
7
J'ai bien aimé aussi même si je suis un peu moins enthousiaste. 
Un bon petit one-shot, effectivement le style est fluide et les thématiques sont abordées avec une certaine sensibilité.
Ce qui m'a le plus touché : la nostalgie de Liesse qui petit à petit imprègne le récit.
Après, sur une échelle du meilleur bouquin de fantasy de la moitié d'année, pas pour moi en tout cas.

Un bon petit one-shot, effectivement le style est fluide et les thématiques sont abordées avec une certaine sensibilité.
Ce qui m'a le plus touché : la nostalgie de Liesse qui petit à petit imprègne le récit.
Après, sur une échelle du meilleur bouquin de fantasy de la moitié d'année, pas pour moi en tout cas.

8
Il ne me reste qu'une dizaine de pages à lire, et j'ai beaucoup aimé ce voyage !
Je me rends compte que j'apprécie beaucoup quand le narrateur n'est pas le héros principal mais se fait le témoin de ce qu'il a pu voir ou entendre (ça doit sûrement avoir un nom particulier ce genre d'artifice littéraire d'ailleurs ?)
Les pages se tournent toutes seules, un mystère autour de Malvine, mystère anodin mais qui prend de l'ampleur (et quelle ampleur !) par la suite...
Je me rends compte que j'apprécie beaucoup quand le narrateur n'est pas le héros principal mais se fait le témoin de ce qu'il a pu voir ou entendre (ça doit sûrement avoir un nom particulier ce genre d'artifice littéraire d'ailleurs ?)
Les pages se tournent toutes seules, un mystère autour de Malvine, mystère anodin mais qui prend de l'ampleur (et quelle ampleur !) par la suite...
Memento mori
9
Personnellement, j'ai adoré. Un livre touchant d'humanité qui, malgré le monde imaginaire, donne presque un côté réaliste. La référence de Kalpa Impérial est plutôt juste par rapport à la "voix" de Claire Duvivier, ce côté conteuse assez envoûtant, mais des références telles qu'Ursula Le Guin de manière générale ou Un Pont sur la brume me semblent plus juste. Mon coup de cœur de ce début d'année à titre personnel 

13
Pour décréter que tel ou tel livre est le meilleur (ou le pire d'ailleurs) paru de X temps, à moins d'avoir vraiment tout lu ou quasiment... Je crois que personne ne peut.
Pour ma part, il se trouve que je l'ai lu aussi (en SP/PDF comme pas mal de monde ici j'imagine) et j'ai vraiment bien aimé !
(Je précise si jamais que si parfois je ne parle pas d'un livre, ça ne veut pas forcément dire que j'ai détesté, juste souvent que je ne l'ai pas lu, surtout francophone
) J'ai le sentiment en tout cas d'avoir eu affaire à une fort jolie découverte ! Pas forcément une "révélation" au sens premier du terme - parce que bon, par définition, une révélation, c'est une fois tous les 10 ans, et encore. 

Pour ma part, il se trouve que je l'ai lu aussi (en SP/PDF comme pas mal de monde ici j'imagine) et j'ai vraiment bien aimé !

(Je précise si jamais que si parfois je ne parle pas d'un livre, ça ne veut pas forcément dire que j'ai détesté, juste souvent que je ne l'ai pas lu, surtout francophone


17
Une très belle découverte pour ma part.
C'est une lecture qui m'a parlé. Pendant mes études d'histoire, le genre biographique revenait au premier plan en dépit du long mépris que lui avait porté l’École des Annales. Si des fissures étaient apparues (Guillaume le Maréchal de Duby ou encore Pétain de Marc Ferro), l'estocade finale a selon moi été le Saint-Louis de Le Goff. Mais pendant une quarantaine d'année, la biographie était une collection d'anecdotes, ce n'était pas de l'histoire, pas une étude digne d'intérêt pour les tenants de cette école. En quoi un secret d'alcôve nous renseignerait-il sur l'évolution d'une société ?
Pourquoi évoquer cela ? Car l'ouvrage de Claire Duvivier m'est apparu comme une illustration magnifique du bien-fondé du genre biographique (en l’occurrence une autobiographie fictive dans ce cas). Ce dernier redonne vie au passé. Cette histoire au ras du sol rouvre le champ des possibles, remet l'individu au centre des événements, lui redonne âme et chair. On est loin de l'objectivisation braudelienne. Là où l'individu s'effaçait derrière les institutions, les structures, il reprend sa place, participe à l'évolution historique avec ses certitudes et ses doutes tout en étant un jouet des événements sur lesquels il n'a guère de prise.
Liesse est un peu un Sire de Joinville, qui raconte tant sa vie que celle de Malvine. Cette histoire est portée par la très belle plume de Claire Duvivier, très agréable à lire, qui ne cherche pas à impressionner mais juste à conter, sans fioritures ni artifices. On est heureux au final d'avoir fait ce voyage avec le narrateur touchant d'humanité.
Non vraiment, du très bel ouvrage.
C'est une lecture qui m'a parlé. Pendant mes études d'histoire, le genre biographique revenait au premier plan en dépit du long mépris que lui avait porté l’École des Annales. Si des fissures étaient apparues (Guillaume le Maréchal de Duby ou encore Pétain de Marc Ferro), l'estocade finale a selon moi été le Saint-Louis de Le Goff. Mais pendant une quarantaine d'année, la biographie était une collection d'anecdotes, ce n'était pas de l'histoire, pas une étude digne d'intérêt pour les tenants de cette école. En quoi un secret d'alcôve nous renseignerait-il sur l'évolution d'une société ?
Pourquoi évoquer cela ? Car l'ouvrage de Claire Duvivier m'est apparu comme une illustration magnifique du bien-fondé du genre biographique (en l’occurrence une autobiographie fictive dans ce cas). Ce dernier redonne vie au passé. Cette histoire au ras du sol rouvre le champ des possibles, remet l'individu au centre des événements, lui redonne âme et chair. On est loin de l'objectivisation braudelienne. Là où l'individu s'effaçait derrière les institutions, les structures, il reprend sa place, participe à l'évolution historique avec ses certitudes et ses doutes tout en étant un jouet des événements sur lesquels il n'a guère de prise.
Liesse est un peu un Sire de Joinville, qui raconte tant sa vie que celle de Malvine. Cette histoire est portée par la très belle plume de Claire Duvivier, très agréable à lire, qui ne cherche pas à impressionner mais juste à conter, sans fioritures ni artifices. On est heureux au final d'avoir fait ce voyage avec le narrateur touchant d'humanité.
Non vraiment, du très bel ouvrage.
19
Lu et je ne peux que donner raison aux commentaires positifs qui fleurissent ici et un peu partout sur les réseaux. C'est vraiment très beau, mon avis rejoint pas mal les adjectifs utilisés par Littlefinger : subtil, pudique, sans esbroufe et à hauteur humaine. J'ai été favorablement marquée par le style dépouillé et pourtant très évocateur, qui sait poser les bonnes informations au bon moment et avec le bon dosage pour que l'ensemble du mystère central se tisse avec précision et fluidité. C'est surtout une histoire très touchante dans sa simplicité merveilleusement utilisée.
Bref, un petit coup de cœur pour moi aussi.
Bref, un petit coup de cœur pour moi aussi.
