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Cette couv' est horrible XDJe viens de finir le bouquin et vraiment j'ai été bien emballé, quelle belle aventure !De l'action, de l'humour, de l'épiquitude, des personnages charismatiques de partout, une intrigue bien ficelée, je le recommande...(bon, je mettrai un peu de temps pour la critique plus complète, j'avais juste envie d'en dire du bien, là, tout de suite...)
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Voilà une critique un peu plus longue et argumentée (oui, j'ai un peu aimé):
Ils sont les « greatcoats », (qu’on pourrait traduire par « grand-manteaux », ou « super-anoraks » ou « énormes doudounes », je sais pas trop…), ils sont les magistrats sélectionnés et entrainés par le roi Paelis pour sillonner les duchés et faire appliquer la loi du Royaume. Ce sont des guerriers et des tacticiens exceptionnels, des hommes de loi justes et respectés… Enfin, ils l’étaient, jusqu’au jour où les ducs se sont retournés contre le roi et ont planté sa tête sur une pique, jour où les « greatcoats » ne sont pas intervenus et ont fui au lieu de protéger leur souverain.Aujourd’hui ils sont les « trattaris », ou les « tatter-cloaks », les traîtres, méprisés par le peuple, chassés par les ducs, ils ne gardent de leur ancien nom que ce manteau fait sur mesure, vêtement de cuir, d’acier et d’os qui leur sert d’armure, d’arme et de couverture. Pourtant Falcio Val Mond continue de parcourir les duchés pour accomplir la dernière tâche que lui a confié son roi, en compagnie de Brasti et Kest. Mais le jour où ils se retrouvent accusés du meurtre d’un marchand qui les avait engagé comme gardes du corps, les ennuis vont vraiment commencer.Dans ce Traitor’s Blade, j’ai été tout d’abord emballé par le ton de la narration qui est léger, fun et se prend à moitié au sérieux. On suit toute l’aventure à la première personne, du point de vue de Falcio, et le monsieur est plein d’esprit même dans les situations les plus graves, on arrive à sourire assez souvent et cet humour rend la lecture vraiment agréable. Mais ce bouquin n’est pas une comédie pour autant, on a là une vrai aventure faites d’intrigues et d’action, on apprendra petit à petit dans quelle machination notre héros a foutu les pieds, en revenant de temps en temps sur le passé, la création de l’ordre des Greatcoats et ce fameux jour où le roi est mort.Tout est extrêmement bien ficelé dans un univers style « de capes et d’épées », mousquetaires et compagnie, mais sans la lourdeur qui peut peser sur les bouquins de fantasy plus politiques, on lit ça très facilement et presque trop vite. L’action est toujours réjouissantes car les phases de combat ne reposent pas uniquement sur le talent et la force des guerriers, car même si ce sont des combattants hors-pair, nos héros ont surtout pour qualité leur astuce et leur sens tactique. Beaucoup de situations seront résolues grâce à la perspicacité et la langue beaucoup trop pendue de Falcio (ce qui peut lui jouer aussi des tours), car ce dernier n’est pas aussi bon bretteur que Kest, et loin d’être aussi bon archer que Brasti, mais c’est un tacticien d’exception.Les personnages sont tous originaux et classes, bien traités et enthousiasmants, que ce soit Falcio, Kest, Brasti, les ennemis (la duchesse Patriana est d’une cruauté toute délicieuse), la petite Aline, Trin ou la mystérieuse Valiana, aucun ne m’a paru sous-exploité ou mal traité, ils prennent corps dans notre imagination et participent à cette belle intrigue. On a parfois l’impression que l’auteur abuse de ce côté poseur et cinématographique mais ça colle plutôt bien avec le style et la narration. Mais la plus grande qualité de ce roman, c’est qu’il fout la pêche. Avec son ton léger et malicieux, il contient des moments de pure magie épique, ces moments de grâce qui vous font dresser tous les poils (et j’m’y connais en poils) dans un moment de plaisir littéraire qu’on retrouve chez très peu d’auteurs. Gemmell vient tout de suite en tête, même si les styles diffèrent j’ai eu ces mêmes envolées où la scène se fige dans nos tête, un frisson nous parcourt l’échine et on sait que ce moment restera pendant quelques jours à nous hanter, un signe qui ne trompe pas.Si vous vous demandez pourquoi diable j’ai utilisé des mots anglais pour vous raconter l’histoire, à part pour me la jouer puriste et me la péter un peu, c’est que j’ai lu le bouquin en VO et qu’il n’est pas encore sorti chez nous (et j’ai pas vu d’éditeur s’y intéresser publiquement donc je sais pas si c’est prévu pour tout de suite). Je sais, je suis chiant, j’vous vends du rêve et paf, je vous balance comme ça que vous pourrez pas le lire parce que vous êtes un gland en anglais, que vous passiez vos cours de LV1 à dessiner des Homer Simpson sur la table au blanco qui pue et que vous vous faites encore chier à lire les sous-titres sur vos séries, loupant tout ce qu’il se passe à l’image. Ça vous énerve, hein ? Ben bossez votre anglais, flemasses !!
