"When I began MS&T, and this is the solemn truth, I actually believed it would be a single volume, like my first book, Tailchaser's Song. Starting with my initial idea, which was curiosity about what happens after a "great" king dies, a la Arthur or Charlemagne, I sent my publishers off an outline for what was then called (only as a working title) "The Sons of Prester John."
J'ai cette couverture là, mais je ne crois pas que j'aie les bonus...les titres sont agencés différemments alors..., flûte pour le bonus alors...!J'ai pas lu tout ce qui précède, mais j'espère que ce sera bon d'ici quelques semaines... ! Pour l'instant, je peux dire un truc : ça va pas très vite quand même.... 
. C'est de la bonne Fantasy, c'est sûr, en tous cas mieux que ce que j'ai lu de Feist ou même de Eddings mais ça ne reste pas très transcendant (si ce n'est pour l'ambiance...Tad Williams a un style assez évocateur, je trouve...j'ai bien aimé le moment où 
Quoi qu'il en soit je ne pense pas me mettre à la VO de ce cycle alors que je suis pleinement satisafait de la VF qui retranscrit quasi parfaitement les intonations de l'auteur. Le premier tome VO (ou les deux premiers français) sont assez longs à se mettre en place en effet avec la routine du Hayolt, l'enterrement du roi et les luttes de pouvoir. De plus, même si j'adore le livre j'avoue ne pas avoir été passionné par le début des errances de Simon. Mais après, une fois que l'intrigue prend de l'ampleur et que les mythes anciens sont remis en avant j'ai été littéralement captivé. J'espère que ça te fera la même impression.J'ai pas lu tout ce qui précède, mais j'espère que ce sera bon d'ici quelques semaines... ! Pour l'instant, je peux dire un truc : ça va pas très vite quand même....
Binabik ? 
Par contre j'aime bien la tête de Simon, je l'imaginais bien ainsi ! En réponse à Darkfriend le parallèle entre Binabik et Tyrion ne met jamais venu à l'esprit 
Ils sont tout les deux petits et apportent avec eux un certain humour mais pour moi ça s'arrête là ! A mon avis avec l'avancée du cycle tu auras moins cette impression !Tout comme Belgarion je ne peux que te conseiller de continuer ! L'Arcane des épées est un cycle qui se bonifie au fil des pages pour aboutir à des scènes ( notamment de batailles ) vraiment très marquantes et surtout un final qui figure selon moi parmi les meilleurs ! Eh ben j'ai terminé le premier tome (en anglais, cf. couverture juste ci-dessus) de l'arcane des épées Du Svardenvyrd, quoi.... !Ce que je dois dire, c'est que je l'ai trouvé quand même pas mal poussif par moments et même avec des aspects qui ressemblaient un peu trop à Feist à mon goût.... 
. Donc j'ai souffert à la lecture du premier tome....Mais je crois qu'au final, Simon est déjà placé bien plus haut sur mon échelle que Pug par exemple.... . Pour résumer je dirais que c'est une bonne lecture, mais qui reste somme toute assez "moyenne" pour l'instant...mais ça reste encore à voir, bien sûr!Une chose qui m'a plu et qui m'amuse assez, c'est la correspondance que l'on peut faire entre les peuplades de Williams et celles que l'on connaît de notre monde (Rimmersmen = Vikings, ect.). Mais ce que j'ai encore plus apprécié c'est que la religion soit abordée de façon un peu plus subtile que d'habitude. Les références au christianisme sont aveuglantes (Usires, the Son of God, ect...) mais jusqu'à présent je n'ai pas eu l'impression que les moines et les prêtres étaient tous uniformément dépeints comme des crétins fanatiques et c'est tant mieux....il y a quelques allusions et réflexions sur le choc culturels entre les personnages pour lesquels la religions Aedonite est une évidence (Isgrimnur par exemple) et d'autres 
)Je suis curieux de voir comment ça va être développé par la suite, d'autant plus que j'ai aussi lu la nouvelle de Williams dans le recueil "Légendes", qui traitait largement de la recherche de la vérité, de la réalité de l'incarnation de Usires, et Williams y donnait une réponse assez habile....Mais il y a quand même des défauts à cette oeuvre ; d'abord il y a des longueurs assez sérieuses par moment, et il y a des personnages qui sont décidément parfois trop plats....enfin, c'est un jugement provisoire pour l'instant tout de même... . Mais parmi les persos secondaires que j'apprécie, je citerai Jiriki (whâh! Un sithi! La classe ), et (curieusement) le duc Leobardis qui quitte malheureusement la scène trop tôt, alors que je commençais à l'apprécier, en tant que père qui cherche l'affection perdue de son fils.... . Parmi les méchants, outre Pryrates qui reste pour l'instant un méchant très méchant et assez typé, je citerais surtout Ingen Jegger qui a aussi une certaine prestance.... Il faut bien avouer une chose : c'est bien parce que j'ai acheté l'ensemble du cycle en anglais d'un coup que j'ai entamé le second volume, sinon, je me serais arrêté là pour un bon moment....mais ce second tome démarre bien et je suis en plein dedans....! 
