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Il y a eu pas mal de réactions sur FB... Mais là le sujet est sensible (forcément politisé) car pour moi c'est un problème généralisé. La grande majorité de la population est touchée.Regardez un peu vos salaires avant les prélèvements des charges patronales... :D

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Foradan a écrit :Merci à Olivier Peru de dire tout haut ce qu'on n'osait pas imaginer.Bientôt quand on vendra du rêve, on sera taxé dessus.
Ben c'est déjà fait, et à tous les niveaux.En des temps reculés et dans la même optique visant sûrement à favoriser la création, Balladur alors Premier Sinistre s'était audacieusement attaqué aux niches fiscales les plus scandaleuses. Parmi celles-ci, l'abattement supplémentaire (5000 frcs si ma mémoire ne me joue pas de tour) dont bénéficiaient écrivains, traducteurs et journalistes pour contrebalancer un peu la précarité financière inhérente à leur profession. Après cogitation forcenée, il avait été décidé qu'on pouvait épargner cette mesure si juste d'harmonisation sociale aux... journalistes. :sifflote:"Etonnant, non ?" comme aurait dit Desproges.

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Je trouve ça assez honteux que notre "gouvernement" se gargarise de "l'exception française" et se permette de tacler ceux qui la défende par derrière.Merci à Olivier Peru de se lever contre ça.

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Austérité, austérité.Tant que la droite, qu'elle soit décomplexée comme l'équipe précédente ou complexée comme la bande de branquignolles actuellement en place, domine et persiste à penser que l'austérité est la solution je crains fort que les auteurs (et une grande partie du reste) n'en soient qu'aux prémices d'une longue descente aux enfers. On entame juste le premier cercle... les retours que j'ai de Grèce ne sont pas folichons. Non seulement le rêve est taxable mais les taxes n'en sont qu'au début. Youpi.

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Un peu trop politique ce débat pour moi, mais...Les syndicats, tout le monde leur tape dessus, jusqu'au jour où l'on se rend compte que sans eux on a du mal à se défendre.Sinon en politique comme dans beaucoup d'autres domaines, les promesses n'engagent que ceux qui les croient. Etonnant, non? Non, ca va faire 30 ans...

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Message partagé, Étant salarié, je m'étais jamais douté de la précarité des auteurs jusqu'à ce que je rencontre ma compagne qui est illustratrice. Sérieusement certains contrats qu'on lui a proposé (avec un aplomb déconcertant) ces dernières années sont tellement ridicules que personne ne peut vivre de ça sans avoir de boulot à côté, ce qu'elle a finit par faire.En plus des problématiques de chômage/retraite, évidemment, il faut savoir aussi jongler avec les statuts et les organismes parce que c'est pas aussi "automatisé" que pour nous.

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Hieronymus a écrit :Un peu trop politique ce débat pour moi, mais...Les syndicats, tout le monde leur tape dessus, jusqu'au jour où l'on se rend compte que sans eux on a du mal à se défendre.Sinon en politique comme dans beaucoup d'autres domaines, les promesses n'engagent que ceux qui les croient. Etonnant, non? Non, ca va faire 30 ans...
En même temps, le message d'Olivier Peru est clairement politisé.Et 30 ans je te trouve bien gentil, moi j'aurai dit des siècles ;)

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C'est forcément politique comme sujet, mais les critiques sont globalement équilibrées. Le précédent gouvernement se foutait de la culture et de ceux qui la font vivre, comme de sa première chemise et celui ci, globalement, suit le même chemin, voire en rajoute une couche. Après effectivement les auteurs ne sont pas les seuls touchés dans la population, mais ils ont raison de se battre.
Si l'enfer est ici alors autant s'en faire, si l'enfer est ici alors autant s'en faire, s'en faire un paradis. --- Shaka Ponk

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Marrant, ça, d'ailleurs : le discrédit qui touche la (classe) politique est tel que le terme même, qui à l'origine signifie quand même "qui concerne la cité" (donc le citoyen), semble presque faire peur. Comme si un écrivain, un lecteur, M. ou Mme Normal n'avait pas le droit d'être aussi un/e citoyen/ne, voire même d'avoir une opinion."La politique c'est caca, et le caca c'est sale". Oui, mais si on ne va jamais aux toilettes c'est qu'on est constipé. Et la constipation n'aide pas à l'ouverture d'esprit, parce que "un esprit sain dans un corps sain" et tout ça.Comme quoi tout mène à tout, ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, et réciproquement.

