la fantasy est une fenêtre vers le merveilleux pour s'échapper- ou bien retourner aux valeurs sûres de son enfance (ce qui expliquerait la tendance au succès de la "fantasy enfantine" que je mentionnais dans mon précédent message). Cette piste du merveilleux semble constituer la meilleure explication pour le succès de la fantasy sur la SF, qui continue d'ailleurs avec le futur film stardust notamment.
Je suis tout-à-fait d'accord avec Belgarion : ama, la fantasy est, davantage que la SF, une littérature d'évasion. Et aussi parce que le type du héros y est atemporel et confronté au mal davantage qu'à ses semblables en tant que tels (et non comme vecteurs du bien ou du mal, je ne suis pas sûre d'être claire

).Par ailleurs, quand on parle de "science" à l'heure actuelle, on parle de + en + de "sciences molles", les sciences humaines, et de leur utilisation en SF. Il n'est que de lire le cycle des Futurs Mystères de Paris, de Roland C. Wagner, qui y revisite les théories de Jung, ou Avance rapide, de Michael Marshall Smith. Et ce ne sont là que les exemples qui me viennent présentement à l'esprit. Dans ce contexte, parler de "progrés techniques", et de la foi qu'on peut avoir en eux, n'est vraiment plus d'actualité

. La SF a changé depuis "l'âge d'or" !