@ BaldIl n'est pas sur que la flopée de livre concernés s'inspirent tous de Fritz Leiber.
C’est le grand classique qui a posé les bases du genre dans les années 1940 et qui n’a pas pris beaucoup de rides.Si seulement plus d’ouvrage s’en inspirait plus franchement !
Le coté fantasy à capuche est un détail qui est incommensurable à ce qui fait la force de l’œuvre.
Oui et non : le côté fantasy à capuche fait grandement partie de la force de l’œuvre quand c’est bien fait.
Le livre est écrit en réaction à la mode précédente (imitation Tolkien etc...) et l'auteur croit ainsi être un innovateur génial alors qu'il ne fait que suivre la nouvelle tendance.L'auteur est tellement embourbé dans les tendances commerciales qu'il ne se rend même pas compte qu'il écrit selon des poncifs.
Parfois la limite est floue entre les 2 cas de figure, mais on repère assez vite les fumistes qui rebondissent sur tout ce qui est à la mode (Paolini je te vois !)
qui eut dit que tant d'année après le cycle des épée ou même l'assassin royal (qui appartiennent clairement à la première catégorie vu leur originalité dans leur contextes de sortie) on aurait une telle flopée de cynisme, d'humour noir satirique et d'assassins ?
C’est peut-être un phénomène naturel :Après des décennies de space-opéra bien propres sur eux, la crise des seventies a accouché du cyberpunk cynique et noir.Peut-être qu’avec des décennies de high fantasy bien propre sur elle, la crise des années 2000 a accouché d’un fantasy à crapule toute aussi cynique et toute aussi noir.
Après avoir eu une grande majorité d'aventures ayant lieu en partie "dehors", on s'urbanise un peu plus et on reste dans les villes (un lien avec l'urbanisation qui va toujours plus loin dans nos propres sociétés) ?
C’est vraiment pas con comme réflexion tant semble parfois artificielle les descriptions des espaces naturels…Autant s’inspirer de ce qu’on connaît et faire de la fantasy à cadre urbain
@ EldermêCacher son visage avec une capuche me semble assez stupide de la part d'un assassin. Il ferait bien mieux de porter un masque ou une cagoule ! Evidemment, c'est moins porteur pour le cliché côté "le vent soulève ma grande cape à capuche et me donne un air ténébreux et mystérieux".
Pas seulement de la part des assassins : les chevaliers du zodiaque dans
Saint Seiya Omega et les Cosmocats en cavale avaient l’air super discret tous seuls avec leurs long manteaux à capuche en traversant les place de villages animées…
@ alana chantelunelol : Œil de Faucon je présume ?
@ SarmateBien vu les références à Robin Hood et Dagda ! :)Bien choisi le gentil sobriquet de capuchards.
@ Fabien LyraudLa fantasy a capuche est un sous domaine de la sword and sorcery.
+1
On évite le piège de l'angélisme. Les héros ne sont pas présentables mais les méchants sont encore pire.
+1
Nous avons des héros voleurs ou assassins qui luttent contre le système.
A démontrer par l’exemple peut-être SVP ?
Ils viennent souvent d'ailleurs en aide aux pauvres.
A démontrer par l’exemple peut-être SVP ?Locke Lamora se fait passer abusivement pour un bienfaiteur des pauvres, mais il est clair effectivement qu'il choisit comme victimes des notables qui n'ont aucune leçon à recevoir question magouilles et corruption.
C'est assez symptomatique d'une société gangrenée par les puissances de l'argent et l'idéologie libérale, où l'on ne croit plus à grand chose et où les héros traditionnels sont perçus comme des complices du système.
On s’éloigne du sujet, mais j’avais adoré
The Authority qui luttait contre le vilain le plus puissant et le plus terrifiant de l’histoire du comic : le Système représenté par l’hydre du G8 !
Il s'agit ni plus ni moins d'un engagement politique d'auteurs contre le néolibéralisme.
Comme Gillossen je pense que cette dimension n’apparaît pas dans une bonne partie des titres estampillés « fantasy à capuche »Donc je n’irai pas jusque là, mais parfois il y a de quoi se poser des questions...Par contre j’avais écrit dans un autre topic :
« A la réflexion, je trouve assez symptomatique que la figure la plus populaire de la culture anglo-saxonne (Robin Hood ndt) soit un héros qui vole les riches pour donner aux pauvres pour s’opposer à des riches qui volent les pauvres…… alors qu’on prône un libéralisme (néo/ultra)libérale mortifère très tolérant avec l’accroissement des inégalités et des pauvretés : Robin des bois ne serait-il qu’un vil criminel socialo-communiste ? »