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Ah, il me semblait qu'un sujet existait déjà... C'est le nouveau Christophe Lambert sorti il y a 10 jours environ maintenant. :)
http://www.yodawork.com/IMAGES/FLEUVE%20NOIR/ZF/9782265088658R1.JPG
Guerre des casinos à Las Vegas dans les années 1950. Entre deux familles puissantes, l'ambiance est électrique. Normal, l'un des chefs de clans est Zeus lui-même…1957. Dans le Greenwich Village branché de la « beat generation », Thomas Hanlon, écrivain et poète alcoolique, rencontre la belle Sofia Stamatis, héritière d'une riche famille de la diaspora grecque. La jeune femme l'entraîne à Las Vegas pour l'inauguration de l'Olympic Winner, casino dirigé par son père, chef incontesté du clan Stamatis, personnage fascinant qui intrigue autant la Mafia que le FBI.Thomas comprend très vite que les Stamatis sont en guerre avec le casino concurrent tenu par une ancienne famille égyptienne. Une guerre qui se poursuit depuis des millénaires...
En attendant la critique, les premières pages sont à découvrir ici.Mise à jour : La critique de Vermithrax

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Tiens, acheté mais pas encore lu, à part les notes de l'auteur. Amusant de voir qu'il a gardé cette idée dans le tiroir quelques années à cause d'un certain American Gods. ;)

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Après le road-movie de Neil Gaiman, Christophe Lambert nous offre un chouette roman noir. :)Mais là où les divinités de Neil Gaiman sont fauchées et habitent des taudis, celles de Christophe Lambert sont pleines aux as et sont plutôt néons et strass.Elle est très sympathique cette histoire d'un littéraire paumé qui se retrouve coincé entre la mafia, le FBI, le clan Stamatis dirigé par Zeus himself et le clan Nasrallah dirigé par Isis herself... Mais bon c'est pas non plus mirifique !Comme on pouvait s'y attendre c'est plein de petits détails amusants : ;)
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Toutefois j'aurais aimé que l'auteur brode un peu plus sur la sous-intrigue du film les Canons de NavaroneLes flashbacks sont pas mal du tout, et me rappelle les grandes heures de la saga highlander : ;)
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Bon après Christophe Lambert n'est ni James Ellroy ni peut être Neil Gaiman. :mellow:Le style aucune phrase de plus de 6-7 mots appauvrit la prose plus qu'elle ne l'enrichit à mon avis.Mais le pitch reste fantastique et il y a quelques phrases chocs :
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Le livre est court, se lit bien et vite, on se s'ennuie jamais et le tout reste toujours très plaisant.De plus on a droit à un double final très bien ficelé : bref on a pour son argent !Je retenterais l'expérience Christophe Lambert avec un autre roman.Au final 7,5 / 10.

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Bon je sais que je fais toujours les mêmes réflexions mais pour moi donner un avis ce n'est pas en dire autant et donner des phrases "drôles" ou marquantes d'un livre c'est gâcher la joie de la découverte à ceux qui n'ont pas encore lu !!! Tu caches les détails amusants mais pas les découvertes essentielles (noms des chefs de clan, merci pour celui qui n'a pas encore lu) Même si les déductions sont assez rapides et évidentes pour quiconque a un peu de reste de culture mythologique en tous genres, bon sang pourquoi faut-il tout raconter pour parler d'un livre !!:angry:

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C'est plus du pinaillage là, on fleurte avec une certaine forme de purisme.Je ne crois pas en dire beaucoup plus que le 4ème de couverture reprit par Aslan en haut de page... :sifflote:Donc pour tous ceux qui ne veulent pas gâcher le plaisir de la découverte je déconseille :- de lire le 4ème de couverture qui résume le déroulement des 100 premières pages - de voir la ladite couverture qui annonce que Sofia Stamatis est
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- de regarder le titre qui annonce que le livre va parler de
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Après je reprend 3 phrases sur 350 pages, dont une mise en exergue par l'auteur lui-même en postface :donc attention aux énormes spoilers qui vont gâcher la lecture des 350 autres pages du livre !!!Combien faudra-il de temps aux lecteurs pour comprendre quelle est l'identité de Mr Stamatis, patron grec du casino l'olympic winner ?Combien faudra-il de temps pour comprendre quelle est l'identité de Mme Nasrallah, patronne égyptienne du casino le Mastaba ?Je ne crois pas qu'on fasse d'énormes spoilers en citant d'emblée le nom de 2 divinités antiques.Les gros spoilers qui gâcheraient la lecture cela serait plutôt ceux-ci : A SURTOUT NE PAS LIRE
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En ces temps de baccalauréat et compagnie, moi je trouve que donner un avis sur une œuvre sans rien dire de son contenu sur le fond ou sur la forme est assez stérile : on peut critiquer un livre en dépassant la phrase "j'aime bien / "j'aime pas" ou les dizaines de lignes de ressenti qui n'apprennent absolument rien sur l'œuvre, son histoire, ses personnages, son style...

