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Mais je ne suis pas vindicative, Sahagiel. A peine directe. Je ne dis pas que tu n'as pas raison sur bien des points. je ne vais quand même pas en reprendre la liste et ajouter un bravo derrière. Oui, apparemment, Eragon est un bouquin peu imaginatif (pour ne pas dire plus) et parfois à la limite du plagiat (je pense aux scènes tirées presque mot pour mot d'Eddings). Le gros problème des autres exemples (ceux de la nomenclature, et particulièrement ceux tirés des langues nordiques) c'est qu'ils peuvent s'appliquer à neuf dixième des romans de Fantasy, voire de SF, . Ardwen, par exemple, est aussi proche d'"Arden" (la forêt d'Ambre), lui-même tiré d' "ardennes" (ce qui ne fait pas de Zelazny un auteur sans imagination) que d' "Arwen". Je ne crois pas, mais ce n'est que mon avis, que l'inspiration d'un auteur se juge sur la création de noms. J'avoue même que les noms exotiques et trop "inventifs" ont un effet répulsif sur ma petite personne. Je préfère de loin un Trône de Fer à la nomenclature anglaise (Winterfell), aux noms essentiellement anglais) (Arianne Martell, Sam Tarly). J'avoue : une des raisons pour lesquelles Eragon risque de me tomber des mains, c'est que je considère (mais ce n'est que personnel) les langues inventées comme un des clichés les plus inutiles de la fantasy. Ne prends pas mal ce message : j'essaie de camer le jeu. Je ne t'en veux pas, je ne me sens pas visée. Et j'avoue avoir un caractère assez direct.

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lambertine a écrit :Mais je ne suis pas vindicative, Sahagiel. A peine directe. Je ne dis pas que tu n'as pas raison sur bien des points. je ne vais quand même pas en reprendre la liste et ajouter un bravo derrière.
Et je ne te le demande pas, seulement reprendre seulement les points sur lesquels tu es en désaccord pour me faire un procès, je trouve cela léger, pour ma part.
lambertine a écrit :Le gros problème des autres exemples (ceux de la nomenclature, et particulièrement ceux tirés des langues nordiques) c'est qu'ils peuvent s'appliquer à neuf dixième des romans de Fantasy, voire de SF, . Ardwen, par exemple, est aussi proche d'"Arden" (la forêt d'Ambre), lui-même tiré d' "ardennes" (ce qui ne fait pas de Zelazny un auteur sans imagination) que d' "Arwen".
Je l'entends bien, cependant essaye de comprendre mon point de vue : si je me "fixe" sur le Seigneur des Anneaux, c'est également pour la récurrence des termes ou noms empruntés à l'oeuvre. Si cet unique nom avait été repris, en effet on aurait pu le rattacher à n'importe quelle ville ou oeuvre, et l'accusation de plagiat aurait été ridicule. Cependant, c'est presque toutes les villes qui possèdent une nomenclature identiques ou très proches de celles du Seigneur des Anneaux ; aussi oui, le lac Ardwen m'a fait immédiatement pensé à Arwen, tout comme Furnost m'a rappelé Fornost ou Beirland Beleriand. Ce qui enfonce le clou, c'est à chaque fois la récurrence des termes ou des emprunts. Pris séparément, il n'y a pas de raisons de crier au plagiat, tout comme pour les personnages, mais quand chaque élément se rapporte au Seigneur des Anneaux, et quand les ressemblances passent de une à dix, là on peut affirmer le "vol".
lambertine a écrit :Ne prends pas mal ce message : j'essaie de camer le jeu. Je ne t'en veux pas, je ne me sens pas visée. Et j'avoue avoir un caractère assez direct.
Je ne prends pas mal tes messages, tout comme toi je défends mon point de vue ;).

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En lisant les derniers messages ( depuis mon dernier poste).Je me rend compte encore une fois que c'est pour deux raisons majeurs que cette trilogie n'est pas apprécié. La première et le fait que ces livres seraient en quelque sorte un mixe de différentes oeuvres (tout en gardant bien entendu un histoire qui lui est propre). Et la seconde que le style Paolini est mauvais (suite a ce que j'ai dit ci-dessus). Cependant je craint que de nos jours plus personne n'est à la hauteur d'un Lewis ou d'un Tolkien ( a part peut-être Pevel et Rowling ). Et évidemment comme la fantasy fait vendre depuis le succès des Harry Potter vous aurez de plus en plus de livres qui n'en valent pas la peine. Il suffit d'aller en librairie pour s'en rendre compte. Il y à foison de livre mais peu en valent vraiment quelque chose.Pour ma part j'ai détésté "Peggy Sue et les fantômes" dont l'histoire n'a pas su me captivé. J'ai lu les deux tomes de la "trilogie de l'héritage" qui sont parus et je les aient appréciés. Je ne dis pas qu'il s'agit du meilleur livres que j'ai lu, non loin de là, il ne vaut pas "Narnia" ou "Alice au pays des merveilles" .