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J'ai reçu moi aussi ce courrier de l'IRCEC hier...Si ça se confirme, il y a vraiment de quoi râler (et non, je ne fais pas partie des gens qui trouvent que les français râlent beaucoup). Déjà que je trouvais ça franchement moyen d'imposer aux auteurs/traducteurs une retraite complémentaire... Si les gens cotisent dans la fameuse classe spéciale, c'est qu'il y a une raison, comme M.Péru l'a soulevé à juste titre... Après, il faut voir comment la réforme sera menée, mais honnêtement, et en ce qui me concerne, avoir dans les 1200 euros de cotisations supplémentaires (passer d'environ 440 à 1600, donc), ça m'inquiète franchement. Normalement, la réduction correspondant au prêt en bibliothèque devrait être maintenue, non ? Rassurez-moi... Et attention, c'est rien que pour la retraite complémentaire ça. Il y a la cotisation "générale" de l'Agessa à ajouter derrière.Après, c'est sûr que les auteurs ne sont pas les seuls touchés. Mais je ne connais pas beaucoup de catégories de travailleurs qui ne bénéficient d'aucune ancienneté, par exemple. Ce que je gagne aujourd'hui, ce sera la même chose dans 20 ans, sauf si je traduis le nouveau Harry Potter. Et que dire des congés maladies ? Nous sommes normalement dans le même cas que les salariés, certes. Mais je dis quoi à mon éditeur, si je tombe malade à 3 semaines d'une remise de traduction ? Merci de décaler votre planning rien que pour moi ? (bah oui, on connaît les délais dans lesquels travaillent parfois les éditeurs.) Ou comment se griller en beauté.Que faire ? Essayer de prendre un mois d'avance sur chaque planning histoire d'être sûr que tout se passera bien ? Heureusement que je suis en bonne santé, mais ce n'est pas le cas de tout le monde...Bref, je m'égare. Il est temps de conclure : la réforme de la retraite obligatoire RAAP est une goutte d'eau supplémentaire... ClairePS : il ne s'agit pas de faire pleurer dans les chaumières, hein ;) Mais comme tout le monde, les auteurs ont eux aussi le droit de dire qu'il y a quelque chose de pourri au royaume de Danemark. Cela ne nie en rien les problèmes des autres catégories professionnelles.

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On est bien d'accord, les auteurs ont leur mot à dire et ce serait stupide de se taire mais faisons attention à ne pas nous opposer. C'est justement ce que souhaitent nos dirigeants, diviser pour mieux régner. Il est donc inutile de comparer les situations des salariés, il y a des avantages (un peu) et des inconvénients (beaucoup) partout.

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J'ai toujours pas compris ce que je devais payer à qui et comment tellement y'a de choses alors que d'habitude, c'est tout frais tout beau sur ma fiche de paie de salariée, mais vu que pour l'instant, mes droits d'auteur s'élèvent difficilement à 20 euros, ça m'épargne au moins ça =')(la joie d'écrire des nouvelles)

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N'ayant pas compris grand chose non plus (petites sommes également pour 2013), je l'ai simplement ajouté à mes revenus dans ma déclaration d'impôts (et constaté avec horreur que mes DA de 2014 allaient me faire changer de tranche à quelques euros près). Mais je crois que tout ceci concerne surtout les auteurs dont c'est le métier (et qui sont donc attachés au régime de sécu idoine). Quand c'est pas ton revenu principal, tu as déjà ta propre cotisation, etc.

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Mes petits canards, pas d'affolement. :)Le seuil d'affiliation à l'IRCEC (recalculé chaque année), s'élève pour 2014 à environ 8000 euros de DA. (Et pour l'Agessa, c'est à peu près la même chose.)Je vous souhaite de toucher autant, mais d'après ce que j'ai compris, nous n'en sommes pas encore là.Zali a donc vu juste. On ajoute ça au salaire, et basta.

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Ben tiens, ça me ferait bien chier de payer mes cotises de la FPT qui ont augmenté aussi ET une autre caisse de retraite. Je "consens à l'impôt" comme on dit, mais je veux bien ne payer mon futur déambulateur qu'une seule fois :lol:

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D'une manière générale, être indépendant c'est valable quand tu gagnes plein de thunes à la base. Après, l'état prend sa dîme. :PSauf que là, j'ai un peu l'impression que le problème vient du fait que 90% des auteurs ne gagnent pas bien leur vie. Les tirages en fantasy c'est pas la même qu'avec la littérature "classique" où tu dépasses plus facilement les 10000 ex..:|T'as pas non plus une citerne à fric provenant de l'état qui arrose plein de gens comme dans le cinéma. :DUne interview de Clovis cornillac à ce propos m'a personnellement pas mal éclairé. En gros, les cinéastes français font des films de merde très cher pour choper les plus grosses subventions possibles et espérer un retour d'argent. Retour d'argent qui ne vient pas dans la plupart des cas, et l'état éponge.Et puis auteur, c'est pas vraiment la profession où tu peux faire du black ou détaxer des trucs personnels en virant une TVA pro :sifflote: