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En fait, j'étais au courant de sa sortie mais je ne vais l'acheter que début décembre car mon porte monnaie n'est pas extansible. Mais je ferai la critique avec plaisir. Rien qu'en le feuilletant ça m'a donné envie de découvrir la suite. B)

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Je n'ai absolument pas l'intention de lancer une guéguerre VO/VF! :P Visiblement, la traduction tient la route puisque personne ne s'en plaint. Il faudra juste que je mette un coup de collier pour être au même niveau que la critique de belgarion.J'étais en train de me dire que ce livre s'autorise quand même pas mal de délires, malgré l'histoire cruelle. Voir le passage de Cendres en robe de mariée, et un chapitre entier consacré à l'élevage des différentes races de rats, suivi d'un mail "tiens, moi aussi, j'adore les rats, quel hasard!". Personnellement, ça me fait rire, et j'imagine bien l'auteure s'éclatant toute seule en l'écrivant.

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Eh! De sacrées révélations dans ce tome 3 (enfin, ce qui y correspond dans ma lecture). Un ennemi corriace et insaisissable, et surtout, indéfinissable. Je pense que Jeanne d'Arc ne savait pas à qui elle avait affaire, une seule chose est sûre, ce n'était pas un saint!J'ai eu l'heureuse surprise de me rendre compte que je m'étais attachée aux personnages qu'on perd de vue dans le récit, alors que je n'en étais pas sûre au début. Ce livre est assez "sec" à lire, il ne joue pas sur des sentiments faciles. Et pourtant, on s'attache...

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J'avais lu ce livre il y a quelque temps en VO, mais je n'étais pas sûre qu'on pouvait le classer en fantaisy, donc je n'en avais pas parlé. Personnellement, j'ai adoré ! Outre l'héroïne attachante (oui, sanginaire, mais il s'agit ici de survie, et elle est pus profonde qu'une simple brute assoifée de sang), la forme de narration me plaît assez. J'aime cette pseudo-confusion réel-fiction, et cette étrange mise en abime : un récit du 17ème siècle, entrecoupé d'e-mail du 20ème, le tout vendu aux enchères en je ne sais plus quelle année comme antiquité.L'histoire est prenante, étrange, et je me mets à la place de ces deux historiens, cherchant à faire coller ce récit à une réalité possible.En écrivant, je me rends compte d'un truc bizarre : je ne me souviens plus vraiment de la fin ! Bon, c'est assez courant chez moi, j'ai tendance à vite oublier les livres (et du coup, c'est qui qui doit se retaper TOUT le trône de fer juste pour pouvoir relire les deux derniers tomes VF...? C'est moaaaa !). Zut alors ! Je vais aller un peu refeuilleter ça, car ça me turlupine. Comment diable s'était-elle (l'auteur) tirée de ce foutoir ? Ah si, je me souviens ! Je vous préviens, c'est spécial. Mais ça en vaut la peine !En parlant VF/VO (non, pas de gueguerre), en truc m'a vraiment surprise : j'étais persuadée que Ash (le nom de l'héroïne en VO) voulait dire frêne. D'après mon dico, cendre s'écrit Ashe. Enfin, cendre lui convient sans doute mieux.Et moi aussi, ça m'a bien fait rire de voir Ash en robe de mariée.AnkaEDIT : mon dico est ok, c'est moi qui sait plus lire. Ash veut dire à la fois cendre et frêne. Cendre convient mieux au perso, c'est sûr, mais je me suis attachée à frêne. Ca fait un beau contraste. Bref

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Ash veut dire à la fois cendre et frêne
Je viens tout juste de le commencer, mais le traducteur précise assez rapidement les deux significations du nom -- entre autre pour parler du bois qui porte son nom.C'est en effet assez cru, mais c'est un vrai plaisir à lire -- plus de feedback quand j'aurais terminé le premier tome :)

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J'ai commencé le tome 3 après une très bonne impresion suite aux deux premiers tomes et encore une fois je tombe sous le charme cru de l'auteur qui replonge tout de suite le lecteur dans les méandres tortueux de la période médiévale. Ah, suivre les pas de Cendres qui se retrouve une nouvelle fois à la tête de sa compagnie! Et que dire des golems! :blink: Bizarrement, je suis aussi très intéressé par les notes "manuscrites" du pseudo historio-auteur du livre de Cendres et de ses démélés juridiques et scientifiques avec sa directrice de production. Le pauvre semble de plus en plus mal parti! Mais même si on sait comment cela va se terminer je ne peux m'empêcher de suivre avec une attention particulière ces mini récits au milieu du récit. B)