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Merenwen a écrit :En lisant les derniers messages ( depuis mon dernier poste).Je me rend compte encore une fois que c'est pour deux raisons majeurs que cette trilogie n'est pas apprécié. La première et le fait que ces livres seraient en quelque sorte un mixe de différentes oeuvres (tout en gardant bien entendu un histoire qui lui est propre). Et la seconde que le style Paolini est mauvais (suite a ce que j'ai dit ci-dessus). Cependant je craint que de nos jours plus personne n'est à la hauteur d'un Lewis ou d'un Tolkien ( a part peut-être Pevel et Rowling ). Et évidemment comme la fantasy fait vendre depuis le succès des Harry Potter vous aurez de plus en plus de livres qui n'en valent pas la peine. Il suffit d'aller en librairie pour s'en rendre compte. Il y à foison de livre mais peu en valent vraiment quelque chose.Pour ma part j'ai détésté "Peggy Sue et les fantômes" dont l'histoire n'a pas su me captivé. J'ai lu les deux tomes de la "trilogie de l'héritage" qui sont parus et je les aient appréciés. Je ne dis pas qu'il s'agit du meilleur livres que j'ai lu, non loin de là, il ne vaut pas "Narnia" ou "Alice au pays des merveilles" .
Mouai.... Ca mène à pas grand chose comme remarque. "Personne n'est à la hauteur d'un Lewis ou d'un Tolkien"....Déjà ça veut dire quoi être à la hauteur d'un auteur? Les deux cités ont d'ailleurs chacun un style défini. Et j'éprouve autant de plaisir à lire Narnia qu'une oeuvre de Tolkien. Pour prendre dans le récent, j'ai lu et aodré ALCDM de Pullman, L'Assassin Royal de Hobb, entre autre. Est-ce que c'est à la hauteur de Lewis ou Tolkien? Je ne me pose même pas la question. Je n'ai pas trouvé ça lourd, mais bien amené, avec suspens dosé, des personnages bien décrit. En d'autres termes, j'ai trouvé ça très bien écrit. La, qu'est-ce qu'on peut dire sur Paolini. Personellement (car ça reste assez subjectif) j'ai trouvé ça assez lourd par moment, et qu'il y avaiot de sacrès longueurs. Enfin bon, je sais pas, mais si il y a bien quelque chose que à mes yeux on ne peut pas comparer, c'est des auteurs.... On peut comparer le style, ça oui. (Eddings a un style plus "jeunesse" que Martin par exemple) Mais X est meilleur que Y.... Ou bien "Aujourd'hui peronne ne pourra plu égaler machin". Ca fait obtu comme remarque... Je pense qu'on doit prendre chaque oeuvre indépendamment des autres. Et surtout ne pas se dire "y a plus de Tolkien aujourd'hui" Car c'est vrai, J.R.R Tolkien est décédé en 1973. Aujourd'hui, il y a d'autres auteurs, tous différents. (c'est d'ailleurs le souci de coller à ces modèles qui fait dans une large partie les critiques virulentes à l'encontre de Paolini)C'est comme si dans le monde du rock, après Cash et Presley, on disait que plus rien n'a été fait de qualité. (cette exemple me parait bon, car certain le disent....) Mais après, il y a eut Dylan, Hendrix, Springsteen, et d'autres....Tout ça pour dire que j'aime pas trop ce genre de remarques ;)EDIT: désolé, mais j'ai appuyé sur cité au lieu d'édité :rouge: Si un modo peut supprimé le premier.Et je pense que le sujet évoqué par Merenwen peut être intéressant pour un sujet à part entière, si il n'en existe pas déjà un

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Je me pose une petite question, enfin pas si petite que ça, au sujet des parents de Christopher, Kenneth et Talita Paolini, les fameux "éditeurs". Les rares bouquins sortis de leurs presses - écrits d'ailleurs par le père, ex-membre d'une "Eglise" alternative (pour ne pas dire d'une secte) sont quand même assez "spéciaux" : conseils d'éducation, dénonciation des cultes, dénonciation de la psychiatrie etc... Ces personnes vivant au milieu de nulle part (ce qui n'est pas un mal en soi) et ayant refusé le système scolaire pour leurs enfants (la mère est une ancienne instit "Montessori") me semblent quand même assez "asociales" et d'un autre côté très militantes. Donc, question de la mauvaise langue que je suis : la publication de l'oeuvre de leur "petit génie" de fils ne serait-elle pas aussi un acte militant, du genre "voyez ce que les gamins élevés hors du monde peuvent devenir" ?Enfin, j'dis ça, j'dis rien, mais c'est quand même troublant.

