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Merci pour la critique ! :) C'est vrai qu'il a beaucoup été mis en avant, et j'ai été étonné quand la documentaliste de mon CDI ne savait même pas ce que c'était....Faudrait que je le lise un jour si j'ai l'occasion !

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C'est vrai que les 3 volumes ont été mis en avant en librairie. Les éditions Rageot ont fait des deux séries d'Ewilan leurs "têtes d'affiche". Mais je trouve que pour une fois, ça en vaut le coup. Comme ma critique le montre, j'ai vraiment aimé cette trilogie. Bien sûr, comme c'est souvent le cas en littérature de jeunesse, vous trouverez quelque chose d'assez traditionnel, mais vraiment plaisant à lire. En plus, les versions poches sont très jolies, avec jaquettes. Du meilleur effet dans la bibliothèque! Quand à ce que nous raconte Ioreck sur sa documentaliste, ça m'étonne pas mal aussi car ces livres sont quasiment les seuls livres fantasy que j'ai pu emprunter au CDI de mon collège!

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J'ai lu les deux trilogies il y a pas mal de temps. j'ai beaucoup aimé, un style simple qui se lit rapidement, l'histoire en elle-même peut paraître banale mais il y a pas mal de rebondissements. Un cycle captivant et très adapté à la jeunesse :)

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Merci pour la critique, j'avais déjà remarqué ce livre à la bibliothèque municipale mais le graphisme de la couverture ne m'attirant pas je m'étais abstenu de le prendre de peur d'être déçu par l'histoire. La critique étant positive je vais rapidement aller faire un tour à la bibliothèque, merci Auryn! ;)Telcontar

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Hmm, pour ma part, je ne suis pas totalement d’accord avec la critique. Ce qui m’a beaucoup gêné, avec ce livre, est le manque d’imagination, d’innovations et de vraisemblances de l’ensemble. Ainsi, pour la énième fois depuis l'envolée du fantastique, on se retrouve avec une enfant surdouée, dotée d'un destin incroyable et ne connaissant rien de sa origines mystérieuses. En quelques lignes, j'ai ainsi repéré une kyrielle d'archétypes, laissant présager une lecture fastidieuse pour la suite, ce qui m'a refroidi assez rapidement. Le passage dans un autre monde, la formation d'une communauté, les héros tous plus stéréotypés les uns que les autres, le meilleur ami prêt à tout mais un chouya maladroit en amour, autant de thèmes repris dans le livre... La seule innovation, à mon humble avis, demeure le sexe du personnage principal : une adolescente, là où les hommes incarnent en quelques sorte les fers de lance de la fantasy. Malgré tout, je n’ai pas réussi à suivre ses pérégrinations sans un froncement de sourcil déçu tant ses comparses sont classiques. C'est donc sans grande surprise que j’ai envisagé tour à tour un preux chevalier surestimant ses capacités, un vieux sage malicieux, un guerrier sans peurs, une sibylline créature aux dons notables, une méchantes très méchante, le tout saupoudré de magie, d'amour et débordant de bons sentiments. Le point fort restera, pour ma part, les relations soignées des protagonistes ; on sent que l'auteur aime ses personnages et tisse entre eux des liens durables, comme l'amitié développée entre Bjorn et Salim. Certes, petite inventivité : le monde semble inverser un peu la tendance avec une recherche dans les innovations. Bien sûr, les héros devront surtout le parcourir du point A au point B en passant par le point C (le tout dans l'ordre, rassurez-vous ;)) cependant quelques bonnes idées, comme la ville d'Al-Poll, ou l'Arche, rehaussent le niveau je trouve. Malheureusement, je n’ai pu que regretter le recours aux tours de passe-passe et le manque d'originalité, notamment dans la toponymie des lieux, composés de plusieurs mots, z'iouplez, tels « le désert des murmures » ou « la passe de a Goule »... je n’aurai pas été étonné de découvrir au tournant d'une page la Forêt Interdite !De plus, comme tout roman de fantasy jeunesse qui se respecte, le roman est pourvu de plusieurs races aux aspirations bien tranchées, manichéistes, exception faite pour le peuple des Faëls dont je retiens personnellement les particularités verbales. Cela dit, le point fort du roman reste la cosmogonie. Pas de magie, d'incantations ou de potions aux milles couleurs, l'auteur m'a surpris avec l'art du dessin. Le principe des spires que certains protagonistes traversent afin d'influer sur le réel en dessinant dans leur esprit, n’est pas commun en fantasy (il me semble). Donc une bonne idée qui ouvre la porte à de multiples nuances (comme celle, encore différente, des Rêveurs) ! La manière dont les personnages développent ce don n'est pas réellement abordée dans le roman, et ça m'a un peu manqué (quoi de plus beau qu'un arrière plan transpirant d'histoire ^^ ?) cependant je me suis laissé assez vite convaincre par le principe, même si beaucoup d'incohérences peuvent y naître. Le manque de crédibilité est, selon moi, le principal défaut du livre. Malgré la fraîcheur du récit, je n'ai pas réussi à y croire, le scénario en lui-même étant relativement bateau, dans la lignée des jeune héros aux origines inconnues, transporté dans un monde parallèle où il devient l'élu, seul capable de sauver le monde. Alors certes, il y a quelques nuances, comme la transformation de Salim, ou l'importance de la famille de Camille, mais le positivisme de l'auteur gâche l'originalité de certains passages :(. Dès les premières lignes, j'ai su que l'histoire se terminera bien...A côté de cela, le style de l'auteur n'est pas mauvais, plutôt agréable même, mais il demeure toutefois assez simpliste et ne pourrait faire face aux grands noms du genre. L'ensemble est desservi par un vocabulaire simple –sans aucun doute pour faciliter l'immersion des plus jeunes- or un touche de lyrisme n'aurait pas été de refus. L'écriture m’a semblé toutefois fluide, et les livres se lisent très rapidement, un bon point s'il en est !En résumé, la trilogie ne bouleverse pas le genre de la low fantasy je trouve, cependant l'imaginaire de l'auteur est fertile, et on peut espérer une suite encore plus travaillée :D.Fin braif, ce n'est que mon avis ;).

