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Publivore,mercredi 20 septembre 2006, 08:52 a écrit :En effet, le critique en question développe quand même son avis, le justifie par des exemples
Je voudrais pas trop m'etendre sur cette critique, mais si la personne qui l'a faite développe comme tu dis, je trouve son developpement et sa conclusion trop excessifs : Critiquer qu'il y ait "une splendide créature, et même d'autres bombes ! dans une bd, faut le faire ! Que le héros sois séduisant et qu'il ait des superpouvoirs dans une série de fantasy, c'est vrais c'est inadmissible ! et de traiter son éditeur de "démagogie écoeurante" ... :rolleyes: De plus noter 1 étoile sur 5, ce qui correspond à un 2/10 chez Elbakin, une bd bien faite mais pas révolutionnaire :blink: ! je trouve ça trés excessif et c'est ce qui m'a fait prononcer ma dernière phrase, vu que je ne comprenais pas la raison d'un tel déchainement, j'ai cherché une raison ! peut être qu'à ce moment là j'ai été moi aussi excessif ! :P Les chroniques de Krondor 2/10 pas original, déja vu ! la belgariade idem ! La roue du temps : pfft 2/10, une simple ressucée du seigneur des anneaux ... etc

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Salut à tous!Que de compliments, merci beaucoup!Quelques précisions au vu des posts:Je me serais consacré pleinement à l'écriture il y a longtemps si je n'étais pas père de famille responsable. Les choses étant ce qu'elles sont dans l'éducation nationale, pour demander un mi-temps il faut un an. Et pour avoir les véritables chiffres des ventes d'une BD il faut bien 1 an. Donc fin 2007, je serai 1/2 prof. Pfiou! Je vais pouvoir en faire des choses!!!
Le témoignage quant à ses méthodes est aussi intéressant, à la fois par la nécessité de concilier deux emplois (voire trois) et par les relations avec le dessinateur. Mais je suis un peu étonné de ne pas voir dans cette interview une trace de complicité avec le dessinateur, considéré juste comme un collègue, alors que j'aurais cru que la création d'une BD nécessitait une véritable osmose qui dépasse le simple cadre de la relation de travail et implique une convergence de vue ...  
Ca dépend avec qui tu travailles, et comment tu arrives sur le projet, et ... où habitent tes dessinateurs.Tu avoueras que pour se lier d'amitié et élaborer une vraie complicité, c'est plus facile avec quelqu'un qui habite pres de chez toi. Giulio est en Italie, Griffo aux iles Canaries. C'est le cas pour beaucoup de couples d'auteurs, qui ne se voient qu'en festivals.La complicité avec Griffo a été plus rapide, celle avec De Vita arrive progressivement. Tout dépend des tempéramments de chacun. Et puis tant Griffo que DeVita sont arrivés sur des scénarios déjà écrits. Il y a osmose quand tu développes le projet à deux dès le départ. Ils devaient rentrer dans mon univers, et moi je devais accepter leur vision de mon univers. C'est pas évident du tout, c'est pour ça que les éditeurs sont frileux pour créér des mariages d'auteurs qui ne se connaissent pas. Moi j'ai de la chance que tout se soit très bien passé. (Mais Griffo pique un peu quand il est pas rasé...)En ce qui concerne les critiques, je sais deux choses: d'abord tout le monde ne va pas aimer, du simple fait que c'est de la fantasy, et de l'urban fantasy. Il y a des mélanges que certains n'aiment pas. Ensuite, c'est que les gens veulent l'impossible en 46 pages: de l'action, de l'aventure, des personnages ultra développés, des rebondissements, les réponses à toutes leurs questions, plus d'action, du suspense, des bons dialogues... "Non parce que c'est quand meme 13 euros votre truc, et que pour ce prix là je peux avoir un DVD. Et il n'y a que 46 pages!!!"Un tome 1 c'est un tome d'exposition. On ne peut pas développer tous les personnages, et approfondir tous les éléments. Evidemmment en mettant Merlin à la fin on s'expose à "encore Merlin!", c'est cliché! Evidemment en choisissant un héro qui a des pouvoirs qu'il ne maitrise pas on rentre dans une grande tradition de cinéma/litérature, evidemment qu'en dessinant des belles femmes on va se faire taxer de démago (en meme temps, des héroines de BD moches il faudra qu'on m'en cite quelques unes). Evidemment que certains personnages restent superficiels, puisque Wisher est prévu en au 12 tomes, et qu'on ira jusqu'au bout. Un scénariste sait qu'on récolte ce qu'on sème. Moi je sème dans le tome 1. Si vous n'êtes pas là pour voir les fleurs du tome 2 ou 3, tant pis :)Parfois il faudrait critiquer une BD en ayant 3 ou 4 tomes sous la main.C'est un peu comme juger une histoire drole avant la chute, ou juger un livre par la couverture. Faites une critique du film "le 6ème sens" en n'ayant qu'une demi heure, parce que le reste sort dans un an.Imaginez combien de BD seraient nécessaire pour arriver à l'équivalent d'un seul épisode de Lost ou de Prison Break par exemple.C'est ça le risque d'un tome 1: on critique le début d'une histoire. J'ai déjà lu des tomes 1 ennuyeux qui ont donné des bonnes séries par la suite. J'ai essayé de faire une BD où je donne des informations sur ce qui va suivre, sans qu'on s'ennuie. Je pense que j'ai réussi mon paris.La seule ambition du Lombard, que je partage parce qu'elle est importante, c'est de faire de la BD populaire de qualité. Nous sommes là pour divertir. Je veux que votre cerveau relâche des endorphines quand on referme un de mes albums, et qu'on y replonge pour chercher des allusions ou des détails. Je veux qu'on se dise "l'histoire est bien construite". Pour une critique semi-négative, j'en ai eu plein d'excellentes, à commencer par celles de ce site. Encore une fois merci à tous!