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Euuuh, pardonnez moi de m'immiscer sur ce sujet, mais je le lisais comme ça et il me semble que les problèmes sociaux de la famille Paolini entrent assez peu en ligne de compte sur le présent sujet.... :sifflote:Mais j'en oublie le motif de mon post : je voudrais adresser de sincères félicitations à sahagiel pour le magnifique listing qu'il a fait, et auquel tu ne rends que peu de mérites lambertine. Bon sang, le temps qu'il a dû y passer ! :o Il aurait posté des futilités je dis pas, mais là dénigrer un travail aussi patient et en plus aussi sensé ! Ta critique ne s'obstinerait-elle pas un petit peu ? Aller jusqu'à parler des problèmes familiaux de l'édition Paolini... ;)Bon, maintenant j'en viens à l'essentiel : tu as passé 4 ou 5 posts à relever des détails de la critique de sahagiel ; en ce qui concerne les noms de régions et les références à la mythologie scandinave, il est évident que, en soi, ces "inspirations" ne sont rien de bien méchant. C'est surtout que Paolini ne semble pas fichu de créer un nom propre de lui-même ! Donc ces détails ne font que compléter la critique principale, lus seuls ils ne sont certes pas importants mais combinés à tout le reste ça montre vraiment l'incompétence débordante de l'auteur. :oEt il est donc peu avisé de regarder ces détails séparés du reste :( Lisons plutôt ce qui est important !J'y viens donc :
sahagiel a écrit :Vers le fin du volume deux de l’héritage, le maître d'Eragon, Oromis, ne l'informe pas du combat imminent entre les Vardens et les troupes de l'Empire. Le dragonnier le découvre donc presque par hasard en utilisant le sort Draum Kopa (--> page 655). Dés l'or il parait évident qu'Oromis souhaitait retarder son départ à la fois parce qu'il ne l'estime pas totalement prêt à affronter les forces du gaulois mais aussi pour parachever au maximum sa formation. Finalement, l'Elfe se résigne à le laisser quitter son « refuge » et lui fait jurer en ancien langage de revenir : "car vous avez encore page 661). Leur destin est donc scellé.beaucoup à apprendre" (Eragon affronte alors au cours de la bataille Murtagh et apprend -ô surprise- qu'il est son frère de sang, et par conséquent le fils du parjure Morzan. Son vrai frère, donc, aurait quant à lui prêté serment en ancien langage de servir le gaulois.Le super héro se demande subséquemment si son premier maître, Brom le conteur (Eragon le prenait pour un vieux villageois lors de leur rencontre mais apprend par la suite sa véritable identité : un dragonnier, l'un des deux seuls survivants de la caste des Dragonniers massacrés par les Parjures ; celui-ci même qui aurait tué Morzan, son père. Le pauvre malheureux meurt face aux raz’acs, en protégeant Eragon) était au courant de sa paternité troublante, pourquoi ne lui en a t-il pas parlé ?Bref, remis de cette terrible nouvelle il part sauver Katrina, la fiancée de Roran (son frère), prisonnière entre les mains des raz'acs, les vilains pas bô en second.Puis, vers la fin de l'empire contre-attaque, le maître de Luke, Yoda, ne l’informe pas du combat imminent entre les résistants et les troupes de l’Empire. Le jedi le découvre donc presque par hasard en parcourant la force. Dés l’or, il parait évident que Yoda souhaitait retarder son départ à la fois parce qu’il ne l’estime pas totalement prêt à affronter les forces de Darth Vador mais aussi pour parachever au maximum sa formation. Finalement, le jedi se résigne à le laisser quitter son refuge et lui fait promettre de revenir « car il a encore beaucoup à apprendre ». Son destin et donc scellé.Luke affronte au cours de la bataille Darth Vador et apprend –ô surprise- qu’il est sont véritable père. Celui-ci, donc, aurait quant à lui prêté serment de servir Darth Sidious.Le super héro se demande subséquemment si son premier maître, Obiwan (Luke le prenait pour un vieux reclus lors de leur rencontre mais apprend par la suite sa véritable identité : un jedi, l’un des deux seuls survivants de la caste des jedis massacrés par les siths. Celui-là même qui aurait à moitié destroy son père. Le pauvre malheureux meurt face à Darth Vador, en protégeant Luke) était au courant de sa paternité troublante, pourquoi ne lui en a-t-il pas parlé ?Bref, remis de cette terrible nouvelle il part sauver Han Solo, le fiancé de Leïa (sa sœur), prisonnier entre les mains de Jabba et d’un mercenaire (je ne sais plus son nom…), les vilains pas bô en second.
