Quand j'ai relu mon message sur cette critique, je me rends compte que ca fait un peu plus d'un an déjà et que j'avais prévu de le lire durant les vacances d'été 2005

. A ce moment là, j'avais déjà lu 2 uchronies qu'étaient "La vénus anatomique" et "Le mythe d'Er ou le dernier voyage d'Alexandre le grand" et par conséquent, "Les conjurés de Florence" était passé à la trappe, pour la 1ere fois, un livre est resté prendre la poussière sur mon étagère

. Voilà cet affront réparé, et je dois dire que je ne regrette pas de l'avoir dépoussiéré ce livre ... En effet, comme l'ont souligné les précédents avis, la dichotomie entre le coté "industriel" et le coté "magique" sont plutôt complémentaires dans cette ville de Florence, et cette petite touche de mysticisme est la bienvenue, ca m'a donné une sensation d'exotisme dans ce paysage nouvellement mécanisé qui est loin d'être désagréable

. Pour ce qui est de la trame principale, l'intrigue est bien ficelée, assez du moins pour me surprendre, ce qui m'a amené à réfléchir en même temps que les personnages au fil des découvertes et révélations, donc de ce coté là que du bon

. L'ambiance de la ville est bien dépeinte par l'auteur, même si parfois quelques longueurs sont à noter, mais vraiment rien de lassant, en tout cas pour moi qui ne connaissait pas trop le lexique artistique, j'avais mon dictionnaire à proximité

. Les personnages sont quant à eux bien présents, chacun avec son petit caractère, sa philosophie et leurs différents concepts de l'art ou de la vie en général, sans toute fois tomber trop dans la complexité métaphysique

. Un bon petit livre (460 pages tout de même

) pour un prix poche, comme Aléa et Almaarea, je concluerai aussi par "pourquoi se priver ?

"