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Sahagiel a écrit :Ce qui m’a beaucoup gêné, avec ce livre, est le manque d’imagination, d’innovations et de vraisemblances de l’ensemble. Ainsi, pour la énième fois depuis l'envolée du fantastique, on se retrouve avec une enfant surdouée, dotée d'un destin incroyable et ne connaissant rien de sa origines mystérieuses.
Dans ce cas, il va falloir dire la même chose sur les ouvrages qui ont repris cette thématique à la suite de Harry Potter, comme A la Croisée des Mondes (qui pourtant ne compte pas la banalité parmi ses défauts)...
En quelques lignes, j'ai ainsi repéré une kyrielle d'archétypes, laissant présager une lecture fastidieuse pour la suite, ce qui m'a refroidi assez rapidement. Le passage dans un autre monde, la formation d'une communauté, les héros tous plus stéréotypés les uns que les autres, le meilleur ami prêt à tout mais un chouya maladroit en amour, autant de thèmes repris dans le livre...
Les romans jeunesse reprennent souvent ces ficelles, surtout au niveau des personnages qui, je te le concède, ne sont pas originaux. Cela permet aux enfants ou aux ados de s'identifier plus facilement à l'un des personnages. Les plus jeunes ont pour la plupart des difficultés à appréhender des personnages trop complexes.
La seule innovation, à mon humble avis, demeure le sexe du personnage principal : une adolescente, là où les hommes incarnent en quelques sorte les fers de lance de la fantasy.
Même si ça ne va pas dans le sens de mon argumentation positive sur la trilogie, le choix d'un personnage principal féminin n'est pas original: dans le temps où est parue la quête d'Ewilan, sont aussi parues les séries Tara Duncan, Peggye Sue, ou Kitty Lord. Et j'en passe (A la croisée des Mondes...).
le positivisme de l'auteur gâche l'originalité de certains passages :(. Dès les premières lignes, j'ai su que l'histoire se terminera bien...
Moi je trouve que ça change un peu, vue la mode actuelle de faire mourir un des protagonistes (ou un par tome!) pour que nos bambins connaissent un peu mieux la mort...

