu me resoudre a lire le dernier tiers de ton "pavé" sans risquer une indigestion.Comme je te l'ai dit plus haut, toutes tes reflexions ne sont pas denuées d'interet, mais le perfectionnisme dont tu fais preuve pour descendre un à un, les differents artisans de cette trilogie tourne rapidement au ridicule.Tu excuseras s'il te plait la gaucherie de certaines de mes phrases qui doivent etre pour toi une torture à lire. Au plaisir de ne pas te relire.

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Bigre, on dit parfois que le soufflé retombe tout seul lui on lui en laisse le temps; en revanche, si on remet des flammes dessus, c'est sûr que ça va empester le brûlé.Une rivière, ça peut se traverser en barcasse (quand un hobbit l'a déjà fait une fois, çaeput sans doute se refaire), dans un monde pseudo fantastique, à défaut d'y croire instinctivement , le spectateur peut utiliser sa suspension temporaire d'incrédulité pour laisser la flèche voler de ses propres ailes.Maintenant, cette version-là est de loin celle que j'ai toujours le plus déprécié sur quantités de points, les invraisemblances sont légions, j'aime pas l'allure des wargs, de Gothmog et ce qu'on a fait de Faramir...Et dans ce cas, on laisse la bête mourrir de sa propre honte :sifflote:

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Cher Mythosil,
De quel masochisme faut il faire preuve pour hair a ce point 3 films de 3 heures et des brouettes et malgré cela les depiotter ainsi , eux et leurs nombreux DVD de suppléments !
Il ne s'agit bien entendu pas de masochisme. Il s'agit simplement de savoir de quoi on parle.J'ai lu tellement de critiques superficielles, qu'elles soient positives ou négatives, depuis la sortie du premier opus de la "trilogie" de Jackson qu'un brin de recherche me semble nécessaire, voire indispensable, pour bien maîtriser le sujet. Je ne crois pas être du genre à dire 'c'est nul' ou 'c'est génial' sans expliquer pourquoi.Et qui parle de haine ? Je n'ai jamais écrit nulle part que je haissais la "trilogie" de ce bonimenteur de Peter Jackson.
Sincerement j'ai voulu te lire jusqu'à la fin mais je n'y suis pas arrivé. Tu en fais des tonnes et des tonnes pour enjoliver ton discours plutot que d'aller a l'essentiel. Je n'ai pu me resoudre a lire le dernier tiers de ton "pavé" sans risquer une indigestion.
Et je vois que tu as adopté la démarche inverse, c'est à dire critiquer sans faire l'effort d'aller jusqu'au bout de l'objet de la critique. Intéressant et révélateur.
Tu excuseras s'il te plait la gaucherie de certaines de mes phrases qui doivent etre pour toi une torture à lire.
Non, ça va, j'ai lu franchement pire sur Allociné <_< Mais ce n'est pas la gaucherie de tes phrases qui me laisse perplexe. C'est plutôt l'inutile méchanceté et l'agressivité sous-jacente.T'aurais-je dérangé dans tes petites convictions sur la 'trilogiedu siècle', cher ami ?A part ça, j'ai effectivement fait du tir à l'arc. Mais pas besoin d'avoir fait du tir à l'arc aux jeux olympiques pour relever l'évidente maladresse de cette mise en scène.Et Peter Jackson n'a pas utilisé le livre le Seigneur des Anneaux pour son film. Il ne l'a d'ailleurs lu qu'au début des années 80. Il s'est simplement basé du résumé détaillé de Phillipa Boyens et du dessin animé de Bakshi. Ses seules lectures se sont portées sur des passages précis du roman qui nécessitaient certains détails pour certaines scènes.En doutais-tu encore après toutes ces années ?Si tu te sens capables de relire mon pénible laïus jusqu'à la fin, je serais enchanté de rediscuter avec toi.Amicalement,Le Sandé.

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Bonjour tout le monde :)Je commence par mettre ma casquette de modérateur histoire que les choses soient bien claires.Sandé, tu es ici dans un espace de discussion et tu es un nouveau venu. Je te demanderais donc de ranger le ton condescendant dont tu as fait preuve jusqu'ici au placard.Tu n'es manifestement pas ici pour discuter, mais pour imposer ton point de vue. Pas une seule demande d'informations, de complément, de retour sur ce que tu écris dans ton premier message. Je te conseille d'ouvrir un blog ou de créer un site au sein duquel ton message prendra toute sa portée, canalisera les énergies et fera enfin - yeah god, alleluia - ouvrir les yeux à ceux qui aimaient ces films, alors que bien sûr, ils sont cousus d'invraisemblances.En bref, ce sujet à tout pour faire un bon gros troll des familles, alors merci de ne pas tomber dans le piège et de faire de ce sujet quelque chose de constructif.Le sujet reste ouvert jusqu'à nouvel ordre, merci de tenir compte de cet avertissement.

