

Encore un pitch pas mal du côté de Lune d'Encre... Je lirais avec plaisir les premiers avis, mais je suis déjà convaincu.Gillossen a écrit :En attendant un futur sujet dédié sûrement.:arrow: http://www.elbakin.net/edition/15780-Lu ... tcher-Bird
Mouai, perso, ça me dérange pas plus que ça qu'on traduise à moitié les noms propres. Pie-grièche c'est juste pas classe du tout, alors que Shrike, ça sonne mieux pour moi. Le mot est trop compliqué...Witch a écrit :Peut-on déjà commencer à se crêper le chignon sur la traduction des noms propres ?
Tu nous tends un peu une branche aussi... Mais vu que j'aime bien les oiseaux, je ne vais pas te lancer de petits cailloux, et te laisser tranquille sur ton arbre.Witch a écrit :Et désormais si l'un d'entre vous me dit "vas-y, fais pas ta pie-grièche" y'aura représailles sévères !
Un concentré de fantasy urbaine, le carambolage à haute vitesse de Kill Bill et d’Une nuit en enfer. Spyder est un tatoueur spécialisé dans les motifs anciens, les runes et les symboles ésotériques. Parce que sa copine vient de le larguer, il décide d'aller noyer son chagrin au Bardo, le seul bar tibétain de San Francisco, dont la saleté des sanitaires est proverbiale. Alors qu'il vide tequila sur tequila en se demandant qu'elle est la pire façon de mourir, il rencontre une aveugle fort désirable, Pie-grièche.En sortant du bar, Spyder est agressé par un démon. Mais comme les démons n'existent pas, il décide qu'il s'agit plutôt d'un junkie de taille inhabituelle. Au moment où il va recevoir le coup de grâce, Pie-grièche intervient et décapite le monstre avec sa canne-épée.Le lendemain, perclus de douleurs, Spyder découvre une Californie hantée par des démons aztèques, tibétains, et bien d’autres créatures fabuleuses qu'il est le seul à voir. Une personne peut lui expliquer ce qui lui arrive : Pie-grièche.Mais on ne se mêle pas impunément des affaires de la belle tueuse de démons. Butcher Bird, mélange d'action débridée, de dialogues tarantiniens et de démonologie érudite, véritable concentré de fantasy urbaine, marque le grand retour en France de Richard Kadrey (Metrophage, Kamikaze l'amour). L'auteur a récemment connu un succès considérable avec sa série Sandman Slim, dans la même veine (à paraître chez Denoël à partir de 2013).
ZeddSi on se donne la peine de retourner Butcher Bird – chose assez facile au regard de la couverture – et de lire attentivement la quatrième, on apprend que deux traductions de Richard Kadrey ont déjà vu le jour dans le pays du jambon beurre, le nôtre quoi ! Deux romans de science-fiction publiés dans la défunte collection Présence du Futur aux éditions Denoël. Près de quinze ans plus tard, c’est au tour de sa grande sœur, Lunes d’Encre, de reprendre le flambeau et de tenter d’installer durablement l’auteur américain en France – Sandman Slim paraîtra l’année prochaine.Publié aux États-Unis par les toujours intéressantes éditions Nighshade Books, l’auteur américain se lance dans la fantasy urbaine avec ce Butcher Bird. Butcher et fantasy urbaine font bon ménage ; pour autant, celle de Kadrey n’a rien à voir avec celle du papa des Dossiers Dresden. Richark Kadrey, c’est un peu comme si Neil Gaiman avait sniffé de la coke, et s’était réveillé le lendemain, couvert de tatouages. Richard Kadrey, c’est un peu comme si Martin Millar avait été le chanteur de The Clash avant de se diriger vers l’écriture. Richard Kadrey, c’est un peu comme si Glen Duncan n’avait pas appris la digression au collège, jurant d’y consacrer sa vie. Richard Kadrey, enfin, c’est un peu de tout ça, ou rien de tout ça, d’ailleurs, pour peu que l’on n’apprécie pas les comparaisons foireuses. La quatrième, toujours elle, définit le roman comme un « mélange d’action débridée, de dialogues tarantiniens et de démonologie érudite » ; Richard Kadrey, c’est ça aussi. La vérité, c’est qu’il vous faudra sûrement lire quelques pages pour vous faire votre propre avis à vous. Ou mieux, lire les quelques extraits sélectionnés au début de l’ouvrage. S’ils vous font marrer, il y a de bonnes chances pour que vous accrochiez au style et à l’histoire.L’histoire, justement. Spyder – rien à voir avec Spiderman – est tatoueur. Un jour, il croise le chemin d’une belle tueuse qui lui sauve la vie. S’il se demande au début du livre quelle peut bien être la pire façon du livre, par la suite, il va tout faire pour ne pas connaître la réponse. C’est que, suite à sa rencontre avec Pie-grièche, tout un tas de monde cherche à le tuer, et pas forcément que des humains. Dès lors, le tatoueur va se retrouver bien malgré lui embarquer dans une affaire qui le mènera jusqu’en enfer… Dans Butcher Bird, Kadrey nous ressort tout ce qu’il a bien pu potasser sur le sujet – sur l’enfer et tout ce qui y habite –, et ce, avec une imagination débordante, un humour noir, et des références à la pelle. Le tout forme un véritable condensé d’action, digne d’une excellente série B. Avis aux amateurs ! Et si l’histoire sert parfois plus les dialogues que l’inverse, il n’en reste pas moins que ceux-ci sont souvent si savoureux que l’on ferme bien volontiers les yeux sur ce petit défaut.8/10 De la fantasy urbaine trash, rock et punk de la deuxième (hum…hum, cette couverture…) à la dernière page. Une voix que l’on hâte d’entendre à nouveau.
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