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Dans ce cas, il va falloir dire la même chose sur les ouvrages qui ont repris cette thématique à la suite de Harry Potter, comme A la Croisée des Mondes (qui pourtant ne compte pas la banalité parmi ses défauts)...
Certes, et on peut également le leur reprocher. Cependant, dans les livres que tu cites, l'originalité se poursuit dans l'âge même des héros, et dans leurs évolutions. Lyra est, autant que je me souvienne, très jeune durant le cycle, tandis qu'Harry évolue au fil des tomes, gagnant en profondeur, en nuances et en maturité. Peut-on en dire autant de Camille ? Les poncifs sont ainsi relativement atténués, alors que dans Ewilan, ils se renforcent.
Les romans jeunesse reprennent souvent ces ficelles, surtout au niveau des personnages qui, je te le concède, ne sont pas originaux. Cela permet aux enfants ou aux ados de s'identifier plus facilement à l'un des personnages. Les plus jeunes ont pour la plupart des difficultés à appréhender des personnages trop complexes.
Ne pas chercher la complexité n'empêche pas d'étoffer un personnage ;). On peut se baser sur un grands nombres de stéréotypes tout en s'en éloignant au fil de la lecture, afin de conférer un poids nouveau aux personnages. Pour reprendre l'exemple d'A la Croisée des Mondes, Lyra est loin d'être façonnée sur un archétype, elle grandie, évolue, gagne en intensité tout en restant très humaine. Et pourtant, on s'identifie facilement à elle.
Même si ça ne va pas dans le sens de mon argumentation positive sur la trilogie, le choix d'un personnage principal féminin n'est pas original: dans le temps où est parue la quête d'Ewilan, sont aussi parues les séries Tara Duncan, Peggye Sue, ou Kitty Lord. Et j'en passe (A la croisée des Mondes...).
C'est vrai. Pour ma part, je pensais surtout aux héros d'heroic ou de la high, beaucoup plus masculin (quoique, même dans le registre jeunesse, les hommes sont récurrents : Artémis, Nathaniel, Bilbo, Eragon, Garion, Fitz...)
Moi je trouve que ça change un peu, vue la mode actuelle de faire mourir un des protagonistes (ou un par tome!) pour que nos bambins connaissent un peu mieux la mort...
Oui, mais il serait dommage de tomber l'excès, avec un livre fleuri de bons sentiments, de quêtes nobles et de positivisme à outrance, non ? Le choix des nuances ajoutent à la vraisemblance d'un récit, les tons de gris, s'il le faut en recourant à la mort de protagonistes, rappellent le danger de leurs voyages.

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Euh, concernant Harry Potter/A la croisée des mondes, le premier tome de Pullman est paru 2 ans avant l'école des sorciers... :)Qu'on ne vienne pas le mêler à ça ! ;)

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Gillossen a écrit :Euh, concernant Harry Potter/A la croisée des mondes, le premier tome de Pullman est paru 2 ans avant l'école des sorciers... :)Qu'on ne vienne pas le mêler à ça ! ;)
Autant pour moi. Je croyais que Pullman avait été publié après. :|

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Salut! Merci pour la critique Auryn. Merci aussi Sahagiel pour les échanges verbaux qui sont vraiment très enrichissants! ;) Je ne sais pu si j'ai envis de le lire... :o

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LaoTseu a écrit :Salut! Merci pour la critique Auryn. Merci aussi Sahagiel pour les échanges verbaux qui sont vraiment très enrichissants! ;) Je ne sais pu si j'ai envis de le lire... :o
Eh ben voilà! Regarde ce que tu as fait Sahagiel! ;) C'est dommage, parce que je crois vraiment qu'il faut lui donner sa chance à cette trilogie. Alors c'est vrai que je ne peux qu'accepter les arguments de Sahagiel sur l'originalité parfois déficiente de l'oeuvre, mais je le répète: en étant pas trop exigeant là-dessus, on peut éprouver un joli plaisir de lecture avec la Quête d'Ewilan. J'ai été emportée, et pour moi c'est le plus important. Par ailleurs, il faut rappeler qu'on analyse cette trilogie avec notre sens critique d'adultes (enfin, je crois :p), mais que la plupart des ados, à qui est destinée la trilogie, ne s'arrêtent pas autant à ces élements littéraires. Et je peux certifier que les jeunes lecteurs adorent (je suis prof en collège et j'ai pu sonder mes élèves, le résultat a été clair). Au final, c'est vrai que j'aurais peut-être pu préciser dans la critique (mais je le dis tellement souvent que j'ai peur de me répéter :huh:) que la Quête d'Ewilan, à mon avis, s'adresse davantage à un lectorat novice ou "débutant avancé" en fantasty, plutôt qu'a des "fantasystes" avisés, connaissant tous les classiques du genre...