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??Hem...Quel accueil, mes aïeux :blink: Mais bon, j'ai hélas l'habitude de ce genre de réactions...Je ne suis pas chez moi, et je ne suis guère autre chose qu'un 'sale étranger' à ce que je vois... je ne ferais donc pas de commentraires supplémentaires sur ce modèle de modération objective qui est dévoilé ici... brefHe bien, je poserai donc ma question dans des termes plus simples, en espérant ne pas avoir l'air condescendant et en espérant ne pas me faire mordre par la censure pro-jacksonienne:Existe-t-il une explication claire à l'intérêt de cette scène du détour par Osgiliath dans les Deux Tours TM ?Amicalement, toujours...Le Sandé :huh:

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Il n'y a pas d'explication à ma connaissance... Pour la traversée je pense qu'à l'aller, comme ce qui est proposé au retour dans la VL des Deux Tours, un passage souterrain a pu être emprunté. En tous cas, on aurait pu penser que Faramir souhaitait prendre des chevaux à Osgiliath plutôt que de faire le trajet à pied, mais au vu de la distance raccourcie séparant la ville de Minas Tirith, ce ne doit pas être le cas (problème de distance qui m'a toujours choqué).Aprés, je suis un fan de Tolkien et j'adore son oeuvre, mais je regarde le film comme une adaptation, fidèle ou pas peu importe, c'est le point de vue de PJ qui est exposé, et si certaines choses me gènent, je n'en fais que peu de cas car au final la version la plus proche de ma vision est et sera toujours dans ma tête... :)Et bienvenue Sandé dans notre paisible et aimable communauté, que ta barbe pousse toujours plus longue... :)

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Le Sandé,mardi 07 novembre 2006, 10:40 a écrit :??Hem...Quel accueil, mes aïeux  :blink: Mais bon, j'ai hélas l'habitude de ce genre de réactions...Je ne suis pas chez moi, et je ne suis guère autre chose qu'un 'sale étranger' à ce que je vois... je ne ferais donc pas de commentraires supplémentaires sur ce modèle de modération objective qui est dévoilé ici... brefHe bien, je poserai donc ma question dans des termes plus simples, en espérant ne pas avoir l'air condescendant et en espérant ne pas me faire mordre par la censure pro-jacksonienne:
Bonjour,Ne prends pas mal ce que te dises les modérateurs, car ce sont leur forum, qu'ils ont crées avec envie je pense, donc je trouve normal qu'ils ne veulent pas de sujet inutiles ou encombrants. Je ne les défends pas, et je présente mon point de vue tel qu'il est, et en tant que personne humaine et pourvu de bon sens. Par exemple mes avertissements fleurissent sur l'orthographe, car je fais encore beaucoup de fautes d'orthographe ( et pourtant j'essaye d'en faire moins... ), je trouve celà quelquefois rébarbatif, mais c'est pour le bien du forum. Certains forums sont bourrés de fautes, et ce n'est vraiment pas beau à voir. Ce forum est donc ouvert à tous à mon humble avis, et y compris à toi. Les avertissements ne doivent pas être pris en tant qu'exclusion. Essayes de comprendre, moi aussi je suis nouveau, et pas encore complètement intégré. Cordialement. ;)

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A ta place, Lao-Tseu, je ne me serais pas donné autant de mal. :rolleyes: Je crois que Le Sandé sait parfaitement où il met les pieds - du moins, selon ses préjugés - et parvenir à retourner la critique en se plaignant de son accueil - pourtant tout à fait correct comparé à ce qu'on pourrait imaginer - après une pareille entrée en matière, chapeau ! :D Après si on est n'est pas d'accord et qu'on ose contredire, c'est forcément de la "censure pro-jacksonnienne", les "arguments" du style "Jackson a lu le SdA au début des années 80 seulement" comme si c'était un problème plombent fatalement toute remarque intéressante par ailleurs, etc, etc... Je crois pas que s'il y a eu si peu de réponses jusqu'ici, ça soit parce que nous avons été estomaqués par la justesse d'un tel exposé mais bien parce qu'on se croirait revenu 3 ans en arrière, et sans "pluvalue" dans le débat... :mrgreen:

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Et si cet exposé, certes un peu long, apportait justement quelque chose de nouveau ?Certaines des questions posées n'ont visiblement jamais été évoquées dans ces fora, à ce que j'ai pu en lire... (mais je n'ai pas encore tout lu)Et si je te comprends, le fait de savoir si Peter Jackson a lu ou non réellement le Seigneur des Anneaux pour réaliser son adaptation ne serait pas un problème ?Voilà un sujet de débat intéressant...