Tu relarqueras que j'ai souligné les ressemblances très frappantes mises en évidence par sahagiel. Il y a beaucoup de trucs soulignés ; penses-tu réellement que ÇA ce soit du détail ? Que sahagiel a injustement calomnié un auteur inventif ? Au lieu de t'attarder sur des futilités, ne pourrais-tu pas regarder en face les éléments principaux de cette critique ?Je te demandes donc franchement : peux-tu qualifier ces ressemblances-là de détails, de futilités, ou de calomnies ?Bref, ayant juste dis ce que je voulais faire remarquer, je m'en vais et m'excuses pour le dérangement que je cause sur un forum où je ne faisais que passer. Une dernières fois, mes plus sincères félicitations pour cette splendide et très sensée critique que nous livre sahagiel. Je le remercies d'ailleurs de m'avoir dissuadé d'acheter et surtout de lire ce qui me paraît être un bien beau plagiat comme je n'en ai jamais vu.PS : Je ferais suivre cette inquiétante analyse à des amis sahagiel, si ça peut te consoler de tout le travail fourni ! :)Motif d'edit : je prenais le temps de faire les soulignages ;)

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Si ces Ressemblances sont si visible pourquoi personne n'a intenté de procès ???De toute manière j'estime qu'aucun n'auteur n'est capable de créér une histoire 100% originale. Je suis sûre que si ont prenais n'importe quel roman on n'y trouve forcément des références à d'autre livre (ou bien des légendes). L'erreur de Paolini s'est d'en avoir mis de trop ... Et voilà pourquoi il est si critiqué.PS : Sur ce je m'excuse de m'être éloigné du sujet lors de mon précédent poste et peut-être su celui-ci aussi.

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Merenwen a écrit :Si ces Ressemblances sont si visible pourquoi personne n'a intenté de procès ???
Et sur quelle base ? :sifflote:
Et voilà pourquoi il est si critiqué.
Je crois qu'on est déjà largement revenu sur le pourquoi... :)

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Gillossen a écrit :Et sur quelle base ? :sifflote:
Très drôle ... Comment dois-je prendre cette question .... Elle n'est sans doute pas poser pour que j'y répondent. Sur ceux je me permet de cité une réponse qui m'a été faites lors d'un mes précédent poste et qui répondra tout de même à cette question.
Sahagiel a écrit :
Merenwen a écrit :Il faut arrêté de chercher des ressemblance avec tel ou tel film ( ou roman). Chaque histoire est unique, chaque auteur possède ses références c' est pour cela qu'on peut y trouver des "points communs" entre différents récits.
Seulement, dans le cas présent, chaque élément du roman en appelle à un autre. On ne peut pas lire ce livre sans discerner de multiples ressemblances avec d'autres oeuvres, quand les idées de tel ou tel auteur ne sont pas carrément plagiées. Voici un simple des exemples des "coïncidences" que l'on peut retrouver dans le roman :Références au Seigneur des anneaux ou des autres cycles des Terres du milieu :- D’abord avec les personnages en eux-mêmes :Eragon le simple villageois aux bouclettes brunes va, à l’image de Frodon, trouver un objet fabuleux qui va chambouler sa vie et le jeter sur les routes. Brom nous rappelle Gandalf avec sa longue barbe blanche, sa pipe d’où il lâche de long panache de fumée, ses habits sombres, son rôle de conteur mystérieux.Puis les deux alliés du jeune Frodon bis, Orik, autrement nommé Gimli, et Arya, alias Arwen (deux elfes de nobles naissances, d’une vénusté incomparable).Les Urgal et les Kulls ressemblent à si méprendre à des Orcs et des Uruk-Haï (les Uruk-Haï étant une évolution plus grande et puissance que les Orcs, hum hum hum).Les Ra’zacs sont semblables aux Nazgûls (bêtes mythiques pourchassant les héros pour entraver leurs routes, craignant les lumières trop vives et malheureusement en voie d’extinction).L’Ombre s'apparente à Saroumane, un sorcier et l’un des pilier de l’empereur. Ce dernier, Galbatorix, est un personnage volontairement (?) mystérieux qui, comme Sauron, apparait comme le mal à l'état pur, réfugié dans sa capitale d’où il ne ressort presque jamais.Sans oublier les Elfes et les nains reprenant les moeurs, le style, les habitudes et les modes de vies du SDA (nains se terrant dans des sous-terrains, les Elfes s'ébaudissant dans leurs forêts magiques, les oreilles pointues, les nains petits et combattant à la hache etc.).