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Merci Monsieur Latour.Je suis vraiment agréablement surpris par votre accessibilité et votre humour.Je viens d'apprendre qu'il y a 12 tomes de prevu et j'en suis rassuré et content.Je vous souhaite le meilleur pour "WISHER" mais aussi pour vos autres projet.Le nom LATOUR est sur mes tablettes : je garde un oeil sur vos futurs projets !

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Merci pour toutes ces précisions ;) .Un 1er tome semble être un exercice d'équilibriste entre mettre en place les personnages et l'histoire et accrocher le lecteur :o .Et contente également d'apprendre que l'histoire sera développée sur 12 tomes :) .Tanis

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SLATOUR,mercredi 20 septembre 2006, 19:58 a écrit :Tu avoueras que pour se lier d'amitié et élaborer une vraie complicité, c'est plus facile avec quelqu'un qui habite pres de chez toi. Giulio est en Italie, Griffo aux iles Canaries.
Ok merci pour tes réponses. C'est vrai que je n'avais oas pensé à cette distance physique. :rolleyes: Et il semble effectivement qu'une certaine complicité soit de mise entre le scénariste et le dessinateur, sinon le projet court à la cata (ou au changement de dessinateur entre 2 tomes ;) ). Après évidemment il faut le temps suivant les personnes ;) Bon il ne me reste plus qu'à aller à la Fnac, rentrer tranquillement avec cette BD et faire le plein d'endorphines. :)