que le tout début pouvait sembler un peu longuet... J'avoue que je suis de cet avis, mais je ne l'ai pas trouvé ennuyeux pour autant. Et puis, dès que l'on démarre la seconde partie du tome 1, (VF...) "Simon Pèlerin", par contre, là, on ne s'arrête plus ! Je suis même le trajet des personnages sur les cartes, ce qui ne m'arrive d'habitude jamais. 
J'apprécie aussi le style de Tad Williams, que je ne considère pas "neutre" du tout. Et pour tout dire, je suis même allée exprès à la fnac pour acheter le tome 2, et ne pas attendre pour poursuivre ma découverte. Le début un peu longuet est le seul point négatif de ce superbe cycle...alors si cela ne pas vraiment gêné des heures de lecture passionnantes t'attendent Certains passages de L'arcane des épées font partie de mes souvenirs les plus marquants en fantasy ( la charge des Sithis, la prise de Naglimund ) : pour moi l'écriture de Williams est donc tout sauf neutre ! J'en suis au tome 6 maintenant et cette série est vraiment très prenante. C'est là que je me dis que le début est vraiment indispensable pour bien placer l'histoire et chaque personnage à un rôle bien précis. Certains peuvent sembler prendre des rôles "classiques", mais sont travaillés et Tad williams sait les rendre assez intéressant pour accrocher le lecteur et nous donner envie de suivre leur évolution. L'histoire est toujours prenante, avec des passages où tout s'enchaine assez rapidement bien dosés avec les périodes plus calmes mais non sans pression. C'est un plaisir aussi de découvrir plus en profondeur le monde dans lequel évoluent les héros. On a un monde dense et rempli d'histoires, celles-ci ont de l'importance et ne se contentent pas de servir juste de décor. En tout cas ces deux derniers tomes sont à la hauteur de l'ensemble de la série qui est passionnante jusqu'à la fin. J'ai bien aimé justement le fait que l'on retourne au point de départ, où tout à commencé. Et toute la tension du lieu que le lecteur peut ressentir. En plus Tad williams n'en fait pas des tonnes avec de grandes batailles épiques, au contraire on suit l'histoire par le biais de petits groupes et on se sent plus proche des personnages. A lire, vraiment, car même si certains passages restent classique....C'est tellement bien fait. Bref, j'ai déjà commencé à faire de la pub pour ce cycle dans mon entourage... Bien sûr, j'ai lu des tonnes d'autres bouquins entre deux, mais je crois que ça reflète ce que plusieurs ont déjà dit du cycle : à la fois très bien et décevant en même temps 
!Passons à la critique avec mes petites impressions soigneusement jaunies En fait, je crois que j'ai été bloqué dans ma lecture au début du troisième et dernier tome "To Green Angel Tower" (qui était lui-même splitté en deux gros blocs monstrueux de 800 pages chacun) ; il faut dire qu'à certains moments l'action a vraiment de la peine à se mettre en branle.Et surtout, il me semble qu'il y a de nombreux passages qui manquent (paradoxalement) de souffle et de fantaisie, comme si l'auteur savait qu'il devait les écrire et qu'il s'en aqquitait comme s'il sagissait d'une corvée en attendant une scène plus intéressante. Je pense à de nombreux passages impliquant Maegwin (insupportable, insupportable!!!) <_<D'ailleurs Maegwin ET Miriamele (ainsi que, dans une moindre mesure, Vorzheva) sont des personnages très "jordaniens" dans ses mauvais jours : des persos féminins capricieux au caractère lunatique qui se montrent inutilement agressifs contre les hommes