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J'ai terminé (après deux nuits plutôt réduites -- on ne devrait pas avoir droit d'écrire des ouvrages aussi passionnants, ça fout en l'air toute motivation pour aller en cours) le premier tome, et c'est vraiment un bonheur à lire.En effet, c'est très cru, sacrément plus réaliste que ce qu'on peut lire d'habitude (la blessure au crâne qui se fait sentir pendant toute la fin de l'ouvrage -- on est très loin des héros basiques qui pissent le sang mais continuent à être héroïques jusqu'au bout), ce qui rend tout l'univers beaucoup plus menaçant (c'est même plus sombre et plus désabusé que la Compagnie Noire, à titre de comparaison).Les échanges entre l'auteur et l'éditeur sont très intéressants selon moi, ajoute en tout cas beaucoup de saveur et entretiennent surtout la confusion entre l'histoire racontée et celle qui aurait pu (a été ?) la nôtre ?Bref, du grand art. Je regrette surtout le prix (les Lunes d'Encre sont souvent d'excellents ouvrages, mais ils sont loin d'être donnés) mais franchement, c'est du bonheur à lire :)Edit : J'ai terminé le second tome la nuit dernière, et il est encore meilleur à mon avis. Beaucoup plus sombre, certes, mais beaucoup plus poignant -- Cendre semble vraiment vulnérable, et la révélation des véritables adversaires est stupéfiante.Et la relation Fernando/Cendre me semble plus réaliste.

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J'ai fini de lire mon "Ash", et je n'hésite pas à lui décerner la palme du bizarre, pour l'adversaire et la résolution du conflit. Si quelqu'un a compris les vingt dernières pages, qu'il vienne m'expliquer, je suis preneuse! :P Une lecture agréable, quelques longueurs peut-être dans l'exposition de l'intrigue, beaucoup de personnages secondaires difficiles à différencier. Une écriture plus compacte aurait pu réduire l'ensemble d'un tiers, à mon avis.J'ai beaucoup aimé les situations décalées, telles la compagnie de féroces mercenaires s'arrêtant pour laisser passer la famille canard, la chasse au cerf qui constitue un sommet dans l'absurde, le personnage de Florian on ne peut plus ambigu. Il n'y a que chez les auteures que je trouve ce genre de personnages à l'identité floue: on passe du féminin au masculin dans le même paragraphe, son identité ne s'arrête pas à son appartenance sexuelle. Tiens! il me rappelle le Fou de Robin Hobb.Enfin, c'est toujours marrant de voir un texte truffé de termes orduriers et de situations scabreuses présenté comme un texte d'époque!

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Rassure-toi Dracarys, je n'ai moi non plus pas vraiment compris la fin. Il va me falloir le relire en entier je pense pour me faire une idée plus précise. Mais je n'ai pas trouvé la fin comme absurde non plus mais logique car les évènements s'enchaînent sans problèmes de narration et nous apporte des éléments de réponse.Au final je maintiens que c'est un très bon livre qui peut en dérouter certains. ;)Edit: A noter que la suite devrait paraître début mars aux éditions Denoël. A ce propos, j'ai été surpris de voir un titre 4 (la dispersion des ténèbres) mais aussi un soit-disant 5ème volume (la logistique de Carthage) alors que le cycle VF ne devait en comporter que 4. Je n'ai pas trouvé quel était ce cinquième tome pourtant annoncé, donc si quelqu'un avait des informations. ;)

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Le tome 4 est maintenant sorti, et visiblement, il conclut bel et bien le cycle, pas de 5eme à l'horizon. :)Plus qu'à attendre la critique de belgarion, le plus tôt sera le mieux... :sifflote: ;)

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Je vais m'y mettre dès que j'aurai fini le livre que je n'ai d'ailleurs pas encore acheté. ;) Sinon, ça me rassure de voir que cette annonce de 5 volumes était une erreur car j'ignorais vraiment d'où il sortait. Il ne reste plus qu'à voir comment tout cela se termine. :)

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Ca y est: j'ai enfin pu me le procurer et commencer la lecture. ;) Pour répondre aux éventuelles interrogations posées par ma question du post sur le 5ème volume fantôme, en réalité la logistique de Carthage est une annexe ajoutée à la fin du tome 4 qui se passe 20 ans avant le cycle principal et suit les aventures de Guillaume Darnisout, l'artilleur et premier mentor de Cendres, ainsi que de Yolande, femme mercenaire qui a des visions et entre aperçoit des prophéties. Le récit apporte peu à l'oeuvre globale mais fournit aux amateurs du cycle un support supplémentaire utile et appréciable, d'autant plus que Mary Gentle a fermement déclaré qu'elle ne ferait jamais de suite. La critique dans quelques jours mais pour l'instant, le livre prend vraiment une tournure étrange. ;)

