Vais en rajouter un, tiens !Le duel judiciaire qui oppose Beric Dondarrion et le Limier. Assez terrifiant, vu l'épée de Feu... et la conclusion.( Commence à être un peu obsédée par le Seigneur la Foudre, moi ! )

Si les combats ou duels ne sont pas mes éléments favoris dans un roman, il est vrai que bien placés et sans fioritures inutiles, telle celle citée par Gordianus, ils sont intéressant pour l'ambiance. J'aime assez ceux de Géralt de Riv (Le sorceleur, dans le Dernier voeux), pas tant pour la description des combats que pour le ton sur lequels ils sont décrits. Les protagonistes ayant souvent la langue bien pendue et acérée il y a quelques moments... joussifs.

J'aimerai aussi rajouter le superbe duel sous la pluie entre Hogo et Lucia contre le général Sybère et un Bârnd dans la belle arcane. Les passes d'arme y sont très bien décrites avec un côté psychologique des personnages très bien travaillé.

Je vais en rajouter un également : celui qui ouvre - ou presque- The Lightstone, entre Valashu Elahad, Maram et un homme à la hache dans les bois. Ce n'est pas trop technique, et surtout l'empathie de Val est très bien rendue et donne un aspect original au combat, assez réaliste dans le rendu des sensations du coup !

J'ai particuliérement apprécier la passe d'armes entre Paladius et les quatre représentants de la Maison de l'Auroch dans Shalkedror (" le premier fut désarmé d'un moulinet adroit, le second vis sa lame brisée net par celle de Je'leoram, le troisiéme succomba d'un coup d'estoc à la gorge [...]le courageux inconnu s'effondra soudain, aprés une ultime morsure de la lame ivoirine"). Rapide, efficace, et simple comme bonjour!

Anarion,dimanche 14 mars 2004, 13:06 a écrit :J'ai particuliérement apprécier la passe d'armes entre Paladius et les quatre représentants de la Maison de l'Auroch dans Shalkedror Rapide, efficace, et simple comme bonjour!

Rooooh, le gros fayot ! (Je sais, message absolument inutile, mais je n'ai pas pu m'empêcher ! )

Publivore,dimanche 14 mars 2004, 21:13 a écrit :

Anarion,dimanche 14 mars 2004, 13:06 a écrit :J'ai particuliérement apprécier la passe d'armes entre Paladius et les quatre représentants de la Maison de l'Auroch dans Shalkedror Rapide, efficace, et simple comme bonjour!

Rooooh, le gros fayot ! (Je sais, message absolument inutile, mais je n'ai pas pu m'empêcher ! )

Ah ah ah ... nan, c'est même pas vrai d' abord!

Après quelques lectures supplémentaires, je dois dire que le combat (déjà évoqué plus haut) entre le fameux Gregor "Montagne" Clegane et Oberyn Martell est particulièrement spectaculaire avec un final surprenant (quoique assez gore ).

Si c'était possible de ne pas les rajouter un par un... Je sais pas, édité votre message précédent, ou s'il est trop vieux, attendez de pouvoir en citer d'autres, ou soyez plus général concernant tel ou tel auteur... Merci. PS : Merci Anarion. J'essaie d'être à la hauteur de mes références...

Allez, remontée des bas-fonds du forum pour ce sujet, à l'occasion de ma lecture de La Horde du Contrevent. Je ne sais pas s'il y en aura d'autres, mais le duel entre Erg et Silène m'a vraiment cueilli dans ma lecture. Par sa longueur, son originalité (tant dans ses armes que par l'utilisation de la troisième dimension), son entremêlement (ça existe ça ? ) avec la discussion entre Caracole et Lerdoan, son enjeu dévoilé en cours de route, ou par sa conclusion inattendue, inquiétante et mitigée, il me laissera un souvenir marquant à coup sûr !

L'une de mes passes d'armes favorites est en fait un art, une culture: c'est le tahédo, l'art de l'épée, brillament décrit dans Zémal. Je n'ai pas réellement d'exemple précis, mais ce système, en plus des accélérations, j'ai vraiment accroché.Et je partage aussi l'avis de Publivore pour le duel Erg/Silène

Ah tiens, on reparle de la Horde du Contrevent...j'arrive! ;)Bref, personnellement, je dois dire que ce n'est pas le combat de Erg contre Silène qui m'a marqué, je l'ai trouvé un peu longuet, non celui qui m'a fait délirer et que j'ai trouvé vraiment bien pensé et très bien écrit, c'est le combat Erg/Erg, il fallait il penser et surtout, fallait pas se rater du point de vue de l'écriture, personnellement, je trouve que c'est une grande réussite, pas trop long mais qui tient en haleine et dramatique à souhait quand on y pense puisque ça traduit toute la psychologie du personnage en quelques lignes! :)Thys

Je viens de parcourir le sujet, et je suis assez étonné de ne pas voir mention du Roi de Bruyère Vu le nombre de combats et de styles différents, je m'attendais à le voir citer au moins 3 ou 4 fois ;)Je ne suis pas un grand fan des scènes de passes d'armes. D'habitude, je les trouve soit trop techniques, soit trop vite expédiées, soit trop bourrines Et bien là, dans le Roi de Bruyère, il n'en ai rien :)Clair et pêchu, on sent toujours la tension qui se dégage de l'affrontement en cours, juste ce qu'il faut pour faire travailler l'imagination, mais sans être trop flou pour autant

C'est vrai que Keyes est fort pour décrire les passes d'armes (Casio/Neil, wow! ).Celles du Ramayana sont aussi vraiment bien écrites, allant de pair avec le style épique de l'auteur

Puisque ce sont en ce moment les championnats du monde d'escrime...

Comme pour Publivore et Thys, j'ai été très agréablement surpris par les prouesses d' Erg dans La Horde du contrevent.Je garde toutefois une préférence pour les duels de mot de Caracole. Que de trouvailles linguistiques dans ce chapitre! Bluffé!

Les combats, c'est vraiment pas ce qui me passionne dans un bouquin. La preuve s'il en faut: je serais bien en peine d'en citer plusieurs. Juste un: le duel entre Inigo et Westley dans The Princess Bride (le film). Inoubliable.

J'ajouterai aussi dans les passes d'arme les mieux décrites tous les passages avec Celendhyll dan sl'ange du chaos de Michel Robert. La description des corps à corps (avec ou sans armes) sont très bien rendues et se lisent de manière très fluide. Or il n'est pas évident de raconter pendant plusieurs pages un combat sans révéler quelques incohérences ou sans que le style soit haché par endroits.

Sans les citer tous, il y a bien des moments de bravoure guerrière dans la Tour Sombre, que ce soit à Tull, à Mejis, à la Calla, Tonnefoudre ou New-York (et l'épicerie du Maine, près du lac) "je ne vise pas avec mon oeil, celui qui vise avec son oeil a oublié le visage de son pèreje vise avec mon espritje ne tire pas avec ma main......je tire avec mon armeje ne tue pas avec mon arme..;je tue avec mon coeur""alors tue-le , au nom de ton père, pour Gilead, pour New york et pour la Tour"

Ce sont les passes d'armes orales. C'est toujours marrant quand c'est un bon livre du genre G.R.R Martin. Après ça finit toujours par la mort ou l'emprisonnement du vainqueur ou autre chose d'horrible car le vaincu s'est senti insulté. Là ça devient vraiment palpitant dans le développement de l'histoire.