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Je pense que le problème n'est pas tant de savoir si il l'a lu mais si il a été marqué de la même façon que celui qui voit le film, si il a été touché par les mêmes choses, les mêmes passages, s'il a perçu les mêmes intentions, et ça c'est impossible à déterminer objectivement je pense... Et tout le monde ici j'ai l'impression pense que même si PJ a fait un travail remarquable, il est loin d'être parfait, en un sens tant mieux ça laisse la porte ouverte à une autre adaptation un jour... ^^

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Nurrunyë,mercredi 08 novembre 2006, 14:05 a écrit :Certaines des questions posées n'ont visiblement jamais été évoquées dans ces fora, à ce que j'ai pu en lire...
Bien sûr que si, et j'ai même envie de dire toutes. Après, sans doute pas dans le sens que toi et le Sandé voudraient... C'est aussi pour ça d'ailleurs que ce sujet aurait dû être fermé quasiment dès le début : on l'a laissé ouvert, mais qu'a-t-il apporté ? J'ai envie de dire rien. :(
Et si je te comprends, le fait de savoir si Peter Jackson a lu ou non réellement le Seigneur des Anneaux pour réaliser son adaptation ne serait pas un problème ?
Comme si c'était ce que Perrin avait dit. :huh: Peter Jackson a lu le Seigneur des Anneaux, imaginer qu'il ment ça dépasse toute volonté de débattre, et "Le Sandé" faisait remarquer qu'il l'avait lu seulement au début des années 80, comme si c'était un défaut en soi.

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Comme si le fait de l'avoir lu seulement 15 ans avant de s'en occuper pouvait changer quelque chose au traitement de l'histoire. C'est le seul film des 3 que je n'ai pas voulu voir plus d'une fois au cinéma, les wargs hyéneux, Faramir politiquement incorrect et le nazgûl crétin qui loupe le Précieux à 50 cm....ça faisait beaucoup pour moi...et pour beaucoup de monde.Et bien, tout comme mon puzzle SDA ne me plaît pas parce que pas beau, ça reste au fond du placard, et je ne le ressort que si je veux me faire du mal (et ça m'a fait mal de revoir ça, mais la déprime était antérieure, j'étais immunisé). Et, comme l'a dit Gillossen, un petit détour sur les sujets de l'époque serait très enrichissant sur l'immense vague de non-satisfaction ressentie par bien plus de monde qu'il n'y paraît (ainsi que ce qui avait été plutôt apprécié); mais ça fait déterrage de cadavre, à mon goût. :ph34r:

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Je ne reviendrais pas sur les attaques concernant Jackson et cie puisque ce n'est manifestement pas là où veut en venir ce très cher Le Sandé ( tiens, moi aussi je sais manier les tournures ampoulées, youpi ! ... ). Tu (mais après tout, utilisons le vouvoiement puisque nous n'avons pas grand chose en commun ) cherchais si manifestement à lancer une polémique que c'en est risible. Je ne serai pas aussi amicale que les autres forumeurs. Je le dis tout net, ces gens qui méprisent ouvertement le "bas peuple" uniquement capable d'un plaisir illusoire et naïf tandis que eux, du haut de leur grande culture, possèdent les éléments nécessaires à une véritable compréhension et à la seule analyse critique acceptable, je trouve cela assez minable. Vous avez le droit de ne pas aimer le travail de Peter Jackson sur ce deuxième opus, c'est le cas de Foradan, mais la différence profonde entre vous deux c'est la manière... Etre critique n'empêche pas de rester poli et ouvert. Pour finir, une petite attaque personnelle volontairement méchante : devant un tel plaisir à se regarder écrire je ne peux m'empêcher de penser que pour quelqu'un qui semble admirer Proust ( cf. lieu d'habitation ) vous êtes bien loin d'en avoir le style ... Bien écrire ne signifie pas être verbeux jusqu'à la nausée.A bon entendeur...