- Ensuite avec les noms de villes :- Le lac Ardwen/Arwen (l’elfe et fiancée d’Aragorn)- Isenstar/ Isengard (tour de Saroumane)- Furnost/Fornost (ville humaine sur Numénor)- Beirland/Beleriand (territoire des Terres du Milieu)- Isidar Mithrim/Mithrim- Farthen-Dûr/Barad-Dûr- Illium/Illuin* Après on peut aussi noter :- L'atmosphère générale très calquée : guerres, alliances, roi déchu ou mort au combat, les sbires de l'empire instaurant une crainte perpétuelle –entre légende et rumeurs- sur l'Empire...- Les langues (une pour les nains, les hommes et les Elfes) dont l'ancien langage ayant pour base étymologique le scandinave, tout comme le SDA.- La situation initiale (une jeune homme découvre un bien précieux et doit fuir son village pour ne pas y attirer ses ennemis etc.).- Les personnages tout simplement (cf au dessus)- La quête initiatique, le parcours linéaire du héros qui va d'un bout à l'autre de la carte.- Les tentatives de légendes, les chansons, les poèmes...- Le cheval >< [oui, oui : feu-de-neige alias Gripoil et la réplique de Brom page 176 : "Je le traiterai comme s'il était de la lignée de Giltindor, le coursier légendaire").- Puis dans le volume deux la structure d'Ellesméra qui ne sera pas sans nous rappeler celle de la Lórien avec sa structure montante, les maisons associés aux arbres, les chants des Elfes, etc.En j’en oublis plein, plein d’autres !Mais bon, passons à star wars :- Vers le fin du volume deux de l’héritage, le maître d'Eragon, Oromis, ne l'informe pas du combat imminent entre les Vardens et les troupes de l'Empire. Le dragonnier le découvre donc presque par hasard en utilisant le sort Draum Kopa (--> page 655). Dés l'or il parait évident qu'Oromis souhaitait retarder son départ à la fois parce qu'il ne l'estime pas totalement prêt à affronter les forces du gaulois mais aussi pour parachever au maximum sa formation. Finalement, l'Elfe se résigne à le laisser quitter son « refuge » et lui fait jurer en ancien langage de revenir : "car vous avez encore page 661). Leur destin est donc scellé.beaucoup à apprendre" (Eragon affronte alors au cours de la bataille Murtagh et apprend -ô surprise- qu'il est son frère de sang, et par conséquent le fils du parjure Morzan. Son vrai frère, donc, aurait quant à lui prêté serment en ancien langage de servir le gaulois.Le super héro se demande subséquemment si son premier maître, Brom le conteur (Eragon le prenait pour un vieux villageois lors de leur rencontre mais apprend par la suite sa véritable identité : un dragonnier, l'un des deux seuls survivants de la caste des Dragonniers massacrés par les Parjures ; celui-ci même qui aurait tué Morzan, son père. Le pauvre malheureux meurt face aux raz’acs, en protégeant Eragon) était au courant de sa paternité troublante, pourquoi ne lui en a t-il pas parlé ?Bref, remis de cette terrible nouvelle il part sauver Katrina, la fiancée de Roran (son frère), prisonnière entre les mains des raz'acs, les vilains pas bô en second.Puis, vers la fin de l'empire contre-attaque, le maître de Luke, Yoda, ne l’informe pas du combat imminent entre les résistants et les troupes de l’Empire. Le jedi le découvre donc presque par hasard en parcourant la force. Dés l’or, il parait évident que Yoda souhaitait retarder son départ à la fois parce qu’il ne l’estime pas totalement prêt à affronter les forces de Darth Vador mais aussi pour parachever au maximum sa formation. Finalement, le jedi se résigne à le laisser quitter son refuge et lui fait promettre de revenir « car il a encore beaucoup à apprendre ». Son destin et donc scellé.Luke affronte au cours de la bataille Darth Vador et apprend –ô surprise- qu’il est sont véritable père. Celui-ci, donc, aurait quant à lui prêté serment de servir Darth Sidious.Le super héro se demande subséquemment si son premier maître, Obiwan (Luke le prenait pour un vieux reclus lors de leur rencontre mais apprend par la suite sa véritable identité : un jedi, l’un des deux seuls survivants de la caste des jedis massacrés par les siths. Celui-là même qui aurait à moitié destroy son père. Le pauvre malheureux meurt face à Darth Vador, en protégeant Luke) était au courant de sa