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Allez, rappelons-le ici. ;)
Les éditions du Lombard, berceau du Journal Tintin, fêtent leurs 60 ans BRUXELLES (AFP) - Le Lombard, l'une des grandes maisons d'éditions de la bande dessinée belge et berceau du Journal Tintin, fête ses 60 ans mardi.Le jour même de leur naissance, le 26 septembre 1946, les Editions du Lombard, fondées par Raymond Leblanc, ont lancé en Belgique le Journal Tintin, tiré à 60.000 exemplaires. Raymond Leblanc avait persuadé Hergé, le "père" de Tintin, de participer à la création de cet hebdomadaire destiné aux jeunes "de 7 à 77 ans". En 1948, le même Leblanc convaincra la maison Dargaud de lancer l'édition française du magazine. Ayant perdu le nom de Tintin en 1988, le journal se survivra quelque temps sous le nom de Hello BD, avant de disparaître définitivement en 1995. En 1950, Le Lombard publie les deux premiers albums d'une série cartonnée qui fera rêver la génération d'après-guerre: "Le Secret de l'Espadon" d'Edgar P. Jacobs, mettant en scène le duo Blake et Mortimer, et "Les extraordinaires aventures de Corentin", par Paul Cuvelier. Avec la création de Belvision en 1955, les éditions du Lombard entament la production de dessins animés longs-métrages, les plus connus étant "Astérix le Gaulois", "Astérix et Cléopâtre", "La flûte à six Schtroumpfs", "Tintin et le Temple du soleil", "Tintin et le lac aux requins"... A partir de 1958, Le Lombard occupe un immeuble moderne à Bruxelles, près de la gare du Midi, toujours facilement repérable aujourd'hui grâce à la double effigie de Tintin et Milou sur son toit.

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J'ai enfin pu lire Wisher et après toutes les éloges qu'il y a eu sur le forum, je suis bien d'accord pour dire que la série est bien partie pour nous surprendre. ;) J'ai beaucoup aimé la façon dont le scénario se met en place, les rencontres qui se font au fil de l'histoire. Les personnages gardent une part de mystère et ont un certain charisme, j'ai vraiment envie de voir comment ils vont évoluer et aussi d'en savoir plus sur eux. On reconnait bien l'influence de Gaiman sans que l'univers ne palisse de la comparaison avec lui. Côté dessin, les planches sont impressionnantes et l'ambiance qui en ressort est très réussie. :) Bref un très bon début qui s'annonce prometteur pour la suite. ;)

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Petites nouvelles, ça ne sera pas pour cette année. :(
Le tome 2 de Wisher sortira en Mars 2008Les tomes 2 seront accompagnés d’une réédition du tome 1, aux nouvelles couvertures (et probablement à prix mini)Pour Wisher, Emmanuele Tenderini a recolorisé le tome 1, et prend en charge les couleurs à partir du tome 2 et pour le reste de la série.

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J'adore les BD de cette nouvelle collection. Leurs styles m'ont tappé dans l'oeil !Si vous avez apprécié cette BD je vous conseil Ellis "Lady Crown" du même scénariste bien sur !

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Tanis-Rune de Sombrepierr a écrit :Dommage, mais ça me laissera le temps de lire le tome 1 ;)
Ce que j'ai fait et j'ai vraiment bien accroché :) . L'histoire est originale, les personnages sympathiques et j'ai beaucoup aimé les dessins et les couleurs avec les différentes "ambiances". Les motivations des chapeaux melons (difficile de passer inaperçu avec un look pareil :p ) ne sont pas forcément des plus claires pour le moment, surtout pour un groupe dirigé par Saint George :unsure: , mais on en apprendra sûrement plus dans les prochains tomes ;)Bref, un bon tome d'introduction qui m'a donné encore plus envie de lire la suite ;)Tanis

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Petit commentaire avant la critique officielle que je suis curieux de lire, histoire de comparer les ressentis...bon, demi-déception voire plus pour moi. ça s'enlise un peu, l'intrigue n'avance pas vraiment, un grand nombre de personnages introduits n'ont pas vraiment de caractère ... (Merlin en particulier, introduit en fanfare à la fin du 1, me déçoit un peu)Ce deuxième temps ressemble exactement à ce que je craignais en lisant (ici-même) que douze tomes étaient prévus : l'histoire principale est trop délayée, et les péripéties secondaires n'accrochent pas suffisamment pour permettre de patienter sereinement.
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Quant au cliffhanger final... bon, il donne l'impression que l'action va vraiment démarrer au tome trois, mais il ne m'inquiète pas vraiment...Reste le dessin toujours dynamique, quoique un peu fouillis parfois, et le plaisir d'un univers cohérent et soigné. Je serai au rendez-vous pour le trois, mais j'espère que ça bougera...