Et donc lu la novella (on va appeler ça comme ça

) ! Je poste mon avis et ensuite je lirai l'interview ^^Bon, déjà une petite pensée à Wes Craven... Vu que sur le quatrième de couverture ça parlait d'une adaptation en série télé en cours par ce dernier.Bon, maintenant revenons au bouquin.Ce qui est marrant c'est que je trouve ce livre abordable à une plus large audience. Ce n'est pas spécialement mainstream, mais le côté urbain et psy ça parle. Il y a un côté plus fantastique (Lovecraftien) que fantasy qui s'en dégage au début, car on sait pas trop s'ils sont tous complètement timbrés ou quoi.Bon, le principe du livre est simple, ça traite en gros de ce qui se passe après aux héros de films d'horreur ou autre. Lorsque le dernier survivant a réussis à tuer le monstre ou à lui échapper.Comment mène-t-il sa vie ? Comment fait-il pour vivre à nouveau dans un monde "normal" quand il a été éveillé au surnaturel ?C'est à ça que sert le livre : il s'agit de suivre une thérapie de groupe :)Rien que ça, c'est rafraichissant comme idée ^^Alors, je ne sais pas pourquoi mais ça m'a fait penser en un sens à The Cabin in the Woods, produit par Joss Whedon. Pourtant ce film est une comédie/film d'horreur...Mais, je ne sais pas, quelque chose dans le ton du livre m'a fait penser à ce film. Peut-être est-ce le fait que ça puise sa nature sur le concept même du film d'horreur pour aborder certains points du genre ?Sinon, côté narratif, chaque chapitre se centre sur l'un des personnages : Et le premier paragraphe de chaque chapitre est souvent "flou" On ne sait pas forcément qui l'ont suit. Surtout car ça utilise le "on" pour parler au début, avant de passer à un plus classique "il" ou "elle".A tel point qu'à un moment je me suis demandé s'il n'y avait pas un autre protagoniste, qui suivrait les séances à l'insu de tous (un peu comme un fantôme).Ou bien si, en réalité, il n'y avait qu'une seule personne à ses séances et qu'il s'était créé un dédoublement de personnalité.Un dédoublement parce qu'il lui serait arrivé trop de chose et son cerveau aurait eu alors besoin de partitionner tout ça en plusieurs personnages.Bref, ça collerait bien avec le titre avec la blague du "avant j'étais schizophrène, mais aujourd'hui nous allons bien, merci."Bon, bien sur, je ne vous dirais pas si c'est le cas

Je ne fais que retranscrire mes impressions/questionnements que j'ai eu à la lecture du livre :pEt donc, dans les persos principaux, il y a Harrison, 36 ans. Le perso héros du livre Harrison Squared (le livre critiqué par le cite et sujet de ce fil de discussion

). Il sert un peu de manuel de monstres à nos autres protagonistes. Son passé de tueur de monstre en fait une encyclopédie vivante.Il y a Martin, homme qui aurait pu trouver sa place dans une version moderne du Horla de Maupassant.Il y a Barbara et Stan, qui eux sont de vrais survivants de séquestration. Il y a Jan Sayer, la psy qui est là pour jouer son rôle.Et il y a Greta. Mystère complet.C'est très intimiste vu qu'en dehors de ces personnages, ont a quasiment aucune intrusion du reste de l'humanité. On est vraiment dans un p'tit groupe, qui peuvent parler librement, à l'abri du reste de l'humanité.Ça fonctionne bien, jusqu'à la deuxième moitié du livre. Mais ce n'est pas la faute aux persos, mais plutôt à l'histoire. On dirait que l'auteur s'est dit "il faut que j'avance" et du coup, passé une certaine scène
► Afficher le texte
(l'agression de Martin),
tout s'accélère.En soit, c'est normal. Mais c'est juste que l'accélération se fait linéairement. Pas vraiment de surprise ni de suspens. Pas de rebondissement qui ferait monter l'intérêt du lecteur.Tout se déroule selon une trame qu'on peut deviner dans les grandes parties. Bref, un peu trop simpliste. Pas de surprises ou autre. Pas de climax émouvant, d'intervention qu'on n'attendait pas, de retournement de situation qui relancerait toutes les donnes, etc.Bref, c'est comme si l'auteur avait couché sa première version de l'histoire, sans à aucun moment la modifier, ni rajouter des éléments perturbateurs, etc. Bref, comme un architecte (en référence aux types d'écrivains) qui a une idée en tête et ne s'en éloigne pas d'un millimètre.J'avoue aimer quand l'architecte s'inspire un peu du jardinier, et vice-versa :)En dépit de ce côté "banal" de la fin, j'en garde quand même une bonne impression, dans le sens où j'ai apprécié sortir des sentiers battus. J'ai bien aimé suivre en quelque sorte l'après-coup des héros/survivants de film d'horreur :)Au final, seul petit mystère :
► Afficher le texte
Le devenir de Greta et les motivations/intentions réelles du Scrimshander.
Bon, maintenant lisons l'interview de fin de livre...