paternité troublante, pourquoi ne lui en a-t-il pas parlé ?Bref, remis de cette terrible nouvelle il part sauver Han Solo, le fiancé de Leïa (sa sœur), prisonnier entre les mains des Jabba et d’un mercenaire (je ne sais plus son nom…), les vilains pas bô en second. - Les références à Terremer pour les principes même de la magie Terremer, cycle admirable d'Ursula Le Guin, se distingue des autres par sa cosmogonie innovante. En effet, dans ce livre, les personnages disposent d'un nom véritable qu'ils doivent cacher pour préserver leur esprit, mais surtout possèdent une magie complexe, celle-ci reposant sur la connaissance du Langage Ancien. Cet idiome, enseigné aux magiciens et connus par les dragons, réunit en ses mots l'essence de chaque chose, une genèse de l'histoire et de l'expérience du monde. Cela ne vous rappelle-t-il rien ?- Les références à la BelgariadePour la marque au creux de la paume dont est –ô surprise- également pourvu Garion, le héro de la Belgariade. Là encore Paolini s'en inspire pour la magie comme par exemple dans ce petit passage sur lequel je suis retombé en début de semaine ; je vous le retape dans ma grande mansuétude :(Garion et son maître sont devant un rocher, Belgarath vient d’expliquer à son élève comment puiser dans les ressources végétales et animales les forces nécessaires pour utiliser la magie sans se fatiguer, maintenant il lui demande de déplacer un rocher)Comment dois-je m’y prendre ? Questionna Garion - Rassemble les forces nécessaires, conseilla Belgarath. Prélève-la dans tout ce qui est autour.Garion s’exécuta- Hé ! Pas chez moi !Confus, Garion exclut son maître de son champ d’attractionTrès court, je vous l’accorde, mais ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres, reportez-vous à la page 646 pour voir le passage auquel je fais références (dans le volume 2, à la fin de la page)- Les références à La roue du temps, de Robert Jordan, trouvées par Ekaïra : Chez RJ : Le héros vit dans un coin éloigné du village avec sa seule famille.Chez CP : Le héros vit dans un coin éloigné du village avec sa seule famille.Chez RJ : Ce coin éloigné est férocement attaqué par des monstres sans pitié.Chez CP : Ce coin éloigné est férocement attaqué par des monstres sans pitié.Chez RJ : Le héros est obligé de tirer sa seule famille sur un brancard de fortune.Chez CP : Le héros est obligé de tirer sa seule famille sur un brancard de fortune.Chez RJ : Le héros est recherché par un super méchant.Chez CP : Le héros est recherché par un super méchant.- Les références au Cycle de Pern, de Anne McCaffrey, pour la relation dragon/ dragonnier : - Tout d’abord le principe même du livre puisque dans "La Ballade de Pern" on retrouve des dragons, accompagnés de leur chevaliers dragon => dragonnier/dragon…- La télépathie dont usent les chevaliers dragon est la même que dans Eragon, la seule nuance réside dans le fait que chez McCaffrey un dragon ne s’adresse jamais à une autre personne que son maître alors que dans Eragon Saphira est libres de parler mentalement aux personnes l’entourant (Eragon doit toutefois faire le rôle d’intermédiaire selon les situations). - Ensuite dans le choix des chevaliers dragon : les élus sont sélectionnés par rapport leurs capacités physiques, leurs aptitudes spécifiques, puis ils sont envoyés sur les terrains d’éclosion où les œufs près d’éclore reposent. Là, les jeunes dragons tout juste sortis de leur coquille traînent parmi les candidats à la recherche de leur moitié idéal, celle qui leur convient parfaitement, avec qui il ne fait plus qu’un, en quelques sortes. => Dans Eragon on retrouve ce même système, seules des personnes aux dispositions particulières peuvent obtenir un dragon. D’ailleurs celui-ci choisi son maître au moment de leur contact physique.- Ensuite, les chevaliers dragon et leurs moitiés entretiennent une relation psychique très puissante appelée l’Emprunte => le Gedwey ignasia des dragonniers.- De même leur relation empathique se poursuit à travers la mort. Si le dragon venait à mourir son maître en serait tout particulièrement affecté par le bais d’un profond mal être qui, dans le pire des cas, pourrait même les pousser au suicide => le même lien se retrouve dans Eragon notamment avec Brom et son désarroi suite au décès de sa dragonne (voir même le gaulois atteint de folie !).