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Et bien quand je lis l'avis de Led sur kate Elliott au # 13 de ce sujet je me dis que c'est possible de donner un avis argumenté avec des indications sur le contenu et sans spoiler. En ce qui me concerne je ne crois pas être du genre "j'aime bien/j'aime pas" ça se saurait si mes messages étaient aussi succincts et il m'arrive de donner mon avis, je fais pas que flooder (enfin je crois :p ) Le 4ème de couv ne donne pas le déroulement du bouquin. Avec ce que ce 4ème de couv décrit, il me semble que toute personne avec un peu de jugeote peut effectivement comprendre de quoi on va lui parler et faire ses déductions.. Mais elles sont déjà faites dans ton message ; pour moi confirmer les déductions et donner les réponses qui n'étaient pas explicitement écrites c'est spoiler.
Combien faudra-il de temps aux lecteurs pour comprendre quelle est l'identité de Mr Stamatis, patron grec du casino l'olympic winner ?Combien faudra-il de temps pour comprendre quelle est l'identité de Mme Nasrallah, patronne égyptienne du casino le Mastaba ?
Eh bien j'ai envie de te dire : le temps de la lecture !!! :rolleyes:Et même s'ils l'ont deviné avant c'est leur raisonnement, leur pressentiment, leur déduction pas un fait acquis qu'ils connaissent avant même d'avoir fini la première page parce que quelqu'un leur a déjà donné cette info dans un avis. Ensuite parler de
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c'est aborder tout le déroulement du bouquin non ? :huh:Alors évidemment ce sont des faits historiques connus mais, en dehors de celui qui a déjà lu, qui peut savoir qu'ils seront évoqués dans le bouquin hein ? Et dire qu'il y a des remarques drôles et des phrases chocs, ce n'est pas, pour moi, avoir besoin de les révéler. C'est comme raconter la chute d'une blague. Ce n'est pas comme si ce bouquin était déjà un grand classique dont tout le monde connait les répliques par coeur. Je ne vous jette pas la pierre, Pierre mais c'est pas marqué dans le 4ème de couv que l'on va lire des scènes se déroulant
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c'est bien toi qui le révèle non ? Donc
C'est plus du pinaillage là, on flirte avec une certaine forme de purisme littéraire.
Si tu veux -_- Une forme d'envie de découvrir par moi même en faisant parfois confiance "aveuglément" à l'avis de lecteurs dont je connais les goûts et dont je respecte l'opinion. Sans qu'ils aient besoin de m'en dire plus.Je ne crois pas que l'existence du net et des avis de lecture ainsi que le plaisir de la discussion devraient "tuer" le bonheur de la découverte. Ou alors l'idée devient : ne pas aller sur un sujet tant qu'on n'a pas lu le bouquin en question (c'est le cas sur certains fils de discussion cela dit, il ne s'agit pas pour moi de te stigmatiser :) ) et je trouve cela dommage et "contre-productif" les sujets étant supposés donner envie de lire un bouquin. Il y a déjà des intervenants dont je ne lis ni les messages, ni les critiques parce que j'ai repéré une tendance à l'avis in extenso. Je te rajoute donc à la liste :) No hurt feelings

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Ben, personne n'est obligé de lire les spoilers :sifflote:, mais bon, ce que j'en dis...Perso, j'ai bien aimé : c'est à mon sens du niveau d'American Gods, les persos sont attachants, on ne s'ennuie pas, et
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En ce qui me concerne, je mettrais au moins 7.5, voire un petit 8.

