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C'est marrant, je ne dirais pas que le style est "haché" (comme s'il y avait des brusques changements de style ou de rythme.....c'est le cas dans le tome 7 avec Murgen - que j'ai aussi beaucoup aimé, soit dit en passant - mais pas tellement dans le premier tome, je trouve) ; je dirais plutôt que c'est un style elliptique (Toubib/Cook n'explicite pas beaucoup, et le lecteur doit assez souvent se gratter les méninges pour comprendre l'enjeu ou quel est la relation exacte entre différent personnages....).Mais je viens de lire le résumé du bouquin que tu cites - Perdido Street Station - et c'est sûr que tu es assez dépaysé avec la Compagnie NoireCyrion,mardi 30 novembre 2004, 11:05 a écrit :Le style est assez particulier, assez concis et haché. Ca choque au début (enfin, moi ça m'a choqué, mais je venais de sortir de Perdido Street Station, sacrément plus ampoulé) mais ça correspond vraiment à la façon d'écrire d'un militaire (fut-il chirurgien et lettré) et ça contribue finalement à l'ambiance générale.Bref, j'attends la suite avec impatience.
Je ne pense pas que le terme individualiste soit celui à employer dans le cadre de la compagnie noire car comme son nom l'indique il s'agit de l'histoire d'une communauté de guerrier unis par les souvenirs et les souffrances et non celle d'un groupe de caractères individuels réunis pour la circonstance. Certes, il y a des personnages forts dans ce groupe comme Corbeau ou Toubib mais ils sont tous liés par des liens de fraternité, ce qui rend cette série vraiment intéressante et originale. En effet, à travers les yeux de l'annaliste on ne suit pas l'histoire classique d'un ou plusieurs héros mais celle d'une compagnie qui se réduit comme peau de chagrin dans une guerre qui n'est pas la sienne et qui la dépasse totalement. Cette vision d'ensemble est définitivement un des points forts de la série.Dracarys,mercredi 01 décembre 2004, 18:44 a écrit :En fait, j'avais peur que la série ne soit que périgrinations de personnages individualistes dont le seul but est de ne pas se faire tuer.
Comme dans tout groupe tous les personnages n'ont pas le même impact psychologique et le lecteur se focalise sur les "étoiles filantes" qui déterminent l'entité globale qu'est la compagnie noire. Ce côté réaliste où tous les héros ne sont pas tous passionnants à suivre est lui aussi très intéressant. De plus, 80 pages est un peu court pour juger des personnages sur une oeuvre qui en compte des milliers. D'autant plus qu'il n'y a pas vraiment d'intérêt à commenter et étoffer des dizaines de personnages pour en voir mourir la plupart dés le premier tome (ce n'est pas vraiment un SPOILERMais là, il y avait une floppée de personnages pas très intéressant et j'ai laissé tomber au bout de 80 pages
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