


Si c'est ta langue maternelle?- en tout cas, ce n'est pas moi qui critiquerait la lecture VO, au contraire! (bravo)mais peut-être inconsciemment?, il y a une imprégnation de l'esprit par la langue maternelle,avant d'avoir la même richesse de nuance en VO, il faut beaucoup de temps et d'expérience,et si on ne cultive pas sa langue maternelle, elle s'appauvrit insensiblementVoila ce que je voulais dire : on a aussi en français, d'excellents auteurs en "voix directe"(ce qui ne veut pas dire que les traducteurs ne font pas du bon travail! )Pour la diversité, il vaudrait mieux ne pas lire que les "grosses machineries export"?Kif a écrit :Personnellement, j'ai toujours préféré l'anglais au français mais bon après les goûts et les couleurs hein
n'est-ce-pas?Gillossen a écrit :J'ai au contraire eu quelques témoignages d'auteurs anglo-saxons à la fois très pros mais aussi très simples, notamment sur de gros salons, quand certains auteurs français étaient au contraire très pénibles après avoir vendu peut-être 20 ou 50 fois moins de livres.Pour en revenir au sujet, Sworld avait lancé ça il y a longtemps : /viewtopic.php?t=2361 Mais tu as donc choisi un angle plus "patriotique" visiblement ?
J'ai eu de la chance, alors : pas encore croisé d'auteur français aigris ou pénibles (mais je n'ai pas pratiqué les gros salons).Quant aux auteurs anglo-saxons, très pro : oui, absolument. Parfois, ils laissent même tomber les barrières du professionnalismes pour se montrer très humains.Gillossen a écrit :J'ai au contraire eu quelques témoignages d'auteurs anglo-saxons à la fois très pros mais aussi très simples, notamment sur de gros salons, quand certains auteurs français étaient au contraire très pénibles après avoir vendu peut-être 20 ou 50 fois moins de livres.
Je n'ai pas encore lu Jerôme Noirez , mais je vais y remédier : j'attends "fleur de dragon" qui sort en poche ce mois-ci pour faire connaissance.Son dernier livre a un titre magnifique qui me fait rêver : "le diapason des mots et des misères" c'est beau!!!!Sarmate a écrit :Et pour en revenir au sujet, parmi les Frenchies, il faut lire du Jérôme Noirez (Féerie pour les ténèbres, Leçons du monde fluctuant). Voilà un auteur à l'imaginaire jubilatoire et déglingué, assorti d'une pointe de perversion et d'un fort bon style, qui possède une voix tout à fait originale dans la fantasy française.
Il paraît que c'est très bon. J'ai lu un des textes (L'apocalypse selon Huxley, paru dans une antho Griffe d'Encre) et c'est une tuerie ! Si le reste est à la hauteur, un très grand recueil.Nigelle de Damas a écrit :Son dernier livre a un titre magnifique qui me fait rêver : "le diapason des mots et des misères" c'est beau!!!!
Je suis bien d'accord, mais vu que le sujet avait légèrement dévié là-dessus... :)D'autres avis plus généraux sur ce débat ?Sarmate a écrit :Ceci dit, si un auteur peut être agréable (ou désagréable) pour son public, cela n'a pas grand sens dans la relation qu'un texte établit avec son lecteur.
J'ai vu par ailleurs qu'un auteur américain de SF affichait des opinions fascistes et était allé jusqu'à conseiller à un de ses fans de dénoncer quelqu'un selon le Patriot Act. Il s'en était suivi, sur certains forums, une croisade sous la bannière "plus jamais je ne lirai rien de ce sale type".J'ai trouvé ça surprenant. Céline reste un grand auteur à mes yeux, indépendamment de ses opinions. De même qu'un type imbuvable sur un salon restera un auteur dont je peux apprécier l'œuvre. A l'inverse, un type charmant dont je ne connais pas les ouvrages me donnera envie de faire l'essai... et la déception (si déception il y a) n'en sera pas plus grande pour autant. J'espère qu'on restera copains...Voilà, c'était ma minute "robinet d'eau tiède".Gillossen a écrit :D'autres avis plus généraux sur ce débat ?
Je ne crois pas justement que l'on sait faire ce que les américains font, tout comme les américains ne savent pas forcément faire ce que les frenchies font. Je sais pas exemple que pour trouver de gros cycles ambitieux à la Martin, Cook ou Erikson (bon, canadien pour le coup), je ne trouverai pas mon bonheur dans les rayons français.Ceci dit, mes lectures sont souvent dirigées par la qualité plus que par la nationalité de l'auteur, donc je lis rarement un auteur français en me disant "toi, t'es français, c'est pour ça que je te lis". Je n'ai pas non plus de préférence française lorsque j'hésite entre un bouquin anglais et un français. Mais c'est vrai que j'ai toujours en tête cette joie de lire un roman VO dans ma langue maternelle sans passage par la traduction.La fantasy française a de très bons arguments et ce sont ces arguments que je mets en avant pour la promouvoir, et le chauvinisme n'en fait pas partie.je me demande pourquoi on "achète US" ce qu'on sait faire aussi ?
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