- Les inspirations à la mythologie nordique : - Le mot "wyrda" ou "wyrd", prononcé pour la première fois sur la crête par Saphira (page 115) : "le sang rencontrera le sang. Je combattrai. Nos wyrds nous y obligent", ressemble énormément au wyrd des scandinaves signifiant justement le destin, qui régit chaque être par le biais du fil tissé par les Nones.- L’énorme rocher, Utgard, dont la première apparition à lieu à la page 178 (édition française) dans le chapitre Therinsford. A nouveau, chez les scandinaves, l’Utgard (littéralement "le monde extérieur"), était une magnifique citadelle en Jötunheim, le monde des géants. - Les suffixes : en premier lieux, le suffixe "heim" qui signifie royaume que l'on retrouve dans tronjheim. Puis, le suffixe "gard" (signifiant lui la terre) pour le rocher Utgard et l'île du Vroengard. - Les différentes races : D’une part, l’elfe : une créature aérienne, légère, couramment reconnue comme le génie de l’air. Le nain : ces êtres proviendraient du cadavre du géant Ymir (son histoire est palpitante, je la raconterai bien en entier mais l’on s’éloignerait du sujet… bref, il est communément admis que les nains viendraient de ses chairs, plus précisément des vers venus ronger sa dépouille). Cependant, Tolkien a largement influencé la vision que nous en avons puisqu’aux origines, quatre nains gigantesques auraient été crées par Odin afin de soutenir la voûte céleste, constituant ainsi les points cardinaux. Oh, ils étaient bel et bien affiliés au monde souterrain.Les géants : Paolini y fait une brève allusion, ils remontent eux aussi aux légendes scandinaves qui les définissaient comme des créatures titanesques aux pouvoirs divins, ils vivaient notamment au Jötunheim (Utgard, le monde des géants) et incarnaient des êtres maléfiques…- La montagne Helgrind : Helgrind est composé de deux mots, Hel, la déesse des enfers chez les nordiques (la fille de Loki et de la géante Angrboda ; donc la sœur de Fenrir, le loup, et du serpent de Midgard) et grind signifiant en anglais corvée, morcellement, moudre etc. En conclusion, l’association des deux ne donne pas une chose très recommandable… - Puis, dans la traduction d’Angela (page 292) : elle jette ses osselets en prononçant trois mots : "Manin ! Wyrda ! Hundin !" Là encore, ils ressemblent étrangement à trois termes scandinave :Munin et Hugin étaient en effet les deux messagers d’Odin, représentés sous forme de corbeaux. Chaque jour, ils parcouraient les mondes pour collecter ses informations capitales, en somme, ils étaient les yeux et les oreilles du dieu. Munin représentait le souvenir tandis que Hugin incarnait la pensée. Quant au wyrd, je l’ai déjà expliqué plus haut.- Dans l'expression "Du vrangr Gata" désignant les magiciens des Vardens: en scandinave, Gata signifie chemin ou rue.- Le mot en ancien langage "reisa" présent dans la formule "stenr reisa" (pierre, lève toi): en islandais, reisa signifie lever, soulever ou élever.- Dans l'expression "Waise heill" (sois guéri): heill signifie entier, total en islandais.- La formule "deloi moi" ressemble fortement à un mot deila définissant une portion de terre labourée en scandinave.- Le fleuve Edda, ressemblant à si méprendre à l’Edda poétique redécouvert en Island par le prêtre luthérien Brynjölfur Sveinsson, en 1643. Il s’agit d’un recueil de poèmes concernant, je vous le donne en mille, la mythologie nordique...Après cela, on ne peut que s'ennuyer devant "la créativité" de l'auteur...Ps : ce "récapitulatif" est entièrement de ma main cependant, pour certaines ressemblances, des articles ou analyses m'ont aidé à les retranscrire au mieux. J'aurai bien sûr indiqué les liens exacts, mais je ne les ai plus depuis longtemps, néanmoins rendons à César ce qui appartient à César : merci aux personnes qui n'hésitent pas à consacrer des heures à cette "lutte" contre les éloges imméritées de Paolini ;).
Je trouve au contraire qu'il y à très peu de monde ici qui l'on apprécier. Et c'est bien dommage, parce que la discussion n'est pas possible j'aurai bien voulu avoir l'avis de pro-Eragon à ce sujet . Moi j'ai juste passer un bon moment à le lire.Suis-je inculte pour autant (à vous lire j'en ai bien l'impréssion) ?