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Comme si c'était ce que Perrin avait dit.
Mais c'est pourtant bien le sens de ce qu'il a dit. Je me suis juste contenté de reformuler (mais avais-je besoin de le préciser ?) Et tu sembles avoir la même opinion, n'est-ce pas ? Que Peter Jackson ait lu ou non le SdA, qu'il l'ait lu 15, 10 ans ou 1 mois avant ne serait pas un problème ?Pour moi, c'est effectivement un problème. Mais je comprendrais qu'on veuille étouffer l'affaire, ce n'est pas le sujet du post d'origine, n'est-ce pas ? :P
on l'a laissé ouvert...
Un autre "On" me charge de vous dire que le "On" qui a laissé ouvert le sujet a été bien aimable de le faire :lol:
...mais qu'a-t-il apporté ? J'ai envie de dire rien. :(
Effectivement, il est très facile de dire que le post du Sandé n'a pas apporté grand chose d'autre que des petits mots acerbes contre sa façon de procéder. Ce n'est que la juste récompense des provocations qui émaillent le style de son texte, après tout.Cependant, outre Foradan, Ys et Lao Tseu, on ne peut pas dire que les autres intervenants (modérateurs compris, cher Gillossen) ont brillé par leur envie de comprendre et de débattre sur le sujet évoque dans le long texte du Sandé : "A quoi sert le détour à Osgiliath ?"Il est facilement compréhensible que, dans le milieu assez fermé d'un forum d'un site internet où tout le monde se connaît et s'apprécie depuis longtemps, un inconnu débarquant avec une dissertation assez pédante et qui malmène son film préféré en posant des questions embarassantes, ça dérange plus d'une personne...Mais le "novice" que je suis reste assez interloqué, voire choqué, par des interventions aussi detestables que celles d'Almaarea qui visent délibérément à détourner le sujet par une attaque de son auteur. La pratique est plus que douteuse...Alors effectivement, monsieur le modérateur, dans ces conditions, le sujet ne peut pas apporter grand-chose... <_< En ce qui concerne le Sandé, ne vous en fait pas pour lui. Je crois qu'il s'est reconduit tout seul à la frontière, en sale étranger qu'il est (pour reprendre son expression) . Il a peut-être l'espoir de trouver une terre où les gens qui prétendent évoquer Proust ont plus d'esprit et moins de bile dans le propos.Le fil de la discussion va-t-il pouvoir reprendre ? Où dois-je transmettre d'autres politesses au Sandé avant son départ définitif ? :(

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Pour clore les débats sur Peter Jackson et sa lecture du Seigneur des Anneaux, il a déclaré avoir lu le livre alors qu'il avait 18 ans. Il est né en 1961, c'était donc en 79, on retrouve bien le début des années 80 auquel Le Sandé faisait référence.Peter Jackson commence à tourner en 1983 un film amateur avec ses potes de boulot qui deviendra 4 ans plus tard Bad Taste.Reprocher à PJ d'avoir lu le SdA seulement à 18 ans, et en laissant sous entendre que c'était de manière intéressée, je trouve ça quand même gonflé ...Mais quand on est là uniquement pour soulever une polémique qui n'a pas l'air de venir, on est pas à une tentative de désinformation près ... :rolleyes: Et le message d'almaarea n'a rien de détestable, il est franc et sans détour, pas comme certains et leurs méthodes à 0.30€ consistant à faire dire aux autres ce qu'ils n'ont pas dit ...J'ai comme l'impression que ce sujet vit ces dernières heures :mrgreen:

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Joss,jeudi 09 novembre 2006, 16:39 a écrit :Reprocher à PJ d'avoir lu le SdA seulement à 18 ans, et en laissant sous entendre que c'était de manière intéressée, je trouve ça quand même gonflé ...
Mais ce n'est absolument pas ce qui a été écrit ! Il est facile d'aller consulter la phrase exacte qui est toujours lisible par tout le monde dans le message du Sandé.Le reproche qui est fait et auquel je souscrit à 100% est que Peter Jackson ne s'est pas servi directement du roman le Seigneur des Anneaux pour réaliser son adaptation.
Pas comme certains et leurs méthodes à 0.30€ consistant à faire dire aux autres ce qu'ils n'ont pas dit ...
Que faut-il penser de cette remarque, au regard de ce que je viens de préciser juste ci-dessus, cher Joss ?
Et le message d'almaarea n'a rien de détestable, il est franc et sans détour
Question de point de vue, n'est-ce pas ? Pour ma part je le trouve inutilement hargneux et sans objet. En tout cas le but qui était (consciemment ou pas) visé par ce message, c'est à dire détourner pernicieusement le sujet d'origine, semble atteint. Bravo et bien joué Almaarea :rolleyes: Le sujet de départ était : "A quoi sert le détour à Osgiliath dans les Deux Tours ?"C'est devenu : "Pourquoi les admirateurs de l'adaptation de Peter Jackson refusent de discuter des faiblesses du scénario ?"J'imagine que la curée va continuer, à moins que les modérateurs ne fassent leur travail : c'est à dire clore d'autorité ce non-débat avec une question restée sans réponse. Pas très glorieux tout ça :(