21
Oh, oh, ça se précise. Le côté cape et d'épée ne peut que me plaire en tant que grand fan des mousquetaires, surtout que cette fois on passe de l'autre côté de la barrière. Du moment que Pierre Pevel ne nous sort pas un livre aussi insipide que le cycle des épées de Duncan je serai très satisfait! :)

24
J'avais loupé l'annonce de cette future sortie qui s'annonce sous de très bons auspices : Pevel+capes et épées= bonheur :) J'attends avec impatience les premiers avis !

26
Bien dans le style de Bragelonne, j'aime assez, surtout le portrait du cardinal en arrière-plan, et l'équipe a l'air assez hétéroclite et à la fois très classique, mais bon je ne vais pas juger sur une couv. Par contre, toujours allergique à leur utilisation de la typo :huh:.

27
Belle couverture, même si je ne suis pas fan. Les couleurs me paraissent assez superficielles et les personnages trop sombres. Néanmoins, l'image fleure bon les romans de cape et d'épées et accroche l'oeil. :)

29
La couverture me projette immédiatement dans le long flash-back "Dumasien" de l'Elixir d'Oubli, deuxième tome du très sous-estimé "Paris des merveilles" du même Pevel.Et du coup, je me rappelle que j'avais adoré ce passage ... donc miam !

30
Je l'ai fini hier soir, petit compte-rendu ci-dessous.Un chouette livre !Le style et le rythme sont notamment très agréables, on passe de bons moments.Je suis bien d'accord avec les commentaires élogieux du 4e de couv'. J’ai néanmoins quelques petites réserves :Les 100 premières pages ou presque sont constituées d’introductions en cascade de moult personnages. On passe rapidement de 2,4, 6, etc… 14 etc… personnages. C’est un peu beaucoup, d’autant plus que les descriptions de chacun sont relativement répétitives : Grosso modo une dizaine de lignes à chaque entrée, on sait la plupart du temps s’ils sont rasés ou pas (ça c’est un tic de Pevel), qu’ils ont une épée au côté ainsi que la couleur de leurs bottes. On a très souvent droit dans les quelques dizaines de premières pages à des présentations du type « double-adjectif » en amorce (haut et large, grand et fort, chauve et svelte etc…).A partir de la 2e moitié, on retrouve aussi très régulièrement des amorces de chapitre avec des descriptions historico-architecturales, qui peuvent aussi bien intéresser que lasser.Ce qui m’a peut-être le plus gêné, c’est la succession ininterrompue de scènes parfois très courtes : 100% action mais personnellement il m’est arrivé plusieurs fois de ne rien comprendre à ce qui se passait ou aux enjeux de la scène. Et pour finir quelques détails : 1 typo p.75, ligne 3, le « que » devrait être un « qui ».Une phrase que je n’ai pas aimé, un réveil après un cauchemar : « Les derniers reliquats de terreur la quittèrent peu à peu, à regret, comme une meute frustrée de n’avoir pas triomphé d’une proie blessée mais trop acharnée à survivre. » Je trouve tout simplement que d’habitude ses comparaisons sont plus accessibles, plus courtes et plus claires.Pour finir, près de la conclusion (p268), interrompre une scène d’action en plein milieu pour délivrer au lecteur égaré un long passage explicatif sur l’intrigue, c’est moyen amha.Mais en réalité, tout ceci est mineur, de toute façon j’aime Pevel. J’ai trouvé le livre très bon, mais j’attendais encore plus de la part de mon auteur français préféré.Les scènes d’action sont superbes, les atmosphères fortes, l’écriture magique. Le bouquin regorge de passages excellents (atmosphères, entrain…).J’ai noté quelques techniques intéressantes utilisées pour apporter entrain et dynamisme à la lecture :- Des dialogues souvent très rapides, avec des répliques très courtes (bon parfois, il y en a un peu trop à mon goût)- Des chapelets d’adjectifs dans certaines phrases : ex. « Usé, marqué, griffé, terni, le bijou… »- Des phrases découpées en séquences de 3 ou 4 mots séparés par des virgules (au pas de charge !)En conclusion un bouquin qui se dévore, je le recommande chaudement. Et j’attends la suite avec impatience, les dernières lignes sont WOW.

31
Merci pour ton avis Perceron. :)Cependant, tu n'a pas besoin d'utiliser les bornes Spoilers, sauf si tu divulgues des morceaux de l'intrigue, ce qui n'est pas le cas ici. ;)

36
Lu aussi...C'est du 100% Pevel, avec ses marottes habituelles : mélange d'histoire et de merveilleux, dragons, personnages très archétypiques d'une époque et du roman d'aventure.Je trouve quand même le style un peu forcé par fois, avec sa cohorte de doubles adjectifs, et les personnages parfois trop caricaturaux. La comtesse indépendante et délurée, son tuteur violent, excessif et sentimental, le mousquetaire "meilleur escrimeur de son temps", sans oublier le flambeur/roublard... et puis, on le saura que les Lames sont les "meilleurs" ! on en vient à se demander si quelqu'un pourra les inquiéter un jour... Comme Gillo, je trouve aussi que la mise en place est un peu longuette, surtout que des qu'on a compris avec quels "codes" on joue, on voit très bien où ça nous mène... la présentation des membres des Lames un par un est assez fastidieuse, surtout pour tous ces personnages immédiatement sympathiques : Agnès et son garde du corps, Leprat, Marciac... je trouve l'ambiguité de Saint Lucq et de Laincourt bien plus stimulante.Pourtant, a grand renfort d'effets de surprise classiques mais efficaces, de double-jeu et de trahisons, l'auteur parvient à nous accrocher et à nous faire oublier ces défauts. Pour l'intrigue, au risque de choquer je dirais que ce n'est pas pour moi le point fort de Pevel : on est dans un univers coloré, dans une ambiance immédiatement familière, et s'il est inévitable qu'il y ait des enjeux, de l'action et du suspense, ce n'est pas vraiment ce qui prime. On retrouve comme principal adversaire une société secrète, un thème qui semble cher à Pevel, avec des vrais morceaux de dragons dedans - mais à la limite, la realpolitik de Richelieu est plus intéressante que ces grands méchants.Bref, pour moi, c'est un court roman qui se dévore, ou plutôt qui se déguste, mais plus pour l'ambiance générale que pour des trouvailles narratives ou scénaristiques. Et puis, il y a toujours le petit plaisir des guest stars... Rochefort, Tréville, Athos...

38
Je n'avais pas encore réagi à la critique, qui encore une fois me donne bien envie de me plonger dans ce roman. :)Je connais plus le genre "de capes et d'épées" au cinéma, mais j'aimerai bien tenté l'aventure en lecture. Je rajoute donc ce roman à ma liste. :)

39
Convaincu de l'acheter bientôt de mon côté par vos deux critiques bien sûr ! Ce qui en ressort est que c'est du Pevel tout craché, où l'essentiel est fondé sur l'ambiance, ce qui ne me gêne pas le moins du monde, bien au contraire !La seule chose qui me freine vraiment est le nombre de livres en attente dans ma bibliothèque... Ce n'est pas raisonnable ! (Mais parfois la raison... ;))