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J'ai fini ma lecture du second tome et c'est vraiment une petite tuerie, plus maitrisée encore que le premier tome.Je me permets de poster ma chronique complète en espérant donner envie de lire cette série à certains :
L'auteur confirme d'ailleurs une sortie bragelonne en commentant sur ma page FB donc ça devrait pas tarder !Comme dans le premier tome, les Greatcoats sont considérés comme des traitres et des lâches par une grosse majorité des habitants de Tristia vu qu’ils n’ont rien fait pour défendre le roi Paelis quand les ducs sont venus prendre sa tête. Pourtant, ces duellistes/magistrats exceptionnels, jadis symboles de justice et de noblesse, continuent tant bien que mal à accomplir les dernières volontés de leur souverain alors qu’ils sont éparpillés sur tout le royaume. Cette suite démarre alors que Falcio n’a pas la grande forme mais cherche à faire des alliances avec les ducs des régions du sud pour faire face à l’armée grandissante de BIIIIIIIIIIIIIIIIIP (Oui, je m’autocensure pour pas spoiler le premier tome trop violemment). Sauf que les greatcoats n’aiment pas trop les ducs, ils ont un peu assassiné le roi, et les ducs méprisent les greatcoats tout autant donc les négociations commencent moyennement bien. Ajoutez à ça des assassins mystérieux, des villageois en colère, des chevaliers pas très chevaleresques, la marmite va bouillir très très vite…On a toujours de gros doutes sur un des mystères de la saga, est-ce que Paelis avait un plan avant de mourir ? Est-ce qu’il a posé ses pièces avec génie en envoyant les 144 Greatcoats en mission le jour de sa mort, ou est-ce que c’était un gros gland prétentieux, tout le monde se fait des films et l’homme ne savait pas du tout ce qu’il faisait ? Nos héros n’en savent rien et se raccrochent aux idéaux qu’ils ont défendu sous les ordres du roi et c’est un des thèmes qui revient régulièrement dans l’histoire : l’idéalisme et la noblesse valent-ils encore la peine d’être défendus dans un monde bien corrompu jusqu’à l’os qui part en sucette ? Les greatcoats sont paumés, livrés à eux-mêmes et seuls contre tous, ils défendent un idéal qui n’est qu’un lointain souvenir mais ils s’appuient les uns sur les autres même si le doute s’installe de plus en plus.L’amitié qui lie le groupe de personnages principaux est toujours centrale, la camaraderie se manifeste à travers des dialogues légers et vraiment drôles, bien écrits et percutants. Comme pour le livre précédent, tout est raconté à la première personne du point de vue de Falcio et c’est cette écriture fun et enlevée qui fait contre-poids face aux évènements tragiques qui se déroulent sous ses yeux, et oui, ça peut être bien violent par moments. Mais au final l’histoire dégage quelque chose de positif malgré les coups du sort, c’est une lecture qui me fout une énorme pêche à chaque fois que j’ouvre le bouquin, y’a là-dedans un souffle monstrueux.Le rythme est encore plus soutenu que dans Traitor’s Blade, il n’y a aucun temps mort, des évènements surprenants débarquent à chaque chapitre sans nous laisser le temps de souffler et Sebastien de Castell arrive toujours à mettre en scène l’action et la bravoure de manière magistrale. Les flèches de Brasti, l’épée de Kest, les rapières de Falcio, toutes dansent avec une grâce et une précision mortelles et les stratégies du premier Cantor leur permettent d’affronter des situations toujours plus désespérées. Le livre nous met constamment devant des situations à priori impossible à surmonter et c’est toute l’astuce de Falcio et le courage de ses camarades qui les sortent de ces impasses. Cette succession de dangers mortels happe le lecteur qui se demande toutes les 10 pages « mais comment vont-ils se tirer de là ? », suivi 2 pages plus tard d’un « oh bordel c’est trop cool ! »Nos héros forment un groupe à la dynamique parfaitement équilibrée, des personnages féminins vont venir s’y ajouter et prennent d’ailleurs un peu plus d’épaisseur, ce qui est fort bienvenu, Dari en particulier est impressionnante de cynisme et de « bad-assitude ». On a le plaisir de croiser de nouveaux personnages, le chevalier Shuran est un des plus marquants de ce nouveau tome, on sent un conflit intérieur constant compensé par une dignité apparente qui donne une aura particulière au bonhomme. Les ducs se dévoilent également petit à petit, et plus on les comprends, plus on a de doutes sur le vrai but de Paelis.Le ton de l’histoire est un équilibre assez bluffant entre comédie légère, tragédie poignante et action réjouissante, on sait jamais vraiment où ça va taper mais ça touche toujours son but tout en construisant au fur et à mesure une intrigue solide. Les différents mystères et complots se dévoilent, de rebondissements en révélations on se laisse porter par l’intrigue sans problème, on reste scotché au bouquin.Encore une fois, j’ai lu Greatcoats en VO, mais monsieur Amazon nous laisse entrevoir une hypothétique sortie du premier tome chez Bragelonne pour le mois de Juin, et si ça se confirme, vous n’aurez plus l’excuse de votre pitoyable médiocrité en anglais pour passer à côté. C’est pour moi un incontournable, je le conseille, le recommande, l’impose, ou vous le jette à la gueule en vous ordonnant de la lire tout de suite sous la menace. Putain, j’adore cette série…
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Perso, j'ai été super emballé, mais je suis très client des aventures fun qui se prennent pas la tête.Si je veux être tout à fait honnête (et zapper mon côté très enthousiaste, mais que voulez-vous, soit je râle beaucoup soit je fonce), on peut noter plusieurs points qui moi ne m'ont pas dérangé :- un côté "poseur" et des personnages aux traits archétypaux assez forcés (comme tu disais dans ta chronique du premier, Gillossen), les persos sont "construits" pour péter la classe- y'a du grand discours toutes les 25 pages, ça en énervera certains - Une tendance à résoudre des situations impossibles par un heureux hasard, un éclair de génie soudain ou un retournement de situation favorable tombé du ciel
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Les 3 premiers chapitres : http://issuu.com/bragelonne/docs/1506-manteaux-gloireLa date de sortie chez Bragelonne : 17 Juin 2015Et la couverture de Xavier Colette : 

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Et l'occasion de remettre en avant la chronique.
http://www.elbakin.net/fantasy/roman/le ... loire-4352