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encore une critique élogieuse ,merci ca fait toujours plaisir à avoir ;) Là je crois que j'ai pas le choix, je vais bien réviser mes exams de début mai pour etre sûr de passer en 2eme anée sans les rattrapages, ainsi je pourrai tranquillement dévorer quelques livres qui sont en liste d'attente, encore une époque qui me plait bien et le fait que ca change de la fantasy atypique n'est pas pour me déplaire ..... allez encore un bon mois et je m'y mets :D

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Quel cycle! :o Je ne vais pas faire durer le suspens, Mary Gentle a écrit un chef d'oeuvre, ça transpire la passion tout au long du cycle. Son style est très plaisant, facile, parfois brutal, cru et sans concession, mais cela contribue grandement à l'ambiance Moyennageuse, très réelle, et qui n'est pas édulcorée. Certains passages sont bouleversants, soit par leur réalisme et leur cruauté (Cendres dans les cachaots de Carthage, ou sa fausse couche, soit par leur maitrise littéraire le siège de la Bourgogne, de Dijon en particulier qui s'étale sur presque deux tomes, est un exemple de la maitirse de l'auteur, pas un moment la lassitude ne pointe le bout de son nez, très fort.Que dire de Cendres, si ce n'est l'un des personnages les plus remarquable, nuancé, et finalement humain que j'ai lu jusqu'a présent (tantôt vulguaire, humaine, touchante, courageuse, défaitiste, réaliste, meneuse, etc...), le soin apporté à ce personnage contribue à la qualité de l'histoire. Les persos secondaires (Florian, enfin Floria, Robert anselm, Angeliotti, Godfrey, John de Vere, Fernando, la Faris, etc...) sont eux aussi très bien dépeint, même si ils n'atteignent pas les sommets de Cendres. Les Golems constituent aussi une très bonne idée.Et vient ensuite l'essence du livre pour moi: ce contexte "pseudo-réaliste", avec la correspondance imaginaire intégrer par l'auteur, pour faire de cette histoire notre histoire. Au début, je n'en voyait pas l'intérêt, très honnêtement, mais cela prend toute son importance pour comprendre les tenants et les aboutissements de l'histoire. C'est réellement passionant à suivre, même si je dois bien avouer que je n'ai pas tout saisi à propos de la théorie de la Bourgogne, de la fracture de la réalité, des miracles, etc...". Cela s'eclaircira peut-être dans la logistique de Carthage, qu'il me reste encore à finir.Cependant, il subsiste tout de même des défauts: il y a des passages longs (toute la partie où Cendres se retrouveprisonnière à Carthage par exemple, où son évasion pas très bien menée, et certains autres pas assez développés Franchement, ce cycle vaut son pesant d'or, ça sort assez radicalement des sentiers battus, mais c'est du bonheur, tout simplement. Je reviens éditer si la fin s'est un peu éclairci après la lecture de la logistique de Carthage. Et à propos du titre du 4eme tome, il ne fait pas aussi gros spoiler que ça, la fin de l'histoire de Cendres elee-même est très surprenante.

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Je suis heureux de voir que ce cycle a un supporter de plus! :) Globalement, je suis d'accord avec toi sur les quelques longueurs mal exploitées, d'ailleurs le tome 2 centré sur l'aventure à carthage est celui qui m'a le moins plu.Mais c'est ce côté réaliste et sans concession qui a réellement maintenu mon intérêt jusqu'au bout avec des personnages très... humaisn au final. B) La logistique de Carthage t'apportera peu de réponses, c'est une genèse, mais le récit en italique du professeur Pierce ont constitué pour moi une surprise énorme très agréable. B)

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Ca y est j'ai totalement fini le cycle, et en effet, la logistique de Carthage n'apporte rien pour aider à comprendre la fin.Mais la fin justement, je pense l'avoir comprise: Cendres, le receptacle pour les Machines Sauvages, s'est servit du peu de vie qu'il restait à Floria pour dérégler les Machines Sauvages, les dupant. Cela a de ce fait entrainer la chute de la Bourgogne, mais qui n'a pas été détruite, mais a glissé dans une autre réalité, pour réapparaitre 5 siècles plus tard, au moment où Pierce rencontre Cendres, Floria,... Et donc la Bourgogne est un lieu intemporel, qui protège les humains, d'où la necessité pour les Machines Sauvages d'en venir à bout.. Personnellement c'est comme ça que je le vois, mais si un lecteur a une autre suggestion qu'il n'hésite pas ;)