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Auryn a écrit :Eh ben voilà! Regarde ce que tu as fait Sahagiel! ;) C'est dommage, parce que je crois vraiment qu'il faut lui donner sa chance à cette trilogie.
Ne t'inquiètes pas. Si je le vois à la bibliothèque je le prendrai et m'empresserai de le lire. Ensuite, je viendrai te faire mon commentaire! ;)

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LaoTseu a écrit :Ne t'inquiètes pas. Si je le vois à la bibliothèque je le prendrai et m'empresserai de le lire. Ensuite, je viendrai te faire mon commentaire! ;)
Alors ça, ça me fait vraiment plaisir! :D

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Moi aussi j'avais bien aimé Ewilan, surtout la deuxième trilogie (parce qu'il n'y avait pas de lien entre notre monde et Gwendalavir). je suis d'accord avec ceux qui disent qu'il y a quelques thèmes un peu classiques dans ce livre, et aussi que la psychologie des personnages aurait gagné à être fouillée un peu plus. Quelques invraisemblances
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mais les personnages sont attachants malgré tout et l'auteur a un bon coup de plume. J'ai bien aimé l'hisoire entre la Dame et le Dragon, étonnante et touchante, mais surtout ce qui a remporté mon adhésion, ça a été le dernier livre, lorsque
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alors qu'on est en train de se ronger devant le livre tellement le suspens est bien rendu! Donc, j'ai apprécié la lecture, malgré quelques détails illogiques, et je milite pour que les gens de mon entourage s'y attaquent ;) A mon avis, ça vaut le détour!

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Auryn a écrit :Alors c'est vrai que je ne peux qu'accepter les arguments de Sahagiel sur l'originalité parfois déficiente de l'oeuvre, mais je le répète: en étant pas trop exigeant là-dessus, on peut éprouver un joli plaisir de lecture avec la Quête d'Ewilan. J'ai été emportée, et pour moi c'est le plus important. Par ailleurs, il faut rappeler qu'on analyse cette trilogie avec notre sens critique d'adultes (enfin, je crois :p), mais que la plupart des ados, à qui est destinée la trilogie, ne s'arrêtent pas autant à ces élements littéraires. Et je peux certifier que les jeunes lecteurs adorent (je suis prof en collège et j'ai pu sonder mes élèves, le résultat a été clair).
J'ai moi-même assez aimé cette trilogie, mais sans pour autant me laisser séduire par la plume de l'auteur. Après, il est vrai que c'est un récit sympathique, plus recherché que certaine production, mais ça ne bouleverse pas non plus le genre ^^.Par contre, pour ce qui est des adolescents, j'en connais de nombreux qui prêtent une grande importance aux procédés stylistiques, au style des auteurs, ainsi n'ont-ils pas accroché à la trilogie. Je trouve d'ailleurs cela dommage que jeunesse rime avec "moyennisation du genre", à l'exception de certaines perles (je pense notamment aux livres de P.Pullman,de J.Stroud, ect), les écrivains recourent très rapidement aux raccourcies littéraires, renonçant presque à raffiner leur style par peur de devenir "trop compliqué". Braif, je trouve cela, pour ma part, assez triste :/.

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Sahagiel a écrit :Par contre, pour ce qui est des adolescents, j'en connais de nombreux qui prêtent une grande importance aux procédés stylistiques, au style des auteurs, ainsi n'ont-ils pas accroché à la trilogie.
Tu as de la chance dans ce cas, les ados de mon entourage ne sont pas aussi profonds! :D

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Ce fût un de mes coups de coeur l'année dernière. C'est une trilogie qui se lit assez facilement et je trouve que le style de Bottero est assez fluide. Je n'ai malheureusement pas lu la suite et je m'y mettrais sûrement un jour :)