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Pas marrant du tout cette nouvelle version du ni oui, ni non : discuter, critiquer, analyser en ne dévoilant ABSOLUMENT RIEN du contenu de l'œuvre sur le fond comme sur la forme. Je me pose vraiment pas en critique littéraire, mais la plupart des chroniqueurs littéraires dévoilent des passages sinon des pans entier des romans qu'ils présentent (à tort où à raison c'est chacun son avis de lecteur), mais ici cela serait de mauvais goût sinon un crime de lèse-majesté, noblesse oblige...On vient pour parler de livres non ? alors pourquoi s'imposer des restrictions aussi strictes ? c'est un peu ridicule à mon avis ! (et là, on va sûrement voir défiler quelques indignés plus promptes à dégainer qu'à parler de l'œuvre en elle-même)Revenons à l'essentiel : le roman ! Ce dernier souffre de la comparaison avec l'American Gods de Neil Gaiman.Mais il faut dire que l'auteur anglais avait eu près de 700 pages pour développer son univers contre 350 pour Vegas MythoLa virée de Christophe Lambert dans le Las Vegas des fiveties est particulièrement réjouissante mais l'intrigue n'est pas spécialement riche en mystères, suspens et rebondissements malgré la belle qualité du récit.Alors je suggère de poursuivre l'exemple de James Ellroy en continuant les aventures du clan Stamatis dans les sixties et les seventies.Cela serait tellement sympa de voir Zeus & cie se débrouiller dans le Hong-Kong de 1968 !On pourrait retrouver une ambiance entre On ne vit que deux fois et l'Homme au Pistolet d'Or avec Zeus et les siens devant lutter contre une divinité chinoise millénaire prisonnier du corps du PDG gâteaux d'une multinationale de l'import-export ayant comme gardes du corps les divinités du vent, de la pluie et de la foudre.Évidemment toute référence aux Aventures de Jack Burton dans les Griffes du Mandarin n'est pas fortuite du tout ! ;)EDIT :
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A quand un autre tome de Hanlon contant les exploits du divin Zeus et de sa divine famille ?Intéressante aussi Lisbei ta vision d'Héra : je continue à voir en l'infâme JR une incarnation de Zeus, et en l'alcoolique Sue Ellen un incarnation de l'épouse bafouée qu'est Héra ! (cf. mon message sur les Seigneurs de l'Olympe)

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Pas marrant du tout cette nouvelle version du ni oui, ni non : discuter, critiquer, analyser en ne dévoilant ABSOLUMENT RIEN du contenu de l'œuvre sur le fond comme sur la forme. Les critiques littéraires du monde entier dévoilent des passages sinon des pans entier des romans qu'ils présentent, mais ici cela serait de mauvais goût sinon un crime de lèse-majesté, noblesse oblige... On vient pour parler de livres non ? alors pourquoi s'imposer des restrictions aussi strictes ? c'est tout simplement ridicule !
Pour toi peut-être, mais ce n'est pas le cas de tout le monde. Pour moi, être critique ne signifie pas que l'on doive dévoiler des pans entier de l'intrigue. Je sais que certains sont doués pour ça, à Télérama par exemple, mais cela ne m'intéresse pas. On peut tout à fait parler d'un roman, de son originalité, de la construction de ses personnages sans pour autant en révéler les tenants et les aboutissants. C'est ce que je tente de faire dans mes critiques car on peut donner envie (ou non) de lire un ouvrage sans pour autant le pré-mâcher aux futurs lecteurs. Quel est l'intérêt de lire un roman si toutes les surprises nous ont été gâchées? C'est comme lire un Sparksnote avant l'œuvre qu'il étudie ... Personnellement, je trouve cela tout aussi ridicule que de dévoiler des pans entiers d'un roman pour en faire la critique. Comme quoi ... de plus, tu n'es pas obligé de prendre ce ton condescendant pour exposer ton point de vue. Et tu nous parles de snobisme ... Les gens viennent sur le forum pour savoir si le livre va leur plaire, s'ils vont avoir envie de le lire. S'il n'y a plus rien à découvrir, le liront-ils? N'as-tu pas l'impression que de telles critiques décourageront au moins une partie des lecteurs potentiels? Est ce vraiment ton but ? Et as-tu envie que les gens n'aillent pas lire tes critiques au vu de ton pseudo car ils sauront que tu en dévoiles trop pour eux ? Et pour revenir à ce que dit Lisbei. Non, bien évidemment, personne n'est obligé de lire les spoilers. Et ce n'est pas mon cas. Mais dans la critique d'Albéric, ce qui n'est pas entre balises spoiler, révèlent aussi beaucoup de l'intrigue. Beaucoup trop à mon goût. Donc j'éviterai ce thread pour éviter d'en apprendre trop sur ce livre qui m'intéresse.