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Eh oui, encore un qui n'a rien lu de Pasolini (pardon, Paolini... même son nom est plagié ? ;-) ) et qui met son grain de sel.Personnellement, je suis toujours surpris quand je m'aventure sur ces sujets du temps et de l'énergie consacrés par certains à un livre qu'ils n'ont pas aimé. Pour ma part, quand je lis un livre et que je n'aime pas, je suis déjà assez frustré du temps perdu pour ne pas en perdre d'autre...Ici on pose notamment la question du plagiat. Alors bon, je n'ai pas lu le bouquin, mais j'ai lu certains arguments et j'ai vu le film - ce qui donne une idée, je suppose. En tous cas, ce que je crois comprendre c'est qu'il y a un déficit criant d'originalité. Soit. Et qu'il y a plusieurs sources "d'inspiration", pour rester courtois - ce qui est un bon point pour l'auteur, pénalement, car je crois qu'on ne condamne que le pillage précis d'une oeuvre...A la question du pourquoi il n'y a pas eu de procès, la réponse est à mon avis très simple : il est difficile de caractériser le vol d'une ou plusieurs "idées" en littérature. A ma connaissance, les seuls plagiats condamnables sont les reprises littérales de tout ou partie du texte, ou les reprises franches des personnages ou des situations (par exemple une suite "non authorisée" d'une oeuvre protégée par copyright ...)Dès qu'on sort de ce cadre précis, que dire de plus ? est-ce que paolini a plus copié Tolkien que Brooks, par exemple, dans Shannara (ça me paraît difficile...) ? Est-ce qu'il l'a même plus copié que Jordan, qui a subi cette accusation au début de la Roue du Temps ? Plus que Kay dans Fionavar ?La différence avec ces deux derniers, c'est peut-être la qualité du résultat... mais là, on revient à un travail critique, et non à un procès (officiel ou non) en plagiat.On pourrait aussi citer l'Etoile du Gardien de Weis (je crois), un space opera tendance fantasy directement et ouvertement inspiré de Star Wars... mais assez jubilatoire à lire, ce qui excuse beaucoup !Et du coup, je me tais et je laisse la parole à ceux qui ont lu les bouquins.
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Sylvaner a écrit :
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Puisqu'on me pose la question (j'avais décidé de ne plus intervenir ici, mais bon...) : non, je ne considère pas la comparaison avec Star Wars comme une calomnie. Je considère tout bonnement que Star Wars n'est pas original, et que Lucas n'a jamais prétendu qu'il l'était. Un maître qui veut retenir son élève parce qu'il ne le juge pas prêt, et l'élève qui désobéit, ça n'a rien d'original en soi. C'est la manière de le mettre en scène qui peut l'être, et qui l'est chez Lucas - et sans doute pas chez Paolini. Je n'ai jamais prétendu que ce dernier n'avait pas piqué des idées à gauche et à droite (les dragons de Mac Caffrey, les Elfes de Tolkien, la marque blanche d''Eddings). J'ai critiqué le fait qu'on le traite de plagiaire quand il reprenait des archétypes. . Et quand on considère que baser une langue imaginaire sur une langue existante était un manque d'imagination, parce que créer une langue de toutes pièces c'est impossible. Elles ont toutes une base réelle.Pour le reste, ce n'est pas parce qu'une personne passionnée (ou anti-passionnée) passe du temps à décortiquer un bouquin pour le démolir qu'on ne peut pas critiquer ce qu'elle a écrit. . Un ami proche l'a fait avec les films de Jackson, j'ai réagi de la même façon. Je suis plutôt de l'avis de Sylvaner : comment peut-on passer autant de temps sur un truc qu'on a détesté ?

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Sylvaner a écrit :Ici on pose notamment la question du plagiat. Alors bon, je n'ai pas lu le bouquin, mais j'ai lu certains arguments et j'ai vu le film - ce qui donne une idée, je suppose. En tous cas, ce que je crois comprendre c'est qu'il y a un déficit criant d'originalité. Soit. Et qu'il y a plusieurs sources "d'inspiration", pour rester courtois - ce qui est un bon point pour l'auteur, pénalement, car je crois qu'on ne condamne que le pillage précis d'une oeuvre...A la question du pourquoi il n'y a pas eu de procès, la réponse est à mon avis très simple : il est difficile de caractériser le vol d'une ou plusieurs "idées" en littérature. A ma connaissance, les seuls plagiats condamnables sont les reprises littérales de tout ou partie du texte, ou les reprises franches des personnages ou des situations (par exemple une suite "non authorisée" d'une oeuvre protégée par copyright ...)
Exactement. :) D'où ma question, Merenwen, qui était tout à fait sérieuse...
Suis-je inculte pour autant (à vous lire j'en ai bien l'impréssion) ?
Bonjour le raccourci ! :)

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des « news excitantes » allaient être révélées à la face du monde aujourd'hui, le 30 octobre.
J'en frémis d'impatience :mrgreen: (pourvu que ma soeur ne voit pas ça...)

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Vite, faut que je commence la série ! :mrgreen:
KingSilver a écrit :J'ai pas l'impression que la folie ERAGON a vraiment pris en France ... Me trompes-je ???
Non, et pas qu'en France je pense. Il a fait effet coup de vent (bien que ça se vende encore très bien), le film a été préjudiciable apparemment.