qu'elles côtoient. Je m'étais déjà résigné à les supporter jusqu'au bout, et c'est pour ça que je n'y croyais qu'à moitié, lorsque Maegwin se laisse mourir.... . Je suis d'accord avec le forumeur qui a dit plus haut qu'il reprochait à Tad Williams d'avoir voulu faire "fauter" Miriamele via Aspitis afin de faire sauter le schéma classique de la princesse pure et vierge, mais qui n'empêche pas Miriamele de se "ranger" ensuite avec Simon.Par contre d'autres persos secondaires sont savoureux et réellement intéressants ; Tiamak est mon préféré dans ce registre-là, avec son humour presque involontaire et sa façon de s'apitoyer sur ce qui lui arrive 
. J'ai aussi beaucoup apprécié Guthwulf, Earl of Utanyeat : sa descente aux enfers et son évolution est réellement impressionnante. Et bien sûr, il y a Cadrach. C'est le seul personnage que je pourrais qualifier de "dostoïevskien" ; il y a chez lui une telle haine de soi et en même temps une volonté de vivre presque malgré soi qui font qu'on pourrait presque le rencontrer dans un des romans de Dostoïevsky. En repensant au premier tome, j'ai également regretté la trop rapide disparition de Leobardis. Ceux-là sortent du lot, parce qu'ils sont moins classiques que d'autres que l'on aime bien mais qui restent encore un peu trop fades : Isgrimnur, véritable archétype du guerrier nordique au grand coeur ; Simon Snowlock qui incarne la figure la plus courante de la Fantasy : le garçon misérable et adolescent qui s'élève à un statut social nettement supérieur (c'est le moins qu'on puisse dire ). Jiriki représente un entre-les-deux : c'est un classique (puisque un sithi = elfe), mais cette fois-ci ça ne l'empêche pas d'avoir une présence, une aura qui imposent le respect. . Le personnage de Camaris est bien traité ; d'abord en simple d'esprit puis en homme revenu à lui-même, parfait comme il l'était jadis, mais terriblement tourmenté...Reste à parler de Pryrates. Certes. il est très, très méchant, mais il ne sort pas vraiment de la norme de "méchanceté" (cf. la fin où Pryrates lance des vannes sarcastiques contre tous les gentils, vannes que n'importe quel méchant depuis la petite frappe sicilienne jusqu'au démon infernal aurait pu prononcer, ce qui ne le profile pas tellement). On n'attendait ni plus ni moins de lui, de sorte qu'il ne m'a pas vraiment marqué.Mais par contre la fin est bien amenée!! C'est réellement impressionnant, parce que les méchants (Pryrates, Storm King et Uttuku) étaient réellement à deux doigts de l'emporter puisque les gentils n'y on vu que du feu jusqu'à la fin. ça, c'était bien trouvé et on apprécie bien le dénouement aussi (sauf la réapparition de Josua qui est effectivement un peu trop téléphonée).Bref, oui, Tad Williams a réalisé une oeuvre solide, mais qui reste terriblement classique une fois que l'on s'est repéré dans son petit monde et que l'on a saisi toutes les équivalences (Sithi = Elfes, Rimmersmen = Vikings, foi aedonite = christianisme). Williams est clairement supérieur à du Feist, mais je trouve que Jordan, par exemple, a fait mieux que lui en dépit de défauts plus marqués au niveau des persos féminins , et Martin, s'il a repris des choses de Williams (cf la comète rouge 
), il a été plus loin dans le traitement de ses personnages qui ont quasiment tous été "déstérétoypés".Et voilà! Je m'octroie une petite pause avant de commencer soit du Cornelia Funke (suite de Coeur d'encre) ou du Jonathan Strange.....à voir! Retourner vers « De la Fantasy »
