Milieuterrien a écrit :Azog n'est donc pas un personnage typé et détaillé de Tolkien, seulement un acteur évoqué au passage. Et la seule scène véritablement détaillée est l'atroce traitement réservé à la tête de Thror après sa décapitation.Edit Milieuterrien : ce n'est pas provoquer que rappeler qu'ici ou là une scène de Tolkien serait pénible à regarder si elle était 'fidèlement' adaptée, surtout à la mode d'un certain cinéma contemporain. En pareil cas je mets le concept de 'trahison' face à ses dérives possibles, ça fait partie du débat et ça ne vise que les idéalisations hâtives de la fidélité. Et la seule chose provocante dans l'histoire, serait la crudité d'une mise en images littérale du récit de Tolkien rapportant la cruauté d'Azog... j'imagine donc que c'est cela qui est censuré sur ce forum et non pas ma mise en garde face à ce genre de violence 'graphique' ; du moins je l'espère.Dans Bilbo le livre, la guerre (des 5 armées) est présente, mais édulcorée du fait de la perte de connaissance du hobbit. Cela renvoie la responsabilité d'en rendre compte à l'adaptation.Le sort d'Azog ? Il n'est pas gravé dans le marbre, et si d'aventure PJ considère que marbre il y a, eh bien le grand méchant orque peut toujours faire sa mauvaise rencontre avec Dain Pied d'Acier....
Azog est l'orque sur lequel on a le plus de renseignements, le seul dont on sait qu'il a un fils, le seul dont le nom fait l'actualité pendant plusieurs années dans la chronologie du Troisième Age.Et Thror n'est pas le seul nain important qu'il tue, le père de Dain aussi fait partie de ses victimes.Oui, Azog est atroce, c'est un orque, un vrai, un tatoué. Oui, PJ n'a pas peur de montrer des bouts de gens taillés dans le vif. Oui ce meurtre est assez atroce -dans sa version d'origine- pour motiver 6 ans de guerre sans merci.Oui, si PJ refaisait la scène de la mort de Thror fidèlement, il faudrait dépiauter le cadavre pour en jeter les morceaux aux corneilles (et en manger des miettes au passage, tant qu'à faire).Sans parler de réalisme à la goutte de sang près, les actes et les motivations des protagonistes sont quand même bien différents au cinema : les raisons de la guerre ? Dans un cas, c'est la vengeance après le meurtre horrible du roi des nains venu en pèlerinage au royaume de ses ancêtres ; dans l'autre, c'est la tentative de récupérer ledit royaume avec une armée qui aurait pu aussi bien s'occuper du dragon...armée victorieuse qui ne prend pas possession du royaume qu'elle est venu chercher ? WTF ?La suite du rôle d'Azog est d'être cité comme le père de Bolg, qui voit dans la bataille des cinq armées une bonne occasion de venger son père mort 100 et quelques années plus tôt tout en écrasant la concurrence dans la région.Quid de Bolg avec un Azog vivant ? Il va vouloir se venger de quoi ? Je ne sais déjà pas de quoi Azog veut se venger, il devrait être mort

Quand l'auteur écrit "Azog meurt.", son sort n'est pas gravé dans le marbre ?Formidable. J'attends la même chose pour tous les personnages qui meurent -ou survivent- afin d'avoir une vraie adaptation créative.Maintenant, imaginons que Dain tue enfin Azog pendant la bataille des cinq armées, dans le même temps, Bolg se bat lui aussi contre Thorin.Bien, et à la fin, on fait les comptes. Pourquoi pas, c'est du cinema.Mais la bataille des Cinq armées, édulcorées selon ta formule parce que Bilbo la raconte de loin et se fait raconter une partie qu'il n'a pas vu, avec le découpage en trilogie, elle s'avance pour être l'un des deux poumons du dernier film, avec la mort de Smaug (à moins que le deuxième film ne s'achève sur la mort du dragon ?).Ca fait donc un gros morceau pour occuper le temps, assez pour faire une très longue bataille, plus longue que la Gouffre de Helm ou le Pelennor d'autrefois.Il va donc falloir trouver les ressorts scénaristiques pour intégrer Azog et Dain, pour que Thranduil finisse par accepter d'aider un nain et que Gandalf là-dessus explique ce qui est arrivé à Thrain, qu'Azog prétend avoir tué mais que Gandalf bastonne depuis près de deux ans de trailers.Bref, PJ a toute matière à faire couler du sang tout en restant "fidèle" au texte, et encore plus s'il s'en éloigne (la mort du grand gobelin n'était pas particulièrement amusante.) Décider d'un ton plus sombre qu'un livre pour enfant, ça libère le PG 13 et ça autorise des trucs.