1
Je pensais pas lire le livre dès sa sortie, mais vu qu'il est dès le départ à 6€ en numérique (et pas beaucoup plus cher en papier), j'ai pas résisté : un nouveau Paul Kearney, ça se fête !
1920s Oxford: home to C.S. Lewis, J.R.R. Tolkien... and Anna Francis, a young Greek refugee looking to escape the grim reality of her new life. The night they cross paths, none suspect the fantastic world at work around them.Anna Francis lives in a tall old house with her father and her doll Penelope. She is a refugee, a piece of flotsam washed up in England by the tides of the Great War and the chaos that trailed in its wake. Once upon a time, she had a mother and a brother, and they all lived together in the most beautiful city in the world, by the shores of Homer's wine-dark sea.But that is all gone now, and only to her doll does she ever speak of it, because her father cannot bear to hear. She sits in the shadows of the tall house and watches the rain on the windows, creating worlds for herself to fill out the loneliness. The house becomes her own little kingdom, an island full of dreams and half-forgotten memories. And then one winter day, she finds an interloper in the topmost, dustiest attic of the house. A boy named Luca with yellow eyes, who is as alone in the world as she is.That day, she’ll lose everything in her life, and find the only real friend she may ever know.
L'histoire est donc celle d'Anna, immigrée grecque qui a débarqué à Oxford avec son père suite à la prise de Smyrne (maintenant Izmir) par les Turcs, évènement lors de lequel elle a perdu sa mère. Je n'en suis qu'au début du roman donc je vais pas vous en dire beaucoup plus que le fait qu'elle va se lier d'amitié avec un jeune garçon qui pourrait bien être un loup-garou (j'en suis pas encore à ce niveau récit, je vous dis !).La narration se fait à la première personne, à travers les yeux d'Anna, qui n'a que 12 ans. L'écriture de Kearney est impeccable (sûrement son bouquin le mieux écrit, et c'est pas peu dire pour du Kearney) et permet de vraiment s'identifier à cette jeune fille, encore un peu innocente et naïve mais terriblement seule (il y a déjà quelque passages intimes très fort qui mettent une boule dans la gorge). Oxford semble prendre une place importante au niveau de l'ambiance, et on y croise C.S. Lewis et J.R.R. Tolkien.Le roman est assez court, ce qui ne gâche rien. Dans le style, je verrai bien ça dans le catalogue de Lunes d'Encre (nudge nudge wink wink...).Je vous en dirai plus quand j'en aurai terminé, mais vu comme ça part, je sens que ça va vraiment me plaire et que ça peut plaire à beaucoup de monde.Des gens ont déjà lu le roman ?

5
Tu veux parler de sa trilogie avec des aliens pseudo-grecs, plutôt ? :p C'est clairement très différent, mais la trilogie des Machts était une œuvre gemmellienne tragique sympa et très bien écrite. A mon avis, ça te plairait d'ailleurs. Tout comme les Monarchies Divines, si tu ne les as pas encore lues (ce qui serait une hérésie de ta part, on est d'accord).

6
Je t'avoue que pour le moment la quasi-totalité des oeuvres de cet auteur ne me tente pas du tout. :mrgreen:Bon après comme souvent quand toi tu aimes quelque chose ça me rend curieux, donc cela reste à voir même si ce n'est pas pour le moment une priorité comme finir le Malazan par exemple.

8
Oui, j'en suis à la moitié, et c'est vraiment très bon. Le point fort du roman, c'est certainement Anna et la justesse du ton que Kearney a réussi à trouver avec cette narration à la première personne.

12
Ce fut une chronique vraiment plaisante à lire, même à travers la chronique, on sent que le personnage de Anna est intéressant, voir touchant. Exploiter le personnage d'une fillette est une idée vraiment ingénieuse, elle permet un décalage de perception pouvant surprendre par moment et pourtant pouvant être très révélateur d'une situation ou d'un évènement. Le choix des années 20 ne peut qu'avoir mon approbation pour le coup ^-^. Le choix du conflit qui a quand même vu le massacre de la population chrétienne vivante dans la région à l'époque est original et je me demande si la thématique religieuse est exploitée ou non. Le choix de Oxford est logique vu l'époque et les caméos de C.S. Lewis et J.R.R Tolkien me donnent encore plus envie de lire l'ouvrage. Une partie de la chronique m'intrigue, celle parlant d'exploiter les croyances de l'Ancien Monde, ce sont celles de la région où bien de l'Angleterre plus globalement?Merci beaucoup pour la chronique et pas merci, car en deux jours de présence sur le forum, j'en suis déjà à deux achats de romans et je pense bientôt en être à un troisième achat. Bravo ^-^.

13
Une partie de la chronique m'intrigue, celle parlant d'exploiter les croyances de l'Ancien Monde, ce sont celles de la région où bien de l'Angleterre plus globalement ?
Je parle de magie de l'Ancien Monde, parce que c'est typiquement le genre de magie ancienne avec des traditions qui remontent à l'aube de l'Humanité. Vu le cadre, ça colle bien avec l'ancienne Angleterre rurale, mais la mythologie grecque est aussi présente par petites touches.
Le choix du conflit qui a quand même vu le massacre de la population chrétienne vivante dans la région à l'époque est original et je me demande si la thématique religieuse est exploitée ou non.
Non, pas d'angle religieux dans le roman. :)

15
Par rapport au message précédent, The Burning Horse est maintenant plutôt prévu pour août 2020 donc on a le temps de voir venir.

Par contre, The Wolf in the Attic est en promo sur le Kindle Store en ce moment.

Une très bonne lecture pour ceux qui sont passés à côté.

17
Bonjour à tous !

Un petit passage et une remontée de sujet pour signaler que le premier tome est disponible en VO numérique pour 1.19 € dans les promotions mensuelles de amazon.fr

La critique de Merwin m'a convaincu de franchir le pas, perso. Merci !