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@ alberic : en tant que "visiteuse", je perçois quelque chose de "dérangeant" dans ton post d'hier, dans sa brutale succession avec la critique en lien-Tous les lecteurs ne suivent pas post par post - et ne regardent pas les dates ! qui expliquent le "décalage"

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Albéric a écrit :Revenons à l'essentiel : le roman ! Ce dernier souffre de la comparaison avec l'American Gods de Neil Gaiman.
Avec le recul, même si c'est l'auteur lui-même qui met la comparaison en avant dans sa postface, ça ne me paraît pas franchement comparable, à part vraiment dans ses grandes lignes. Pour moi, American Gods, c'est plus un road trip.

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+1 avec Gillo quant au "road movie" :D. De surcroît, à mon sens, les propos des deux auteurs sont vraiment extrêmement différents. Il n'est que de voir ce que doivent affronter les Olympiens dans chacun des romans pour le mesurer.

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American Gods est un road movie dans mon esprit.Vegas Mytho est plutôt un polar mixant Dallas et Roman Noir.J'ai apprécié les 2 mais American Gods est à mon humble avis plus riche et plus capiteux.

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Mon avis :Un livre très distrayant à lire, au parti pris original mais qui ne tient pas à mon avis toutes ses promesses.J'aurais aimé en savoir un peu plus sur
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J'ai en fait adoré la première partie du roman, intérêt qui s'est est effiloché dans sa deuxième partie, à partir du moment où
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se révèlent au narrateur. Leur charisme mange alors complètement le héros qui se trouve relégué à jouer les utilités.C'est un peu comme si, dans la Mallorée d'Eddings, nous avions comme héros un Durnik
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Dommage que le scénario ne soit pas plus poussé, car il y a quand même des trouvailles ingénieuses, notamment une histoire vraiment prenante, racontée sur un ton "straight" qui crédibilise l'ensemble, et avec un humour teinté de mélancolie.Je ne reproche pas au roman un quelconque manque d’ambition. Mais j’ai trouvé toute la deuxième partie très décousue, et qui se résume un peu trop à
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(ce qui a son charme d’ailleurs).Peut être est-ce personnel, mais au fond ce qui m’a sans doute déplu c’est le fait que
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chez Lambert n’ont aucune aura, plus rien d’exceptionnel.
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(ce qui était justement le principe du livre d’ailleurs !:p)D'autres avis ?

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Mais... c'est justement dans la deuxième partie que le héros (??) se rend utile, nan ? En tout cas, il est beaucoup + actif, et va jusqu'à
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, excusez du peu !Et si la culture, c'est ce qui reste quand on a tout oublié, une fois
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Je trouve cela très déprimant : si même
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, que nous reste il pour rêver ?:(

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John Doe a dit :que nous reste il pour rêver ?
Peut-être les Seigneurs de l'Olympe de Javier Negrete ? ;)Concernant l'utilisation des dieux en fantasy dans ce type de roman il y a toujours l'épée de Damoclès de la démythification.Ici je ne l''ai pas vraiment ressentie, où plutôt elle ne m'a pas vraiment gêne contrairement à d'autres œuvres.

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Livre en effet aussi réjouissant que plein d'action. En dépit de quelques maladresses d'expression et de quelques passages trop rapidement abordés, le lecteur ne s'ennuie pas une seconde. Les personnages, hauts en couleur à l'exception d'un héros plus terne, constituent aussi une bonne part du capital sympathie du livre. Au finalk ce ne sera pas un livre inoubliable sur des décennies mais on passe un très bon moment (et puis il a été nomminé au prix elbakin.net). :)